Chapitre 4, 2ème partie: Comment est ce possible...

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- Dagon le temps presse, il faut que tu réveilles tous ses souvenirs. Même si elle sait se défendre, il lui faut ses pouvoirs sinon elle ne fera pas le poids contre Lucifer et tu le sais.

L'écho d'une conversation me sortit de mon sommeil lourd qui voulait m'attirer encore dans ses filets. Mes yeux semblaient être fait de métal et pesaient un poids astronomique. Je peinais à les ouvrir.

- Tu  n'aurais jamais dû arrêter le processus de transformation. Cela retarde son réveil.

- Je  sais Rubis, nul besoin de me le rappeler mais si tu avais été à  ma place, tu aurais sûrement fait la même chose. Elle n'arrivait  pas à tenir le coup et tu sais plus que quiconque comment l'éveil des anges est très douloureux.

Étais je entrain de rêver une nouvelle fois de créatures sorties tout droit des mythes ? Non cela ne ressemblait pas à un rêve, en tout cas pas à ceux dont j'avais l'habitude. Alors où étais je ? Et surtout pourquoi je n'étais pas maître de mon corps ? Pourquoi je ne pouvais pas bouger ne serait ce qu'un doigt ? Cette situation aurait dû me faire paniquer mais bien au contraire, j'étais sereine et nullement inquiète.

- Dagon, assures toi qu'elle reste auprès de toi, je m'en vais informer le supérieur qu'on a un léger problème. En aucun cas elle ne sort toute seule et j'espère qu'à ma prochaine visite, elle sera en pleine possession de son potentiel.

Finalement je perdis la bataille et le sommeil l'emporta. Je sombrais une nouvelle fois dans les profondeurs des ténèbres avec une joie inconditionnelle.

***

Un bruit sourd me réveilla en sursaut. Mon cœur cognait contre ma poitrine à la vue de cette pièce inconnue. Je me levais du lit où je reposais et commençais à marcher en direction de la seule sortie qu'il y avait seulement mes jambes ne me suivaient pas du tout. Je rencontrais le sol et mon corps heurtait le parquet froid et dur. Je poussais un long soupir exaspéré par ma nouvelle maladresse. Je pris appuie sur mes bras et me relevais difficilement. Mais de quelle façon en étais je arrivée là ? Ma mémoire me faisait défaut et restait ensommeillée ne voulant pas suivre le mouvement. Mes jambes tremblaient telles des feuilles mais arrivaient néanmoins à me soutenir. Je me dirigeais donc lentement mais sûrement vers la porte mais avant que je puisse enclencher la poignée, la porte s'ouvrit sur Arzhel qui afficha une expression choquée en m'apercevant.

- Que fais tu debout ? s'exclama mon voisin avant de glisser ses bras sous mes jambes et mon torse avant de me porter jusqu'au lit.

Ce geste me surprit et cela dût se lire sur mon visage car je l'entendis rire. Il me déposa sur le matelas et replaça les coussins afin que je sois bien installée. Je restais choquée par ces gestes si anodin en soi mais pourtant qui me perturbaient grandement. Je ne comprenais pas comment nous étions passé du méchant voisin qui m'a envoyé tout droit dans les bras d'un agresseur au protecteur voisin qui n'hésite pas à me prendre telle une princesse. Décidément quelque chose manquait dans mon équation mais je n'arrivais pas à savoir quoi...

- Tu n'étais pas obligé de me porter comme une princesse en , je suis parfaitement capable de marcher toute seule, lui fis je remarquer d'une voix dénuée d'émotion.

- Cesseras tu un jour d'être grognon ?

- Tu t'ennuierais sans mon côté grognon, m'entendis je prononcer sans même savoir comment ces mots avaient ils pu franchir le seuil de ma bouche.

Il sourit de nouveau à ma remarque puis vient s'installer près de moi. Il était bien trop proche de moi, comme si nous entretenions une relation intime ce qui n'était pas le cas aux dernières nouvelles.

Tombée du ciel: ange sans LOù les histoires vivent. Découvrez maintenant