Léane
Mesdames, Messieurs, la température extérieure est de 25 °...
Je n'écoute pas le reste, et commence à me lever pour quitter cet avion, et vérifier par moi même si l'hôtesse dit vrai. Aaron attrape notre sac cabine, me tend la main pour que je le suive dans l'allée qui mène à la sortie. En passant devant les hôtesses et stewards, tout en restant très professionnels, ils ne peuvent s'empêcher de jeter un regard vers mon beau brun.
Vous n'avez pas fini de baver ! Parce que ce qui suit est tout aussi alléchant.Je me retiens de leur dire qu'ils ont de la bave qui coule le long de leur bouche, et que cela ne fait absolument pas sérieux, quand je sens la main de mon mec me lâcher, pour me faire passer devant lui, avant d'en poser une sur mes reins pour me signifier d'avancer. Et bien sûr, des frissons envahissent la partie de mon dos qui n'est pas recouverte par mon t-shirt.
— Tu as froid mon ange ? me souffle Aaron à l'oreille.
— Ben oui, il ne fait que 25 degrés my love ! le taquiné-je.Arrivée en bas des marches de l'avion, lunettes de soleil sur le nez pour moi, casquette pour lui, nous attendons nos amis, quand je les aperçois en train de sortir de l'appareil. Je m'étire comme une chatte, et Aaron en profite pour se glisser derrière moi, passer ses bras autour de ma taille, en posant ses mains sur mon ventre nu, tout en m'embrassant dans le cou.
— T'es toute chaude mon cœur ! Ah quand même, j'ai cru que vous ne sortiriez jamais ! les acclame-t-il quand ils arrivent à notre hauteur.
— Putain Cuba ! cri Will, ce qui fait se retourner les autres voyageurs sur notre passage.
— Tiens toi bien mec, ou on te laisse à la douane ! déconne Naël, qui tient ma meilleure amie contre lui.Après avoir passé tous les contrôles, nous apercevons nos parents qui nous attendent près du tunnel des arrivées avec chacun une pancarte où est écrit notre prénom. En voyant ça, on se précipite vers eux pour les étreindre en criant comme des enfants devant un magasin de jouets en période de Noël.
— Maman, tu m'as tellement manquée, sangloté-je dans ses bras. Je sens une main se poser sur mon épaule, et quand je relève la tête, je vois Samuel le compagnon de ma mère qui me sourit avant de m'embrasser sur la tempe. Bonjour Sam, comment vas-tu ? Je suis si contente de vous revoir enfin !
— Nous aussi ma chérie, pour nous aussi ça a été long sans te voir. Mais on va rattraper ça cette semaine.
— Je vais très bien Léane, et je suis vraiment content de te revoir.Je me détache d'eux, quand je vois les parents de mon beau brun s'avancer vers moi, les bras ouverts, dans lesquels je me jette.
— Bonjour Léane, tu es encore plus belle ! me complimente Pierre.
— Papa ? gronde mon petit ami en éclatant de rire.
— C'est vrai Aaron, rigole sa mère, tu vas bien Léa ? me demande-t-elle avec une affection non feinte.
— Oui, mentis-je.D'un commun accord avec nos amis, nous avons décidé de ne pas leur parler des menaces qui planent sur moi, ni de la période Jessy la garce. Nous voulons passer une semaine de vacances à tout oublier, mais surtout, il est impensable qu'on gâche leurs vacances avec mes histoires. Ils le sauront bien assez vite, puisque Aaron et Naël ont convenu d'en informer leurs pères après notre séjour, si jamais Raphaël ne trouvait rien. Ce qui est le cas pour le moment.
J'embrasse Sofie et Svein, qui se fait un plaisir de taquiner Aaron en me complimentant comme son père précédemment, ainsi que Ellias et Isabelle les parents de Naël. Annie la maman de Maxine ne doit arriver que demain, suite à un imprévu à l'Atelier de Cézanne.
En route pour Varadero, dans la voiture de location, avec Max et Naël sur la banquette arrière, je suis assise sur le siège passager, nous discutons de notre futur séjour.
Le trajet m'a paru long, mais quand nous arrivons devant l'hôtel, mes yeux s'écarquillent devant le paysage qui s'offre à nous. J'attrape le regard que me lance mon beau brun à travers le rétroviseur intérieur, et nous nous sourions en pensant à la même chose. Ces vacances vont être féeriques.
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BraCoeur Tome 2
RomantikUne année est passée depuis leur installation à New-York. Aaron, William, Naël et Raphaël, ont terminé leurs études. Si les trois premiers intègrent un cabinet réputé de New-York, Raphaël décide de travailler pour une entreprise informatique, metta...