Nous pénétrons dans la maison, Arzhel appela ma mère et Ethé afin que nous parlions de notre stratégie. Tous étaient d'accord avec ma théorie mais quelque chose manquait, si Lucifer avait absorbé une grande quantité de pouvoir alors à qui appartenait ces pouvoirs ? Nous avions pour l'instant un toit sur la tête où personne ne pouvait nous trouver, du moins c'est ce que l'on espérait. Aucun de nous n'avait un plan solide qui pourrait nous aider. De plus tous les plans que j'avais proposé ont déjà été mis en oeuvre et aucun d'entres eux n'avaient fonctionné.
Nous étions donc tous les quatre autour d'une table en bois, chacun essayait de mettre au point un plan ou des idées mais rien n'était concluant. Jusqu'à maintenant, j'avais eu de bonnes intuitions mais là, rien ne vient. Ethé nous informa que les démons devenaient de plus en plus incontrôlables en bas. L'équilibre était rompu et certains démons en profitaient pour s'échapper des Enfers.
Arzhel m'avait chuchoté que Ethé était l'un des loups qui gardaient les prisonniers dans une certaine partie des Enfers. Il avait en quelque sorte un pied sur Terre et l'autre dans le royaume des damnés.
Tandis que ma mère débattait sur un sujet qui m'avait échappé, je m'évadais de cette discussion qui m'avait perdu depuis quelques minutes déjà. Je vagabondais dans la bâtisse, en traversant un couloir que j'avais emprunté au hasard, je tombais sur une première porte qui donnait sur une petite salle de bain confortable et en très bon état. Loin de ressembler à celle qui était dans ce miteux hôtel. En observant cette salle de bain, cela me rappela celle que j'avais dans ma chambre. Celle qui était cachée dans mon immense placard. Le fameux passage secret.
Je déambulais dans une petite rue du centre de Céléstia, caché aux yeux de tous sous ma large capuche noire. Je baissais la tête afin qu'aucun citadin ne me reconnaisse et m'approchais d'une affiche qui commençait à se décoller de son support. Mon portrait décorait l'affiche miteuse ainsi qu'une magnifique inscription en dessous: mort contre récompense. Clair et précis. Ils n'avaient pas perdu de temps à ce que je vois. Curieux qu'il n'y est pas le portrait de Dagon à côté du mien. Sans doute demander la mort du deuxième roi des Enfers ne serait pas très intelligent de leur part. Je rabaissais un peu plus ma longue capuche et continuais ma route jusque dans un bar à mauvaise allure. Ce lieu abritait beaucoup de vermines rejeter de la société démoniaque et angélique. J'entrais dans la bâtisse tout en veillant à ne pas être suivie. Être fugitive me rendait beaucoup trop méfiante. Je parcourais le long couloir sombre, une odeur nauséabonde teintait l'air ambiant. Je détestais les bars de démons, ils étaient sales et puaient la mort, littéralement. Mais ces lieux étaient les seuls que je pouvais fréquenter sans me faire dénoncer à la garde royale.
J'atteignais enfin la grande salle où diverses créatures dansaient, buvaient et s'embrassaient. Finalement je préférais l'air qui sentait la mort plutôt que la luxure. Je fis de mon mieux pour traverser la marée d'être et arrivais de l'autre côté de la salle où un autre couloir se dessinait. Je l'empruntais et rejoignis le bureau où j'étais attendue. Dagon se tenait devant le mur où se reflétait l'image de la grande salle. A l'entente de mon arrivée, la vision s'arrêta et Dagon se tourna vers moi. Il vient à ma rencontre et déposa un léger baiser sur mes lèvres.
- J'ai bien faillit attendre mon ange.
- C'est moi qui devrait être furieuse, tu oses me faire venir dans un de tes repaires dégoûtants, commentais je en jugeant l'environnement dans lequel nous étions.
- Arrêtes de te plaindre, tu sais que nous ne pouvons faire autrement. Tu as vu toutes les affiches qui montrent ta tête dans les rues ? m'interrogeait Dagon en s'asseyant sur un canapé plutôt convenable.
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Tombée du ciel: ange sans L
ParanormalSelon nos croyances, les anges sont délicats, gentils, attentionnés, beaux, souriants... Bien des qualités et aucun défaut mais est ce vraiment la réalité ? Seuls les habitants de Célestia le savent, ils le savent même que trop bien puisqu'ils sont...