Aveux... Et... Pardon 2/2 #

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Léane
                              

J'ai très envie de le rejoindre sans attendre, son baiser m'a donné chaud, et m'a surtout bouleversée. Et que dire de son regard, ce que j'y ai lu, m'a bloqué la respiration.

Même si mon désir de courir dans ses bras est plus fort, je me raisonne en me disant que je dois me faire belle pour lui. J'ai l'impression qu'une éternité est passée depuis la dernière fois où je me suis habillée pour sortir avec mon amoureux. Avec un enthousiasme tout nouveau, je pose mes sacs sur le lit, file me déshabiller dans notre salle de bain, avant de me glisser sous la douche bien chaude, afin de détendre mes muscles, qui ont été mis à rude épreuve aujourd'hui. D'ailleurs je me dis que reprendre le sport ne me ferait pas de mal !

Une serviette enroulée autour de mon corps, et une autre sur mes cheveux, je m'apprête à me sécher, quand j'entends la porte de la chambre s'ouvrir.

— C'est moi poulette ! T'es visible ? crie Max.

— Entre c'est bon !

— Tu sais que ton mec en bas, prend sur lui, pour ne pas monter te rejoindre hein ?

— Et moi, j'essaye de ne pas y penser sinon je serai capable de descendre comme ça, tellement il me tarde de me retrouver seule avec mon braqueur.

— Alors bouge toi, et laisse moi faire, à deux on ira plus vite ! rigole-t-elle.

— Léger sur le maquillage, déjà qu'avec la robe, j'ai l'impression de ressembler à une stripteaseuse !

— Et puis quoi ? Tu verras qu'il va l'apprécier ta robe, me dit-elle, et quand il va arriver aux sous-vêtements...

— Arrête, éclate-je de rire, allez on commence.

Me voilà prête une heure plus tard, j'ai choisi comme dessous un ensemble en dentelle noire complètement transparent, - autant dire que porter ça ou rien -, ma robe noire de chez Victoria's secret, avec mes escarpins argentés Jimmy Choo. Max m'a maquillée très légèrement comme je le lui ai demandé. Et j'ai dompté mes cheveux en faisant un chignon bas de danseuse. J'attrape mon manteau que je ne mettrai qu'en sortant, - c'est voulu -, ma pochette, et je prends la direction du couloir pour atteindre les escaliers.

Ce sont sûrement les bruits de mes talons sur le parquet qui ont attiré Aaron en bas des marches, car quand j'entame la première, il me dévisage, la bouche grande ouverte, je le vois déglutir, mais je continue ma descente, en ne le lâchant pas des yeux. William se matérialise à côté de mon beau brun et lui tape dans le dos, comme pour l'encourager, en lui déclarant :

— Bon courage mon pote, pour tenir jusqu'à l'hôtel !

Et il éclate de rire.

Aaron ne bouge pas, ce n'est qu'une fois sur la dernière marche, qu'il me tend une main pour que je l'attrape, et me colle contre son torse, en me murmurant :

— Tu as de la chance que l'on doive parler sérieusement, parce que là, je n'ai qu'une envie, c'est de remonter dans la chambre, te faire l'amour pendant des heures avec ses putains de chaussures sur mes épaules, jusqu'à que tu me supplies d'arrêter. Tu es magnifique mon ange, me déclare-t-il en me donnant un baiser sur le front.

— Tu sais pour les chaussures, on pourra toujours s'arranger, lui répond-je sensuellement.

Je l'entends grogner, puis il me prend la main, et nos doigts s'entrelacent pour sortir de l'appartement sous les sifflets des autres. Aaron et moi leur faisons un doigt d'honneur, en riant comme deux gamins.

— Alors, comme ça monsieur Castex, vous m'emmenez directement à l'hôtel ? Ma vertue en prend un coup !

— Alors, comme ça mademoiselle Jardel, je serai sur place pour vous faire tout un tas de choses...Et votre vertue n'en sera que satisfaite, s'esclaffe-t-il.

BraCoeur Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant