L'heure du repas vint enfin, les convives furent invités à s'assoir aux petites tables différentes. La plus grande était réservée aux mariés ainsi qu'à leurs familles.
Comme elle le redoutait, une petite carte argenté indiquait sa personne et son voisin n'était autre que Jacob. Elle jeta un regard au papier à gauche pour remarquer que le prénom de son amie était inscrit dessus. Elle ne fut soulagée qu'à moitié.
Quelques membres de la famille de Tom se trouvaient déjà assit discutant calmement.
Elle s'assit seule regardant la finesse de l'écriture avec laquelle on avait écrit son prénom.
Un groupe de personnes vint la rejoindre, elle n'eut pas besoin de relever les yeux pour sentir le regard sombre de son mari sur elle.
Très vite les chaises à ses côtés furent complètent et les discussions allaient de bon train. Mais la jeune femme ne participait aucunement aux bavardages préférant garder la tête basse. Mais une pipelette blonde, Mary Fayer n'était pas de cette avis.
- Madame la Duchesse, vous semblez mal ?
L'interpellée releva ses yeux bleu pour remarquer qu'on la dévisageait avec curiosité.
- Non, je vais bien, je suis dans mes pensées. Expliqua-t'elle en souriant doucement pour ne pas attirer plus d'attention que nécessaire.
- Pourtant vous ne semblez pas dans votre assiette ?
- Je ai répondu, mademoiselle je suis dans mes pensées. Lui répondit une nouvelle fois la séduisante blonde.
- Votre visage ne semb...
- Assez ! Clama Jacob en fusillant la cousine de son beau-frère. - Ma femme n'a pas à subir un interrogatoire sur sa santé !
Un silence pesant régnait à la table et se fut Tom qui le brisa en grognant à la jeune femme aux aires de grande dame. - Mary ferme-la. Si la Duchesse ne dit rien alors n'insiste pas !
La femme ne répliqua pas mais lança des regards de vipères à Mya, qui elle semblait absente depuis l'intervention de son mari.
Ce fut même lui qui dût l'appeler pour qu'elle mangea.
- Mya, ton entrée est servit. Il faut que tu manges, tu as beaucoup de route à faire !
Voyant que sa femme ne réagissait toujours pas, il mit sa grande main chaude contre sa cuisse. Immédiatement elle sursauta tournant son regard vers lui.
- Heu ... oui pardon ?!
- Mange, tu as beaucoup de route à faire cette nuit. Lui ordonna-t'il en l'observant son bleu des yeux qui allait lui manquer dans quelques heures.
Sans un mot, elle exécuta sa requête, ignorant les regards inquiets de son amie.
La suite du repas se passa sans un mot et la main de son mari resta sur sa cuisse laissant sa chaleur l'emprisonner.
Le dessert arriva, on éteignit les lumières pour laisser des petits jets de bougies sortir de l'immense pièce-montée.
Les mariés allèrent soufflaient les bougies en riants. Puis se fut la distribution des multiples parts de gâteaux.Mya prit plusieurs petits gâteaux, qu'elle dévora sous le regard de son époux ayant le regard fermé. Il n'arrivait pas à imaginer à nouveau sa vie sans elle, se rayon de soleil.
Il serra dans son poing la serviette en coton crème qu'on avait disposé pour lui. Un rage indomptable le saisit soudain, il lâcha la cuisse de sa femme pour ne pas lui faire de mal.
Il dut quitter la pièce sous les regards incompréhensions que lui lançaient les invités. Il alla se réfugier dans sa salle de sport pour faire étouffer sa colère.
Après le repas les gens allèrent à la salle de bal pour commencer à danser sous une douce musique classique. Mya préféra s'assoir sur un des sofas Louis XVI se sentant fatiguée. Elle regardait sa meilleure amie valser avec élégance vêtue d'une longue robe rouge.
- Tu ne danses pas ? Lui demanda Anne en se ventilant avec un éventail assortit avec son fourreau blanc.
- Non.
- Mon fils a oublié ces manières depuis maintenant une demi-heure, il t'a laissé en plan. Remarqua-t'elle en s'asseyant à côté de sa belle-fille.
- Ne vous inquiétez pas, je vais m'en remettre, de toute façon je vais partir dans une heures et demi.
- Pardon ?! S'exclama la vieille dame en braquant un regard horrifié à la séduisante blonde.
- Vous avez bien entendu, je pars dans deux heures. Le ferry que je prends pour retourner en France est à cinq heure. Je vous quitte au plus tard à une heure du matin.
Un long silence s'ensuivit lassant la belle anglaise réfléchir à sa vie d'autrefois. Si seulement si elle n'était pas partie comment cela serait maintenant ?
- Tu ne peux pas laisser Jacob ici, seul. Déclara Anne en fronçant ces sourcils noirs et frappant l'air de son éventail.
- Anne, je dois retourner en France. Il y a mon travail...
- Mais ici, tu peux très bien en ouvrir une à la ville. Tu serais avec Jacob et ...
Gênée de ce qu'elle se prépare à dire, Mya baissa son visage puis la coupa dans son élan. - On va divorcer !
- Quoi, c'est une blague ! Dis-moi que c'est une blague ! Supplia la pauvre mère en la regardant les yeux écarquillés.
- Non, c'est la pure vérité, Anne.
- Pourquoi mais pourquoi, tout semblait si merveilleux il y a encore cinq ans ?! Vous vous aimiez tellement, c'est pas possible, je n'arrive pas à le croire.
Ma pauvre femme se mit les doigts nerveusement dans son chignon noir et soupira de tristesse.
- Je peux vous demander une dernière chose ? Lui demanda Mya avec une certaine hésitation.
- Oui, bien sûr, malgré cela on sera toujours amies.
- J'aimerais que Sarah ne le sache pas avant et pendant sa lune de miel.
- Cela va de soit, je ne veux pas qu'elle gâche son bonheur. Murmura sa mère.
Soudain elle enlaça sa belle-fille ayant les larmes qui commençaient à pointer le bout de leur nez.
- J'aurai tellement voulu que cela fonctionne entre vous. J'étais prête à parier que votre mariage allait marcher.
VOUS LISEZ
Retrouvailles en Angleterre
RomanceRetourner affronter ses vieux souvenirs, n'est jamais facile. Surtout quand la personne en question vous a montré le vrai amour mais vous a aussi brisé le coeur. Mya qui espérait passer du bon temps avec sa belle-soeur, Sarah, pour la préparation d...