Chapitre 12

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Les salutations étaient terminées, chacun des convives vaquait dans les groupes de personnes parlant tantôt à Jean ensuite à Paul puis à Jacques.

Mya suivait son mari comme il lui avait dit. Elle s'ennuyait à mourir entre les accolades, les sourires de façade, les discutions parlant des tissus, du temps, de la mode ...

- N'est-ce pas chérie ?

Elle releva son doux visage vers la voix de Jacob, son regard reflétait l'incompréhension. Elle n'avait absolument pas suivit la conversation et penser même plus aux personnes environnantes.

- Je ... nous ... exc ... hum ... En effet, je suis tout à fait d'accord.

Le vieil homme d'affaire qui tenait une discussion des plus ennuyeuse, plissa les yeux comprenant pas le bégaiement soudain de la Duchesse.

- Madame la Duchesse, allez-vous bien ?

- Oui, oui ne vous inquiétez pas. Elle se tourna vers son époux et lui parla en ignorant le regard paternel de l'interlocuteur. - Je vais prendre un rafraîchissement, il fait chaud.

Jacob l'examina rapide du regard puis approuva en un signe de tête. - Entendu.

Elle retira sa main emprisonnée contre l'avant bras du trentenaire. Puis elle serpenta entre les invités tous occupés à bavarder avec entrain de chose mondaine. Mya commencerait à se sentir fatigué, la chaleur de la salle commencer à devenir étouffante et toutes Les odeurs de parfums mélangés devenaient toxique pour ses poumons. Elle s'avança jusqu'au bar improvisée, en titubant légèrement.

- Pourrait-je avoir une verre frais, s'il vous plais.

Une serveuse dans la vingtaine lui tendit une flûte portant un liquide jaunâtre. Et sans s'attarder avec la Duchesse, la brunette partit vers des personnes un plateau en main.

Seule au milieu d'une centaine de personnes, elle se sentait étouffée. C'était donc d'un pas rapide qu'elle alla ouvrit une porte fenêtre menant à la terrasse vide.

Le changement de température fut immédiat, malgré l'hiver, la pâtissière marcha tranquillement jusqu'à la rambarde de pierre pour s'y tenir. L'air frais lui fit un bien fou, mais la fatigue de la journée revint en force. Ses yeux bleus commençaient à vouloir se reposer, elle fit un dur effort pour les laissaient ouvert. Elle but ensuite la flûte qui comportait du champagne. En quelques instants seulement, Mya sentit sa tête tournée manquant de chuter elle se raccrocha de justesse à la balustrade.

- Mya, ça va ?

Jacob qui venait d'arriver, accourut au devant de la jeune femme. Il avait juste aperçut son moment de faiblesse.

La pâtissière ferma les yeux en inspirants des bouffés d'airs frais. Puis elle les rouvrit pour se trouver à quelques centimètres du visage de son mari. Pour une fois elle put lire de l'inquiétude envers elle.

- Oui, oui je suis simplement fatigué.

Elle s'écarta de lui se sentant minuscule face à la stature des plus impressionnante. Elle glissa une de ses mèches blondes derrière son oreille, puis elle porta son attention vers la salle comble.

- Mya je te connais mieux que quiconque, qu'est-ce tu as ?

L'anglaise reporta son attention sur l'homme à ses côtés, grâce à la faible lumière venant des fenêtres, elle ne voyait presque qu'une ombre.

- Je te promet, je suis juste fatiguée.

Septique Jacob fit un pas en avant, collant son torse contre le petit corps de son épouse. Il lui prit délicatement les mains, et les cacha presque dans ses fermes poignes.
Cette dernière remarqua une transformation au niveau de son regard habituellement si froid. Elle se laissa faire sans pour autant ne pas ressentir une certaine nervosité.

- Écoute, je suis désolé pour ce matin, j'étais en rogne à cause d'une affaire à l'entreprise. Maman ne m'en avait pas parlé et je l'ai découvert ce matin. Tu as été au mauvais endroit, au mauvais moment.

Il resserra les fins doigts de Mya en les cachants complètement, m'étant une intensité dans son regard qui surprit la jeune femme.
- Pardonne-moi.

Sans se faire prier, elle lui sourit faiblement en hochant la tête. - Tu es pardonné.

Avec une infinie douceur, il se pencha pour lui embrasser son front. En quelque sorte il marquait son territoire, tout en profitant de la douceur de sa peau.
Se geste plutôt anodin pour un couple, mit la Duchesse dans un état d'extase face à son mari.

- Tu es glacée, rentrons.

Sans attendre une quelconque réponse, il l'entoura d'un bras qu'il plaça dans son dos.

A peine furent-ils rentré, qu'on les regardait comme des bêtes de foire. Tous les regards étaient portaient sur leurs personnes. Aucun détail n'échappait aux commères, qui jacassaient entre elles en jetant des regard envieux à la blonde planté au coté du Duc.

L'homme conduisît la belle anglaise au milieu de la salle, aucun bruit n'était perceptible si ce n'était les talons de Mya claquant le marbre. Puis il s'arrêta entrainant la jeune femme à l'imiter.

Elle observait Jacob se mettre face à elle, son regard sombre presque haineux semblait l'attirer comme un aimant. Les muscles de sa sombre mâchoire étaient tendus presque près à mordre. Pourtant il avait dans sa paume, la main cacher de Mya.

Les violonistes commencèrent un morceau de Vivaldi « Les quatre saisons- L'été ». Revenant presque à la vie, le Duc saisit doucement la taille de sa femme puis sa main. Mya était terrorisée à l'idée de valser, plus de trois ans sans avoir pratiqué cette danse. Doucement le sombre homme, la fit tournoyer sous les regards d'une assemblée conquise. La belle, retrouva ses acquis et prit du plaisir à valser au côté de son époux.

Un cercle d'admirateurs c'était formé pour voir le couple danser gracieusement sur une musique rythmé.

Quand enfin la musique prit fin, les personnes furent invités à danser sur la piste réservée à cet effet.

- Tu danses toujours aussi bien qu'avant. Lui murmura Jacob en prenant un ton sensuel.

Sa femme redressa son doux visage vers le sien, son parfum qu'elle connaissait que trop bien, s'installa dans ses narines.

- Tu devrais arrêter de me complimenter, cela me gêne et en plus c'est très bizarre.

L'homme fut un assez étonné par ces paroles, il plissa les yeux tout en fronçant les sourcils. - Comment cela ?

- Jacob, souviens-toi pendant un an, tu m'as délaissé. Nous vivions séparé, tu ne m'adressais plus la parole ou très rarement, tu sais comment je l'ai vécu ? Réfléch...

Une forte douleur au crâne la fit stoppé alarmant immédiatement son cavalier qui arrêta tout geste. Elle fit une grimace puis ferma un bref instant les yeux.

- C'était quoi ça ? Lui demanda-t'il en penchant son visage vers elle.

- Rien, je suis un peu fatiguée de cette journée et puis il fait chaud. Non mais c'est rien, aller continuons. Pour assurer ces dires elle lui sourit gentiment.

Jacob était septique mais il ne dit rien ne voulant pas l'agacer. Ils continuèrent à tournoyer entre les couples de danseurs, qui avaient évidemment assisté à la scène avec des yeux tous curieux.

Mya se sentait de plus en plus mal, ses pieds devenaient lourds. Une chaleur suffocante commencée à l'étouffer petit à petit, elle sentait une fine pellicule de sueur glisser dans son dos. Et ses oreilles bourdonnaient, elle leva son regard vers le Duc qui semblait perdu dans ces pensées. D'une petite voix faible, elle s'entendit dire. - Jacob.

Puis elle se sentit glisser.

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Merci à toi ceux qui me suive depuis le début un gros bisou à vous ❣️

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