Retrouvailles en Angleterre

Chapitre 25

La valise, la cage de transport pour son mini-fauve furent installés peu de temps après sa requête au près de son mari.

Ce dernier dévasté avait quitté la chambre d'un pas calme. Mais une profonde entraille s'élargissait dans son cœur au fur et à mesure qui s'éloignait de cette pièce, leur chambre. Il alla dans son bureau se mettre à son travail ignorant les regards inquiets de ses employés.

L'homme magna les chiffres et les nombres de ses entreprises, observant la bourse familiale augmenter grâce au travail fourni par son frère et lui. Malheureusement il avait le sentiment de ne pas avoir fait assez bien les choses pour sa femme. Les années l'avait rendue méfiante envers beaucoup de monde mais surtout lui. Il s'avait qu'en se consacrant à son travail, il l'avait perdu pourtant il avait toujours réussi ce qu'il faisait alors il avait eut l'orgueil de penser la récupérer en quelques jours.

Mais cela ne s'était pas passé comme cela, elle avait bien voulu se détendre à ses côtés. Et malgré leurs rapprochements, leur complicité ensemble elle ne lui laissait toujours pas la clé pour entrer à nouveau dans son monde; surtout dans son coeur abattu et solitaire.

C'était avec rage, que Jacob ferma l'écran de son ordinateur fissurant Elle  par la même occasion celui-ci par sa colère. Il se leva d'un geste brusque faisant reculer son siège en cuir de nombreux centimètres. Puis ayant une impression d'être enfermé dans une prison où il ne voyait pas son avenir sans sa douce. Il quitta sa propriété pour aller se réfugier dans un appartement de la ville voisine, Strowester (rappel ville inventé).

Pendant ce temps Mya avait rejoignit sa belle-sœur dans un petit salon privé. Elle écoutait les nombreuses anecdotes que lui compter Sarah sur les nombreux vendeurs à qui elle avait eu recours.
Mais la belle blonde avait le regard vide en observant l'immense housse cachant évidemment la robe de la brune.

- Mya ! Grogna Sarah en lui prenant son poignet. - Qui à t'il, tu ne m'écoutes pas depuis le début ?!

- Désolé, je suis fatiguée. Mentit-elle en mimant un bâillement imaginaire.

- Bien dans se cas je vais vite te montrer l'oeuvre d'un couturier de Strowester. Comme cela est drôle j'ai visitée les plus grandes villes du monde pendant des jours et des jours pour finalement n'en trouver aucune qui me plaisait. Puis vendredi en allant me promener près des boutiques pour la décoration, un magasin de mariage était juste en face de moi. En quelques minutes des dizaines de robes magnifiques étaient entassées. Puis sur un mannequin je l'ai aperçue, brillant par sa beauté. Je n'en dis pas plus regarde cette merveille.

Accompagnant ces gestes à la paroles, la petite soeur de Jacob ouvrit la fermeture avec une infinie délicatesse. Puis en fit sortir une grande robe faite en dentelle. Les manches étaient transparentes laissant paraître la dentelle recouvrant les épaules. Le bustier était fait intégralement de fine dentelle ainsi que de strass blanc. Quand au reste de la robe fait de tulles blancs opaques et de quelques broderies de dentelles descendre jusqu'à terre.

- Elle est majestueuse cette robe. Admit Mya en faisant glisser ses doigts contre le jupon de tulles. - Tu seras ravissante dedans, il me tarde de te voir avec.

- Tiens d'ailleurs ! S'écria la belle brune en s'élançant vers un buffet à l'écart et en revenant munit d'un feuille plié. - Je voudrais que tu puisses préparer une pièce montée pour le soir avant l'ouverture du bal.

De son index parfaitement bien entretenu, elle montra les différentes parties et formes qu'elle souhaitait pour le gâteau final.

- Bien, je vais faire venir tous les produits pour avoir le temps de faire ça tôt la matin. Lui expliqua la pâtissière en prenant un costume insensible.

- Le mariage commence à treize heures, ne sois pas trop fatiguée, je veux que tu profite de ce temps ! Et d'ailleurs quand repars-tu ?

- Je ne compte pas m'éterniser à la fête, je suis désolée mais je repars vers minuit. J'ai le ferry à prendre vers cinq heures et tu sais qu'il fait parfois plusieurs heures d'attente pour pouvoir entrer dans le bateau.

Il y eut un silence dans la pièce où seules les respirations le cassaient. Puis la Duchesse comme pour se justifier se mit debout un sourire crispé peignait sur ses lèvres. - De toute façon cela fait déjà beaucoup de temps que je suis ici. Ma boutique est fermée depuis une trop grande période.

Puis s'en attendre son reste elle quitta la pièce mais pas assez vite pour ne pas entendre la phrase de Sarah. - Tu ne prends plus de vacances depuis trois ans, c'est Molly qui le l'a raconté.

La jeune femme ignora la réplique pour aller se précipiter dans la première chambre qui l'avait accueilli à son arrivée.