Chapitre 2: Tu ne sais pas à quel point je te désire mon ange...

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Mon ange...

La lumière de l'aube traversa ma fenêtre et vient doucement caresser mon visage avant de m'obliger à ouvrir lentement les yeux. Encore un peu endormie, j'observais les murs de cette pièce qui m'était étrangère avant de me rendre compte que c'était maintenant ma nouvelle chambre. Ces murs étaient vraiment trop blancs et manquaient cruellement de chaleur et de personnalité. Il fallait que j'aille en ville acheter des tableaux et des pots de peintures afin de personnaliser cette chambre qui était aussi chaleureuse qu'une chambre d'hôpital. Je mettais cela dans un coin de ma tête. Curieux que je n'ai pas vu ce détail hier soir mais je devais être probablement trop fatiguée pour le remarquer. Bon j'avais de quoi m'occuper aujourd'hui, je poussais donc ma couette et m'habillais rapidement d'un leggings et d'un t-shirt long avant de descendre trouver la cuisine. Me souvenant que nous venions d'arriver en ville, notre frigo était encore vide. Je poussais un long soupir avant de trouver un mot de ma mère sur le plan de travail m'informant qu'elle était partie faire des courses et qu'elle ne rentrerait pas avant au moins trois bonnes heures. Elle m'avait laissé de l'argent pour que je puisse commander quelque chose à manger. Je pris donc l'argent, mon manteau, mon téléphone et mes clés avant de partir de la maison pour marcher jusqu'à la ville afin de trouver un supermarché. Sauf qu'un détail m'avait échappé, je ne connaissais pas encore la ville donc je ne savais même pas s'il y avait un supermarché dans les environs. J'improvisais et allais sonner chez nos voisins pour le savoir. Alors que mon pied se posa sur la première marche du perron, celle ci grinça sous mon poids et avait averti sûrement les propriétaires des lieux avant même que je sonne à leur porte. Ma main allait frapper à la porte mais celle ci s'ouvrit sur un homme torse nu aux cheveux sombres. Il portait un jean noir et avait un torse très bien formé. Oups je crois que je bave légèrement...

- C'est pour quoi ? grogna d'une voix affreusement désagréable l'homme ou plutôt le jeune homme qui semblait avoir le même âge que moi soit environs 17 ans.

- Oh euh bonjour, je suis votre voisine juste à côté, bafouillais je en montrant d'un signe vague ma maison.

- Abrège, répondit sèchement mon voisin toujours torse nu et lançant des regards menaçants mais quelque chose dans son regard montrait de la souffrance.

- Est ce qu'il y aurait un supermarché dans le coin ? demandais je en essayant de paraître gentille alors que ce n'était pas du tout le cas vu la façon dont il venait de me parler.

Il soupira comme si je l'ennuyais à mourir, bon sang mais c'est qui celui là ? Il m'observait de la tête aux pieds et cela me mit mal à l'aise. S'il veut jouer à ce jeu là, je suis partante. Je me mis à l'observer aussi, sa peau avait une jolie couleur bronzé qui laissait penser qu'il était originaire des pays du sud. Ses cheveux d'un brun foncé s'accordaient à merveille avec sa peau hâlée. Ses yeux étaient d'un beau noisette très clair presque doré, ils étaient hypnotisants. Les traits de son visage étaient fins et magnifiquement bien dessinés tout comme ses abdos d'ailleurs, ses bras devaient faire la taille de mes cuisses. Il croisa les bras et semblait attendre quelque chose or c'était moi qui venait de lui poser une question. Je sentais l'intensité de son regard sur moi et lorsque je levais les yeux vers lui, je sus que j'avais raison. Il m'observait avec un regard insistant et cela en devenait gênant.

- Alors est ce qu'il y en a un ? redemandais je en plantant mes yeux dans les siens.

Tout chez lui invitait à la tentation. C'était vraiment perturbant et terriblement excitant.

- Continues sur cette route, il se trouvera sur ta droite, fit il en me montrant ladite route.

Je regardais alors dans la direction de la route, j'allais le remercier mais la porte était déjà fermée. Génial.. Alors que je m'engageais sur la route menant au supermarché, je n'arrêtais pas de penser à ce voisin enfin à cet abruti plutôt qui m'avait manqué de respect en me fermant la porte au nez et cela me mettait dans une colère noire. Je soupirais de colère en pensant qu'il était notre voisin et que nous étions donc probablement amenées à le revoir. J'espère que ses parents ne sont pas aussi mal élevé que lui. Pourquoi était il aussi désagréable avec moi ? C'est vrai quoi je ne lui ai rien fait alors pourquoi se comportait il comme ça avec moi ? Ma mère lui avait fait peut être quelque chose de mal mais j'en doutais car malgré toutes les mauvaises situations que ma mère avait vécu elle était toujours restée calme et patiente contrairement à moi qui m'emportais un peu trop vite parfois. Mon fort caractère me venait probablement de mon père dont j'ignorais l'existence. Ma mère ne m'avait donné aucun détail sur lui pas même son nom ni son prénom. Je portais donc le nom de ma mère, Irina Michaels. D'ailleurs personne, à par ma mère et les profs,ne m'appelaient par mon prénom. Mes amis me surnommaient tout le temps par mon nom et je m'y étais habitué depuis tellement longtemps que lorsqu'un jeune prononçait mon prénom cela sonnait étrange à mes oreilles.

Tombée du ciel: ange sans LOù les histoires vivent. Découvrez maintenant