Chapitre 18

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- C'est ta mère qui m'a demandé de te donner cela. Elle a les mains dans la préparation du dîner. Lui expliqua Jacob en regardant sa femme vêtue d'un peignoir.

- Oh merci. Remercia-elle gênée du regard bouillant de l'homme sur son seule habit.

Il s'approcha de sa femme qui tenait serrée contre elle la petite qui suçait son pouce calmement. Il posa les vêtements sur la commode près du lit puis se mit face à elles.

- Veux-tu que je l'habille dans la salle de bain. Demanda-t'il d'une voix maitrisée essayant de ne pas se jeter sur cette femme aux formes bien placés.

- Oui, c'est gentil de me le proposer.

Alors récupérant l'enfant puis la jolie robe bleu nuit que sa belle-mère venait de lui donner, Jacob alla dans la pièce adjacente. Il mit une couche à la petite qui se laissait faire malgré son inexpérience. Il se laissa rêver de le faire avec ces enfants qu'il aurait peut-être un jour. Ensuite il mit la belle robe couleur roi, lui rappelant immédiatement celle qu'avait porté sa séduisante épouse au bal.

Il admira son travail quand l'enfant se mit debout sur le carrelage blanc du sol. Puis il s'accroupit observant l'enfant jouer avec un noeud cousue sur la ceinture du vêtement.

- Pas mal pour un débutant, tu en penses quoi ?

Anita releva ces yeux bleu profond puis sans aucune explication lui fit un sourire. Il la saisit par la taille avant de lui embrasser la joue puis de lui murmurer comme un secret. - Je vais tout faire pour avoir un bout de chou comme toi !

Puis sans plus attendre il ouvrit la porte oubliant ses manières de gentleman. Ce qu'il le vit le pétrifia, ses yeux sombres devinrent des flammes de désir. Puis instinctivement il posa sa main contre les yeux du bébé qui n'avait pas loupé une miette.

Mya était devant son armoire seulement vêtue d'un soutien-gorge et d'un shorty. Elle avait les talons surélevés pour attraper une boite rose. Elle n'avait pas entendu Jacob revenir avec sa nièce dans les bras. Et sursauta quand celui-ci se racla la gorge, essayant de contrôler son envie d'elle. Tous ses muscles étaient tendues au point où il dut lâché Anita pour ne pas qu'elle ai la moindre douleur.

- Pour l'amour du ciel, couvre-toi avant que je ne puisse me contrôler.

L'interpellée se retourna aussitôt les yeux en sphère. Elle essaya de cacher sa poitrine qui débordé du fine dentelle bleu.

- Je l'ai déjà vue des centaines de fois, j'y ai  même goutté alors pas la peine de la cacher. Expliqua-t'il en ce forçant à la regarder dans les yeux sous peine de la faire paniquer. Sentant une atmosphère chargée de sexe, Jacob réussit à faire sortir l'enfant qui jouit avec Lucky.
Ensuite il se plaça juste en face de la jeune femme et se baissa pour venir à sa hauteur. Puis il avançait vers son visage puis d'une pression l'invita à continuer son chemin jusqu'à appliquer ses lèvres contres les siennes si douces. Elle ne refusa pas son baiser et y répondît même aussitôt laissant échapper un sourire victorieux à Jacob. Il sentit les bras de sa femme l'entourés avec force ayant pour signification: qu'elle refusait un nouvel abandon.

Alors il saisit sa gorge pour dévier son baiser sur sa mâchoire puis continuant son chemin jusqu'à son épaule où il y entra ses dents. La jeune femme soupira une plainte en basculant sa corps vers son armoire. Il se détacha d'elle la laissant en flamme ainsi que lui-même.

- Je vais te faire découvrir le mot retrouvailles se soir, ma belle. Pour l'instant je te laisse t'habiller, avant que je ne résiste pas à ses dentelles qui me détruisent déjà.

Sans en dire plus, l'homme se retira allant dans la salle de bain commune de l'étage pour faire une rapide douche.

Une heure plus tard, tous étaient rassemblés autour de la table du salon. Les enfants picoraient des gâteaux apéritifs laissant aux adultes l'alcool.

- Alors vous comptez retourner chez vous demain ? Questionna Franck Witwold à l'égard des hommes présents.

C'est Alexander qui répondît au nom de lui ainsi que son frère aîné. - He bien nous pensons vous quittez vers huit heures si cela ne vous déranges pas, évidemment.

- Non, voyons rester jusqu'à treize heures vous passerez Noel avec nous au lieu que vous soyez sur route. Déclara Lise un sourire maternel sur les lèvres. - Et puis votre mère le passe chez ses frères et soeurs, donc vous le passerez avec personne. Alors j'insiste.

- Comment le savez-vous madame. Demanda surpris Jacob qui n'était pas moins heureux de cette proposition.

- Nous avons bavardé avec Alexander et Molly, et il m'a expliqué pour vous.

- Et bien j'accepte, si cela ne vous oblige pas à faire d'autres courses. Exprima calmement Jacob en regardant sa voisine de chaise.

Le belle blonde ignora son regard pour regarder s'amuser ses neveux. Elle ne remarqua pas que sa mère appela Molly et qu'elles allèrent discuter à l'abris des oreilles dans le bureau. Puis Molly confirma qu'elle le dirait à Alexander avant que toutes deux reprirent leurs places. Seul Alexander avait remarqué leurs aller et retour, il semblait soucieux.

- Je t'expliquerai la haut. Lui chuchota-t'elle au creux de l'oreille.

Le dîner fut un régal pour les papilles de chacun. Le ventre bien remplit, Mya accompagné de Molly se proposèrent pour aider la maîtresse de maison à la vaisselle.

- Non c'est gentil à vous, mais allez-vous couché, demain sera une longue journée pour nous. Elle fit un clin d'œil discret à la belle rousse qui sourit en retour.

- D'accord. Répondit Molly en emportant par le bras sa meilleure amie.

Elles allèrent à l'étage silencieusement.

- Passe une bonne nuit. Salua Molly en baillant de fatigue.

- Toi aussi d'ailleurs Alexander dors où ?

- Il dors sur le clic-clac dans ma chambre, enfin celle de ta soeur. Expliqua la belle rousse en jetant un regard à la porte parme.

- Sois prudente avec lui mais je ne me fais pas trop de soucis à votre sujet. Informa malicieusement Mya avant de la quitter.

Elle aperçut Jacob face à la fenêtre, il semblait perdue dans ces pensées les plus secrètes. Ayant une envie soudaine de le sentir contre elle, la jeune femme s'approcha et entoura ces anches de ses bras.

- Tu vas bien ? Murmura-t'elle en plaçant sa joue contre son dos.

- Oui maintenant que tu es avec moi. Confia-t'il en se retournant vers la femme à ces côtés.

En un geste elle se retrouva dans les airs la tête contre la sienne.

- Je vais fermer la lumière et seule la lune nous éclairera comme notre première fois, ma beauté divine.

Retrouvailles en Angleterre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant