Chapitre 5

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Le groupe de femmes franchissait les portes menant à des salons, salles de jeux, les couloirs, ... pour que finalement madame Keendor-Conndreave s'arrêta sans crier gare manquant de créer une collision avec les jeunes femmes la suivant. Mya reconnaissait les lieux mais cela lui remémora le temps où elle-même se perdait étant parfois obligé d'appeler son époux le dérangeant de son précieux emplois du temps.

- Molly, je vous propose de dormir dans la chambre argenté et toi, Mya dans la chambre d'en face ...

- La bleuet. Termina la concernée en coupant la phrase commencée par la plus âgée qui ne la releva pas son audace.

- En effet, tu l'as connait parfaitement. Bon mes chères, vu l'état de fatigue qui se lit sur vos visages, je vais vous faire apporter le diner ainsi que vos biens.

Sans plus attendre elles se souhaitèrent "une bonne nuit de repos" sans prolongation puis chacun alla à ces occupations. Mya ouvrit la porte peinte du même blanc présent dans le hall, des moulures de lierres dorées entouraient la porte exactement, les mêmes motifs sur toutes les portes. Sans vraiment apporter de l'importance ses details n'ayant pas changé, elle entra en prenant soin de refermer son nouveau chez-soi. Puis se retournant elle tomba sur la chambre, qu'elle avait habitée pendant quelques temps, rien n'avait vraiment changé si ce n'est les fleurs de lys présent sur la rambarde de la cheminée. Le mobilier était resté intacte ainsi que la couleur principale le bleu/violet.

Un lit matelassé de l'époque Louis XV faisait face à une baie-vitrée donnant sur un magnifique bassin, d'épais rideaux de velours empêchaient à moitié la luminosité déjà basse en raison de la saison, de pénétrer dans la pièce. Une table recouverte d'une nappe crème, brodée à la mains avait été disposé à gauche du lit, des chaises datant de la même époque l'entouré. Une banquette s'accordant au style de la chambre faisait face à la belle cheminée en granit clair. Pour donner plus d'intimité, quelques petits rangements d'époque garnissaient la pièce, tablettes en noisetiers, un bureau en chêne, ...

Un miaulement des plus expressifs se fit entendre provenant de la cage de Lucky, le félin de salon souhaitait sûrement quitter sa prison. Mya s'exécuta, elle se baissa puis ouvrit la grille sous le regard impatient de son animal gris. La blonde le prit doucement dans ses bras, le chat ne râla plus mais s'intéressait aux odeurs inhabituels. Le nez rebroussé, les paupières grandes ouvertes, l'animal était près à bondir sur un objet, malheureusement pour lui, sa maîtresse le tenait fermement contre son coeur essayant de retrouver des forces en respirant dans le cou de son animal. Cela pouvait paraitre bizarre, mais quoi qu'il en soit, cela la rassurait et lui redonnait de l'énergie pour la suite.

Cette boule de poils qui lui avait été offerte part Jacob, un an avant qu'elle ne décida de partir pour la France, malgré que son père soit de Nice, elle préféra la capitale des lumière avec son ambiance, sa romance, son beauté, ... Cela la changea de son enfance à Londres puis ensuite de sa vie de couple au château de Keendor.
Ces souvenirs revenant de leurs caches embrouillèrent son cerveau et comblèrent de tristesse la jeune femme. D'un doigt elle écrasa une larme, sentant une multitude de suivantes arrivaient au galop contre ses paupières.

- Je dois rester forte, ce n'est l'histoire que d'une semaine ! Se dit-elle pour elle-même même si elle n'y croyait pas vraiment. - Bon ... mon minou, je t'aime mais une bonne douche m'attend.

Le chat gris pas le moindre du monde téméraire à quitter les bras de sa maîtresse, ferma les yeux miaulant doucement. Mya habituait à se que son Lucky soit toujours dans ses jambes, l'ignora en le posant au sol puis elle se réfugia dans la salle de bain. Cette pièce était dans le même style que la chambre, le lavabo sculpté dans un marbre gris, un grand miroir reflétait tous les objets présents ainsi que la blonde qui se déshabillai proche d'une ancienne baignoire à pied en céramique.

Elle s'assit nue contre la partie froide et lisse du rebord, puis alluma une poire en laiton cela créait un contraste entre ancien et moderne. Bientôt la grande fenêtre de la salle de bain, se retrouva inondé d'une épaisse buée. La blonde, contrairement à des centaines de personnes, ne fantasmait pas sur l'eau décrassant son corp fatigué. Et trouvait cela plutôt ironique que des écrivains tournait des phrases pour juste une action de nettoyage. D'ailleurs elle n'aimait pas particulièrement être sous l'eau ou bien dedans.

C'est donc propre comme un sou-neuf que la jeune pâtissière s'extirpa de la "coquille" que créer la baignoire. Elle attrapa un peignoir posé sur l'étagère en acajou, qu'elle s'empressa d'enfiler pour garder la chaleur et surtout se sécher. L'anglaise laissa ses yeux se promener sur le meuble comportant, des dizaines et dizaines objets pour le corp, une onomatopée ne put être évité.
- Oh ... Il ne se moque pas de leurs invités !

Des flacons de différentes grandes marques y figuraient, pour les cheveux, le corps, la bouche, le nez ... Elle se saisit du premier lui tombant sous la main, une huile essentielle pour faire un masque au visage. Ses yeux s'écarquillaient quand une longue liste de produits chimiques, au dos de la bouteille de verre rencontra ses iris.

- Ils ont crut sérieusement qu'on allait s'appliquer un amas de chimie sur le visage ?!

Son visage fit une expression de dégoût avant qu'elle ne reposa le flacons, se promettant d'éviter cette marque de luxe.

Mya retourna dans la chambre lui ayant était prêtée et remarqua immédiatement que sa valise avait été amené ainsi qu'une litière, deux gamelles pour chat ... vide évidemment mon gros glouton n'avait pas pu résister à l'appelle de la sagesse, puis sur la table un plateau garnie de nourriture.
Sans plus tarder, la jeune femme se jeta sur le poulet aux pruneaux sous le regard envieux de son chat allongé sur le lit.

Malicieusement le mini félin s'approcha de la jeune femme, attendant son approbation pour venir déguster avec elle. Mais celle-ci ignora toutes ces lamentions préférant nourrir son estomac vide, il comprit rapidement qu'il n'obtiendrai rien, c'est donc grincheux qu'il retourna se mettre en boule sur le drap attendant tout de même un signe affirmatif chez sa maitresse.

Mais vingt minutes plus tard l'estomac comblé, les dents propres, elle se coucha entourant ses bras autour de son chat, comme chaque soir depuis trois ans en raison de son mari.

Retrouvailles en Angleterre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant