Retrouvailles en Angleterre

Chapitre 23

Lundi 29 décembre

Mya et Jacob repartirent au château de Keendor de bonne heure. Laissant les parents de la jeune femme s'occupaient des enfants, car ils étaient rentrés la veille.

Il était sept heures quand la jeune femme fit un dernier adieu à ses parents cloîtrés derrière la fenêtre de la cuisine.

La nuit était encore présente mais cela n'embêta absolument pas le Duc. Ce dernier réfléchissait tout en gardant sa concentration sur la route. Ces jours où ils avaient retrouvé une certaine complicité entre eux, lui avait manquer pendant ces quatre années. Ces caresses, sa peau, son parfum, ces yeux, tous lui avait manqué. Il s'avait qu'il lui restait peu de temps s'il voulait la garder près de lui avant que tous soit réellement fini.

- A quoi penses-tu. La coupa la principal intéressée en le regardant de son regard bleu devenu sombre par la nuit.

- De nous ? Déclara-t'il sans lui mentir.

Il lui jeta un regard pour la voir poser son visage contre sa fenêtre de gauche. Elle ne réagit pas comme si cela était normale. Pourtant dans son fort intérieure, elle aussi ce posait des questions concernant la suite de leur histoire si cela pouvait s'appeler comme ça.

- Ha !

Un long silence faisant passer les minutes, s'installa dans le véhicule. Aucun semblait vouloir le briser malgré les questions qui flottaient dans l'air.
Au bout d'un certain temp, Jacob prit la fine main de sa femme sans pour autant quitter le bitume des yeux. Il posa leurs mains lier sur sa cuisse à lui.

Quand le tissus du pantalon vint en contact avec sa main, Mya se sentit défaillir. Une larme solitaire vint à perler contre sa peau, laissant toute sa souffrance se lâcher au grand jour. Elle qui cachait si bien son mal-être d'être séparée de celui qu'elle aimait, ce laissait aller à une profonde tristesse.

Nerveusement elle tourna son visage vers la vitre pour cacher sa goutte salée, qui pourrait transmettre ses émotions à son voisin. A aucun moment elle l'effaça, la laissant descendre jusqu'à son menton où elle sécha.

Malgré ses efforts pour s'endormir Morphée semblait la refuser. Alors vaincu, elle regarda le soleil pointer son nez, laissant des nuances orangés et bleues percer le ciel.

- Qu'as-tu pensé de ces jours ensembles ? Entendit-elle de son chauffeur.

- Hum ... Et bien je dirai enrichissant. Répondit-elle sans vraiment être sûre de l'adjectif utilisé.

- Et pourquoi cela ? Insista-t'il en lui jetant une œillade sombre.

Cette fois la jeune femme mit plus de temp à lui répondre. Tout lui avait montré un homme différent, qui avait changé mais avait-t'il vraiment changé ou est-ce un masque. Elle redoutait une façade en papier mâché construite de toute pièce. Bien sûr chaque moment réuni avait été un délice. Son corps appelait le sien sans arrêt, son parfum si masculin sentant une partie mystérieuse. Ses yeux reflétant son côté si sombre l'attiraient encore d'avantage qu'a son premier regard. Sa barbe entretenu pour souligner ses traits viril, la laisser chancelante quand elle l'effleurait. Tout chez lui était un supplice pour lui résister.

- He bien ... tu es un homme ... comme à nos début si on peut dire et je dois dire préférer cet homme là.

Elle dut se mordre la langue pour ne pas rajouter: « c'est lui que je veux pour élever mes enfants. »

Il lâcha sa main pour frotter son pousse contre sa barbe, un sourire naquît éblouissant son visage. Une lueur d'espoir fit surface dans les profondeurs de son coeur. Heureux il fit vrombir son moteur sur l'autoroute lâchant les chevaux sous le capot. Il n'y avait pas âme qui vive sur la voie, il laissa l'aiguille montait proche des deux cents kilomètres/heure. Un sentiment de légèreté flotté dans la série sept.

- Je ne te décevrait pas, sois en sûre ! Promit-il en lui reprenant sa main droite, qu'il embrassa.

Mya lui sourit avec sincérité portant un regard à leurs mains unis à nouveau contre sa cuisse ferme.

- Je te fais confiance, ne me déçoit pas. Lui murmura la jeune femme n'étant même pas certaine qu'il ai entendu mais bien sûr rien n'échappait aux oreilles de Jacob.

- Fais moi confiance, ma belle !

Elle se laissa transporter part le bruit du moteur et fini par s'endormir le front contre la fenêtre.