Chapitre 20: Il faut toujours employer la manière forte avec toi

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- Sire, nous devons la ramener parmi nous. Elle risque de ne pas survivre.

- Non, elle doit rester là bas ! Notre plan n'est pas encore en marche.

- Je le sais bien mon seigneur mais nous avons trop de problème: notre prisonnier a quelques difficultés à rester dans sa cellule, en bas.

Un court silence s'installa.

- Et puis Seigneur Dagon ne va pas tarder à rentrer à la maison mon Sire. Vous le savez, il fera tout pour venir la récupérer.

- Bon pour le prisonnier, dit à Cerbère qu'il doit le garder dans sa foutu cellule ! S'il faut, qu'il emploie la manière forte, cela lui fera payer d'avoir planifier ces stupides liens d'âmes sœurs.

- A vos ordres mon Seigneur mais êtes vous sûr que le torturer ne nous amènera pas encore plus d'ennuis ?

- Bien sûr que nous allons avoir encore plus d'ennuis mais Il aurait dû me prévenir qu'Il planifiait une telle chose entre un ange et un démon. Et puis bordel il n'aurait pas pu prendre un quelconque autre ange. Pourquoi celle ci ? Et pourquoi avec Dagon ?

De nouveau un silence régna dans l'obscure pièce. Des échos de pas se firent entendre. Puis un autre écho résonna mais celui ci ressemblait à de petits sauts et non à des pas.

- Non attend ! Je vais directement aller voir Cerbère, j'ai des questions à poser à notre cher prisonnier. Surveilles la et... essayes de la maintenir dans un état stable. Si jamais elle ne va pas bien ou que quelque chose ne se passe pas comme je l'ai prévu, préviens moi dans la seconde qui suit.

Les pas s'éloignaient à grande vitesse, visiblement très pressés de quitter la pièce. La lueur flamboyante des bougies dansait à travers l'immense pièce sombre et froide. Elle renvoyait l'ombre du démon qui observait attentivement la jeune femme endormie sur l'immense réceptacle en pierre. Le long couloir débouchait sur deux autres couloirs, l'un allait directement dans les cachots réserver aux prisonniers à risque. L'immense gardien des prisonniers aboya contre l'une des prisons. Ses trois têtes étaient figées sur le prisonnier qui tentait de le repousser.

- Arrêtes, tu gaspilles ton énergie pour rien. Cerbère, laisses nous je m'en charge.

La gigantesque bête s'évapora dans les airs telle une tornade de cendre.

- Mais enfin qu'est ce qui te prend ? Tu veux déclencher une autre guerre entre nos deux peuples ?

- Bien sûr que non, nous savons tous les deux que la dernière guerre a presque décimé nos populations réciproques. Mais je ne peux me permettre de te laisser dehors. Tu es bien trop difficile à localiser.

- Il est bien normal que tu ne puisses pas me trouver quand cela t'en prend l'envie, je ne suis pas un de tes sujets.

- Peut être mais tu es bien trop imprévisible pour que je te laisse détruire mes projets.

- Mais enfin pourquoi je détruirais tes projets ? N'oses pas inverser nos rôles.

- Pourquoi as tu osé les lier ?

Un silence de mort envahi la pièce déjà très lugubre. Une ambiance malsaine et gênante régnait entre les deux personnages. Tous les deux se défiaient du regard quand l'un des deux fit la lumière sur cette question si mystérieuse et très évasive. Un rire d'une étrange tonalité résonna sur les murs en pierre.

- Là est donc la raison pour laquelle je suis ici. Tu m'en veux.

- Non ce n'est pas cette raison ci mais oui je t'en veux, enfin nous n'avons pas encore inventé le mot pour décrire ce que je ressens face à cette impardonnable erreur que tu as commise sans m'en PARLER !

Tombée du ciel: ange sans LOù les histoires vivent. Découvrez maintenant