Chapitre 10

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La séduisante blonde se retourna vers le visiteur arrêtant tout mouvement circulaire.
Sans la moindre approbation de Mya, Jacob s'avança vers elle, son visage froid ne changeant rien à ses habitudes. Son pas lourd résonnait dans la pièce. Il portait un costume trois pièce, unis par la couleur à la robe de Mya.

La jeune femme fit un pas en arrière se collant contre le rideau bleu. Elle ne quittait pas le regard féroce de son époux, qui sans complexe la regardait avec avidité.

Le côté possessif de l'homme refit surface dès que ses pupilles se posèrent sur la femme de petite taille. Son instinct de mâle dominant revînt en courant laissant de côté l'homme froid. Il s'attarda sur le léger décolleté où la peau rosée l'appelait, si cela ne tenait qu'a lui même, elle ne sortirait pas habillée de cette robe. Mettre une partie de cette poitrine qu'il avait connue si douce, si ferme, si ... trop parfaite, était un calvaire pour lui malgré. Pourtant le bustier caché les trois quart de ces seins, c'était largement décent.

Il remonta ses yeux jusqu'au visage d'ange qu'avait la belle. Que ce soit avec ou sans artifice, pour lui elle resterait la plus belle. Ses iris azur se marier à merveille avec la couleur roi. Jacob dut se mordre sa joue pour ne pas fondre sur cette beauté angélique. Ses lèvres teint de rouges appelant à être torturé... créer presque une tornade chez l'homme.

- Jacob, que fais-tu ici ? Réussit à souffler Mya en se sentant perdue rien qu'au son de sa voix.

Aussitôt le trentenaire s'arracha de son fantasme pour bloquer ses yeux sombres dans ceux clairs de la pâtissière.

- Il est temp que la Duchesse de Keendor revienne sur le devant de la scène. Mais avant tout j'ai un présent à t'offrir.

Mya remarqua qu'il portait une boite de velours blanc neige. Il se décala de quelques pas pour poser l'objet sur la nappe de la table. La jeune femme l'observait avec curiosité tout en gardant une distance de sécurité entre lui et elle.

- Rapproche-toi ! Ordonna l'homme en soulevant le couvercle.

Elle exécuta en portant un pan de sa robe pour ne pas l'abîmer. Puis quand elle aperçut la splendeur et la finesse du cadeau, elle recula en étouffant un cri de surprise.

- Mon Dieu ! Jacob tu ne peux pas faire cela nous ...

Il leva simplement son bras en signe de silence et l'anglaise se tut. Elle se rapprocha encore sous le léger bruissement du tissus contre la moquette. Ses yeux indigos reflétaient des étoiles, une grande émotion la submergea quand il se saisit avec une infinie délicatesse du diadème.

Cette fine couronne faite de branches en argents ainsi que des fleures faites de petits topazes blancs. Un gros saphir bleu trônait fièrement entre plusieurs fleures et des petits diamants bleus.

Jacob installa cette merveille dans les cheveux blond miel de Mya. Cette dernière ce laissa faire sans aucune objection trop perturbée par la beauté du bijou.

Le Duc ce recula ayant terminé de bloquer dans les cheveux, le diadème. Il fit retourner la jeune femme vers un miroir pour qu'elle puisse admirer la tenue entière.

Aucun mot ne sortait de la bouche rougit de son épouse, il sentait sa nervosité à travers le tissus de soie. Il ne pouvait s'empêchait de la trouvé parfaite.

L'homme se baissa et de ses lèvres il effleura la lobe de son oreille. Laissant une traînée de douces sensations dans le dos de la Duchesse.

- Tu es juste majestueuse.

Puis comme si de rient n'était il se redressa dans toute sa grandeur pour déclarer d'une voix solennelle. - Il est temp de faire son entrée !

Sans plus tarder il « ouvrit » son avant-bras permettant à la séduisante femme, d'y loger son bras.

Sans un mot tous deux quittèrent la chambre, les lustres de cristaux pendus aux murs éblouissaient les nombreux couloirs menant à l'imposant escalier de l'entrée.

Mya leva son visage vers celui des lus haut d'une tête et demi, et admire le visage si sombre mais si grandiose que possédait son mari. Le bas du visage caché par une barbe très bien entretenu, cette bouche qu'elle aimerait écraser contre la sienne ...

- Qu'admires-tu de si particulier sur ma figure ? Lui demanda Jacob pas le moindre du monde perturbé.

Prise en flagrant délit d'observation, Mya trouva l'excuse la plus sordide.

- T'as une crotte de nez qui pendouille sur le bout du nez.

Le homme s'arrêta soudainement puis s'esclaffa avec un timbre roque ne se cachant pas pour se moquer de la sottise.

- On ne m'a jamais dit cela, même de ta part ! Pourtant je croyais avoir tout entendue venant de toi.

A la fois fière de le faire rire et en même temps gênée, la pâtissière l'observait sans expression. Mais la gêne l'emporta, elle souhaitait maintenant une chose, devenir une poussière sous l'épais tapis rouge. Ou qu'un génie la fasse disparaître sous terre.

Retrouvailles en Angleterre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant