Chapitre 4

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Les deux femmes finirent par sortir du véhicule, leurs états moraux totalement en opposition, l'une était telle une petite fille devant une magnificence, l'autre ne pensait qu'à une chose se jeter dans son lit pour faire un roupillon, bien mérité. Les cinq personnes virent à leurs rencontres avec un accueil très professionnel, se fut Louis, le majordome qui vint le premier, à la rencontre de la femme du Duc, en la saluant respectueusement d'un signe de tête.

- Madame la Duchesse, peuvent-ils se charger de vos paquets ? Lui demanda l'homme à moustache en désignant de sa main, la rangé d'employés.

- Heu ... je vais m'en charger pour mes affaires, c'est gentil et pouvez-vous m'appeler Mya, cela ne va pas durer le "Madame la Duchesse".

- Madame avec tout le respect que je vous dois, j'ai des ordres que je dois appliquer à la lettre et quant à vos affaires cette équipe s'en chargera, pourriez-vous me fournir vos clefs pour que le voiturier puisse garer votre véhicule au garage, s'il vous plait.

Connaissant cette personne rigide sur les règles, l'anglaise n'insista pas et préféra saluer ses hommes habillés de costumes trois pièces en ajoutant un sourire crispé pour ensuite donner les clefs de sa Twingo, qui allait faire tache dans un lieu remplit de voitures de luxes. Ensuite sans s'occuper des autres personnes, elle récupéra son sac à main ainsi que la cage contenant un dormeur, celui-ci ignorant qu'il allait retrouver sa première "maison". Molly là rejoins son sac sur l'épaule et un sourire réconfortant adressé à son amie avant de l'entourer d'un bras.

- Tout va bien se passer, pers ... La belle rousse nut guère le temps d'ajouter un mot que le nommé Louis les rejoignit, pour ouvrit l'ascension de la vingtaine de marches à monter.

- Mesdames, si vous voulez bien vous donner la peine de monter. Articula aimablement l'anglais à la carrure frêle mais tout de même sec.

- Nous vous suivons, mon cher. Lui répondît Molly amuser par temps de cérémonie pour juste leur arriver.

Arrivé au perron couvert par des colonnes d'un style italien, le vieux homme ouvrit la porte puis laissa passer les jeunes femmes. Toujours autant émerveillé par cet immense hall, Mya le détailla comme au premier jour où elle avait franchit le pas de la porte au bras de son mari.

Face à eux un grand balcon fendant en deux côtés un escalier fait de marbres blanc et rosé, les rambardes avaient étaient sculptées dans du granit crème, sécurisant la grande ascension vers l'étage supérieur. Un grand lustre de cristal pendait à six mètres au plafond, illuminant chaque recoins de cette entrée à la nuit tombée. Des colones soutenaient cette structure tout en permettant d'aller dans les différentes salles présentes au rez-de-chaussée. Les dalles d'aspects albâtres revêtaient le sol, illuminant cette endroit contenant des matériaux très couteux. Les murs étaient blancs faisant ressortir les boiseries et les sculptures ornementales dorées, ce style était inspirée du château de Versailles. La pièce était éclairé par de grandes fenêtres anciennes en bois blanc, encadré par de lourds rideaux rouges sangs.

Les yeux de Molly s'écarquillèrent de stupéfaction, elle se croyait dans une pièce appartenant au chateau du rois soleil.

Le majordome s'était arrêté pour laisser le temps aux femmes d'admirer la salle, dans laquelle il était toujours fière d'accueillir des visiteurs subjugués. Puis sans prévenir il reprit sa marche, marquant la fin de l'observation destinée à cette entrée. Mais des bruits de pas précipiter résonnèrent sans la salle adjacente, puis une porte s'ouvrît laissant apparaître Sarah accompagnée de sa mère Madame Anne Keendor-Conndreave. Cette dernière était une des femmes d'âge mûr ayant encore une grande beauté malgré quelques rides sur le coin des yeux et sur le front. Une grande ressemblance entre la maman et la fille fut constaté, chacune avait des cheveux charbons ainsi que des yeux jades et le même étirement du sourire. Sans plus tarder la plus âgée des deux arrivantes enlaça Mya comme sa propre fille, des larmes de joies envahir son visage. Elle lui murmura au creux de l'oreille.
- Ça fait du bien de te revoir, tu m'as tellement manqué ma chérie.

Les paupières fermaient, sa belle-fille ne répondît qu'un instant après, préférant se concentrer pour ne pas laisser les émotions devenir des larmes et inonder ses joues.
- Vous aussi, je pense souvent à vous surtout au printemps lors de notre première rencontre. Chuchota tout aussi émue la belle blonde.

Elles se relâchèrent en s'observant dans les pupilles. Avant d'avoir était la compagne du fils aînés de Lady Anne, Mya a d'abord connu Anne. Elle étant une pâtissière d'une boutique elle lui livrait des gâteaux. Puis un jour madame Keendor-Conndreave voulut remercier cette personne et tomba sur une magnifique blonde aux yeux bleus, elle la remercia ensuite les jours suivant voulant connaître cette jeune fille qui était remplie de vie, toutes deux parlèrent et devinrent amies.

- Je n'arrive pas à croire que ca fait aussi longtemps que je ne t'ai pas vue tu n'a pas changé si ce n'est. La longueur de tes cheveux.

Pour accompagner ses dire elle saisit la tresse haute de Mya, en admirant la teinte naturel de la jeune femme.

- Et vous vous êtes toujours aussi belle, Anne.

- Ne dis pas de bêtises, j'ai pris des rides partout, je me fais vieille sans avoir la chance de pouvoir me consoler en observant des petits-enfants courir partout. S'exclama la femme en insistant sur le mot petits-enfants.

- Maman !

Sarah qui n'avait pas quitter des yeux sa mère, lui fit les gros yeux a cause de la situation de Mya, puis changea de sujet pour sauver sa belle-soeur.

- Venez on va vous montrer vos chambres. Louis vous pouvez disposer on s'en occupe, merci.

Prenant les rênes pour les directions à prendre, le soeur de Jacob partit vers l'escalier en commençant déjà à y monter mais jetant un regard vers sa mère, elle s'arrêta. Anne parler à Molly ainsi que à Mya en ayant une conversation animée, oubliant sa fille.

- Maman, nos invités sont fatiguées, il faut quelles se reposent.

- Bien, bien mes enfants suivons là.

Retrouvailles en Angleterre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant