Chapitre 16

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- Maman, qu'est-ce qu'il t'a pris de leurs proposer l'habita ? S'écria Mya quand la puissante voiture eut quitté la rue.

- Mais voyons mon petit ours, c'est ton mari. Celui à qui tu as dit oui, un jour. Répondit dans le plus grand des calmes sa mère. Avant de disparaître dans la cuisine les bras chargés de vaisselles sales. De plus tu partageras ta chambre avec lui.

Sa fille d'habitude si calme, devenait rosé par l'agacement. Et la suivit pour se poser contre la table, les mains agrippants les rebords.

- Tu sais très bien qu'on est séparé ...

- Oui mais pas divorcé, chérie ! Lui dit-elle avec un sourire malicieux.

Un doigt accusateur pointé vers sa mère, la jeune femme perdait pied face à sa remarque.
- Je connais se sourire, tu prépare quelque chose ! Maman je t'interdis quoi que ce soit pour ...

- Chut, aller calme-toi va plutôt te reposer à l'étage. Tout à l'heure tu iras faire des courses pour se soirs.

Après que madame Witwold ait exprimé fermement son souhait, elle vira sa fille de la cuisine.

N'ayant d'autre choix que de lui obéir, Mya s'installa sous ses draps plaçant son mini félin contre elle.



- Mya, Mya !

La nommée ouvrit difficilement ses yeux, pour les refermer immédiatement à cause de la lumière.

- Jacob, laisse-moi dormir.

- J'aimerais bien mais tu as des courses à faire, de plus c'est à moi de t'emmener. Déclara homme en se reculant du lit pour allait s'assoir contre le siège du bureau.

- Pardon ! C'est toi ? S'exclama Mya en se redressant croyant à une blague.

Le Duc se redressa du fauteuil arborant un rictus moqueur. - Hum ... oui, tu n'as pas de problème avec ça ?

- Jacob, tu ne peux pas faire comme si de rien n'était. On s'ait quitter, il y a trois ans, je pense que le mieux, c'est d'avoir ...

Tel un toro près à s'élancer sur un ennemi, Jacob se leva pour s'assoir face à Mya. Ses yeux lançaient des éclairs à sa femme, la faisant trembler de peur.

- Tu m'as quitter, je n'ai pas dit que je ne ferait rien pour te récupérer. Ta place n'est pas en France mais à Keendor, je ne lâche jamais ce qui m'appartient. J'espère que tu as compris, sur ce, je t'attends au salon.

Sans plus attendre, il quitta la chambre en furie claquant la porte ce qui fit trembler la maison.

- Génial. Soupira la blonde se frottant les tempes.

Quelques minutes plus tard, tous deux étaient dans la série sept, seul le bruit du moteur comblait le silence. La tête posait contre la vitre, Mya redécouvrait la capitale après trois ans. Son cœur était serré, elle reconnaissait avoir été trop brusque. Alors elle prit son courage à deux mains et commença un monologue sans pour autant le regarder.

- Pardonne-moi, j'ai été trop brusque et sèche. Je n'aurais pas dû te parler sur ce ton. Je ne sais même pas ce que je veux. D'un coup je veux être près de toi puis soudain je me souviens de ton abandon alors je capitule.

Quelques larmes de douleurs s'échappèrent de ses yeux pour venir faire leur chemins sur ses joues.

Jacob jetait de petits coups d'oeil à sa passagère, celle-ci pleurait à chaudes larmes. Il jura avant de se garer sur le bas côté. Il se saisit avec douceur de son visage aux traits si fins, ses yeux d'une beauté inégalable étaient terne sans aucune brillance.

- Mya !

Le Duc posa son visage contre sa veste crème. Puis lui embrassa ses cheveux qui sentait une odeur d'oranger. Il enroula ses bras autour de corps tremblant de la belle blonde.

- On agit tout deux comme des bêtes, laissons la temps s'occuper de nous. Lui murmura Jacob.

Il reprit la conduite dans une atmosphère plus calme sans éclaire près à exploser. En la veille de Noël, des bouchons se créaient un peu partout. Les derniers chiffres achats se faisaient dans la précipitation oubliant parfois le code de la route. Mais enfin Jacob expert de la route, se gara juste en face d'une grande enseigne. Ils sortirent regards le monde de tous les côtés.

Mya se frotta les mains car le froid s'incrustait partout, elle réinstalla son bonnet à pompon contre ses oreilles. Quand à son mari, il se contentait de fermer le véhicule et de mettre que son épais manteau noir.

- Tu es prête ?

- Oui, allons-y.

Une foule les entourait dès leurs premiers pas dans la galerie marchande. Alors le Duc se saisit délicatement de la main gantée de sa femme. Cette dernière fut étonnée par se geste peu commun venant de Jacob. Elle leva son regard vers son visage captant ces yeux.

- Hum ... oui, qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t'il en arrêtant sa course entre les personnes.

Comme réponse elle leva leurs mains accrochés, toujours en gardant son contact avec les yeux.

- C'est pour ne pas te perdre, tu es tellement petite que j'ai peur que tu disparaisses. Il accompagna ces paroles avec un sourire vrai.

Elle lui rendit avant qu'ils ne continuèrent l'ascension pour atteindre le plus grand magasin.

- Tu n'as pas peur qu'on te reconnaisse ?

- Non, je suis avec toi donc je me sens tout puissant. Expliqua l'homme en serrant plus fermement sa main sans pour autant la regarder dans les yeux.


Chapitre cadeau pour vous faire plaisir 🎁
Gros bisous à vous et bonne soirée.

Retrouvailles en Angleterre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant