Y a des gens extrêmement réactifs parmi vous, et ces derniers ont pu apercevoir le début du chap a cause d'une maladresse de ma part, sorry j'ai publié le chapitre alors qu'il était pas du tout terminé bref, le voilà le vrai 😊
—Quelques semaines plus tard
Je ne peux m'empêcher de me ronger les ongles, comme le fait le stress avec moi. J'attends depuis une vingtaine de minutes dans un bar, la barista doit se demander ce que j'attends mais on change pas le habitudes d'une retardataire comme Sara. Elle va sûrement arriver, mais j'espère qu'entre-temps je ne vais pas me faire virer de la salle.
Je l'aperçois au bout de la rue, déambulant telle une furie dans ma direction. Ça m'arrache un sourire, elle me fait rire à courir dans tous les sens comme ça.
Je prends alors enfin place à une table, et la fixe durant la fin de son marathon.- Désolée du retard, j'ai eu un coup de fil à passer, s'excuse-t-elle en faisant bouger la table en s'asseyant.
-Pas grave, t'façon on a le temps il est que dix sept heures. Je t'ai attendue pour commander, hein.
- Cool, merci.Elle reprend son souffle quelques instants, tout en gardant le sourire et me regarde. Elle arrive presque à me transmettre un peu de sa bonne humeur d'ailleurs.
Je baisse le regard, fixant mes bras croisés. Je sens son regard empathique posé sur moi, mais j'ai pas forcément l'envie de m'y confronter. C'était sa meilleure amie, cependant moi, comprenez que je ne peux et ne veux pas parler au passé, c'est ma soeur. Je me dois de la protéger, même si elle a vingt cinq ans et moi trente deux, je dois veiller sur elle. Ça m'a bousillé le moral, cette histoire, je me suis sentie trahie, mais pour autant je ne vais pas l'abandonner car je suis sûre que c'est pas par ma faute qu'elle est partie.
J'ose enfin rencontrer le regard de Sara qui parle au serveur à ses côtés mais qui remarque directement que j'ai levé les yeux vers elle. Elle se stoppe alors dans son histoire, et me demande ce que je souhaite commander, avant de préciser qu'elle compte payer.
- Non, t'inquiète pas, on partage au moins.
- Pas question, j'suis arrivée en retard, j'me fais pardonner.
- Si ça te tient à cœur bah, écoute merci !Elle sourit et nous prenons commande.
Ses ongles tapent en rythme les uns après les autres sur la table bancale, et nous regardons toutes deux vers le lac. Un grand bateau traversant l'ancien glacier, laissant un lisse sillage de vaguelettes derrière lui attire particulièrement mon attention. J'me dis que Manon a pu traverser la Méditerranée, le pacifique, des continents entiers à l'heure qu'il est. Elle est en voyage permanent, sans personne sur qui compter. Et ça me fait d'autant plus flipper.- Bon, t'as des pistes ? finit par demander la jeune femme face à moi.
- J'ai du mal. Le monde, c'est vrai que c'est tellement minuscule qu'on sait déjà pas où chercher.
- Et votre famille, tu penses que c'est possible ?
- Pas trop, mais à vrai dire j'y avais seulement songé, j'ai pas essayé.Un malicieux sourire se forme sur son visage.
- Qu'est-ce que t'attends ?
Je lui réponds par la même expression que je ne la ferai pas patienter une minute de plus.
J'ouvre mon ordinateur et cherche à joindre ma famille. Partout, nous en avons à Nice, Paris, mais surtout en Autriche. Même si c'est tendu depuis que ma mère s'est embrouillé avec la sienne, je peux toujours essayer.- Ça t'est pas venu à l'idée de quand même tester ? fait remarquer Sara.
- Vois-tu, on ne parle plus à notre famille d'Autriche depuis bien longtemps et avec Manon la dernière fois qu'on y est allées, c'est pour l'enterrement du mari de ma tante, y a quatre ans. Et c'était tendu, j'ai failli me battre avec ma grand-mère pour te dire. Manon avait pris mon parti contrairement à tous les autres qui sont là que pour toucher l'héritage quand cette affreuse dame mourra, donc je doute qu'elle soit là bas.
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La rencontre {T. 3} (Réécrit)
FanficLa tranquillité est dévouée, on dirait. Ça cache quelque chose. J'ai le cerveau encore retourné face aux derniers événements, cependant, le pire va arriver, je m'y attends. La joie ne fait que surplomber une tristesse permanente. Et quand cette der...