Retrouvailles en Angleterre

Chapitre 7

L'homme rangea ses grandes mains rigoureuses dans les poches d'un long manteau sombre. Avec une grâce que seul lui avait, il s'approcha de la table, accrochant ses yeux emeralds aux iris azurs de la jeune femme.
Mya le voyait venir vers elle, devant de plus en plus pétrifiée elle cherchait à contrôler ses émotions déjà divulguées au Duc.
Celui-ci avait une taille avoisinant les deux mètres et près de quatre-vingt-dix kilos de muscles. Son visage pint avec tous les dons du ciel, était apprécié des femmes et particulièrement par la sienne, il portait un nez concave ainsi qu'une bouche fine comportant des dents droites et soigneusement blanches. Sa mâchoire carré marquée par une barbe entretenue et bien sombre, accentuant la froideur de son visage. Quand à ces cheveux charbons coiffé avec minutie, ils avaient une texture des plus douces contrastant avec le personnage rude.
Mya se mit un coup de pied moralement désireuse de reprendre son esprit trop curieux à son goût. Alors elle détourna ses yeux de cet homme majestueux pour l'ignorait, espérant de tout son être que le serveur arriva à cet instant.

Malheureusement sa requête ne se fit pas exaucé, collé à son siège tel un escargot à sa salade, elle se sentit perdue, s'insultant de ne pas avoir les forces de décamper. Et bientôt elle fut prit au piège maléfique de son compagnon, il avait collé son bassin au dossier du siège Louis XVI.

La pâtissière avala difficilement sa salive essayant de garder son calme n'était pas tache facile quand un hulk respirait fortement dans votre dos. Elle sentit un doigt frôlait sa nuque nude, redressant automatiquement tous ses poils présent cette surface.

- On se retrouve ici, comme la première fois. Cracha-t'il avec une rancoeur non dissimulé. - Te souviens-tu au moins ? Tu sais c'est quand tu devais attendre ma mère ici pour lui apporter des religieuses ? Et que je suis apparu voulant te faire déguerpir, d'ailleurs j'aurais dû le faire au lieu d'écouter ma mère !

Mya ne reconnut pas son mari tant de méchanceté ne lui était pas habituel dans le passé, il était toujours froid mais pas aussi grinçant. Elle retint des larmes de désespoir, en même temps à quoi s'attendait-elle ? Qu'il l'accueil avec des roses ? Après qu'elle soit partie sans donner la destination !

- En plus, tu ne laisses qu'une lettre ... Siffla Jacob accordant qu'il était inhumain de s'adresser à cette beauté fragile comme il le faisait.

Ne supportant plus son ton cruel, Mya se retournant à moitié vers lui avant de basculer sa tête en arrière pour plonger ses yeux dans le vert de son conjoint.

- Tous cela est de ta faute, tu le sais, alors si tu es là pour te défouler de ton travail, va faire une bonne partie de jambe en l'airs puis reviens discuter !

Sa répartie ne cassa pas Jacob comme elle aurait aimé mais fit même le contraire lui provoquant un rire sadique. - Je suis un homme loyal, je n'ai pas besoin de cela pour me détendre. Il s'écarta de de l'anglaise puis alla s'assoir sur le siège au bout de la table, sa place de Duc. De sa place il ne se gêna pas pour dévisager la perle qui évitait son regard.
Ses cheveux étaient redressés en un élégant chignon noué par un tissus bi-colore, les yeux bleu azurs si envoûtant regarder droit devant sans lui porter la moindre attention. Quand à ses lèvres, Jacob préférait ne pas les observer de peur de tomber dans la tentation.

Il remit son masque de l'indifférence pour s'adresser à elle. - Tu as carte libre pour faire les gâteaux que ma sœur veut soit juste dans le thème "Amour Fou".

Puis sans plus rien ajouter il prit un journal poser sur la table, puis commença sa lecture surveillant du coin de l'oeil sa femme qui ne s'occupait plus de sa présence.

Deux serveurs vinrent enfin apporter deux plateaux comportant les petits-déjeuners, se fut donc soulagé que Mya commença à manger oubliant son mari, qui retenait un rire en la voyant avaler en mâchant un minimum.

- Ne t'étouffe pas, je devrais te faire la manœuvre d'Heimlich, je te laisserai bien mourrir mais je n'ai pas envie d'avoir un mort sur la conscience. Lui souffla Jacob dans le plus grand des calme, en manquant de faire recracher sur le blanc casser de la nape, la nourriture engloutit par Mya.

Elle se tourna vers l'homme âgé de trente trois ans et le fusilla du regard. - Tu es un ...

Sans lui laisser le temp de terminer sa phrase, il la coupa en enfonçant ses yeux dans les siens. - Chut ! Tu pourrais abimer ta belle bouche avec des insultes !

- Va te faire voir, Jacob Keendor ! Articula Mya en quittant la table, énervée par le comportement hautain de l'homme qu'elle avait aimé.

Sans plus attendre elle se retira mais avant qu'elle ne ferma entièrement la porte, elle entendit. - Ce n'est que partie reporté Mya Keendor !