Chapitre 28

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Il sonne minuit, la mort est à ma porte, elle toque de sa grande main, elle veut entrer, malgré les verrous qui nous séparent, eux aussi veulent céder à la pression du repos, la mort est un long sommeil qui ne demande qu'à nous accueillir telle une vieille amie venant de l'ombre.

Misérable, pitoyable, horrible, affreux, ignoble...

Non aucun de ces quelques mots ne prouvaient décrire la scène qui était devant mes yeux. Mon frère, le teint blafard, une anorexie prononcée, ne tenant pas debout au vue du fauteuil roulant dans lequel il siégeait, une barbe et des cheveux qui avait pousser, laissant voir sa manque d'hygiène.

Je m'approche doucement, de mon frère, non, ce n'est pas mon frère, ce n'est plus que l'ombre de lui-même, et actuellement, il était mort.

Son regard vide, il ne bouge pas, il ne prononce pas un mot, il ne me regard même pas, je me met à genou, je pose ma main sur son bras, et m'effondre à coté de lui. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, j'exprimais entre quelques sanglots ma tristesse par de simple désolé s'échappant de ma bouche.

Je me souvenais de cette époque, encore heureuse où, j'entendais à longueur de journée, ses blagues nuls, même ses réflexions me manquaient, je préférais voir mon frère me crier dessus, me haïr, de me dire que j'ai été stupide, mais non.

Tout ce que j'avais droit était le silence de mort qu'il laissait, l'odeur putride telle un corps en décomposition. Tout ce que je voyais était le mal, ce mal qui le rongeait de l'intérieur, elle était coucher sur ce lit, elle avait l'air en forme comparée à lui.

Je voulais lui hurler dessus, lui hurler combien il était stupide, combien je le détestais d'être comme ça, combien je voulais lui faire payer de me laisser voir ça, lui hurler qu'il était en vie, lui hurler qu'il respirais et qu'il devais vivre, je voulais le frapper pour qu'il se rende compte, qu'il ouvre les yeux, mais surtout qu'il arrête, qu'il arrête de se laisser mourir pour elle.

Tandis que je pleurais je sentis une main se poser sur mon dos, je lève la tête, mes yeux me piquaient due aux innombrables larmes versé. Je m'essuie les yeux et relève le regard vers la source de geste, lewis, il m'aide à me lever et me propose d'emmener mon frère à l'extérieur. Je le regarde, puis je redirige mon regard vers lewis et hoche de la tête.

Son état empire de jours en jours, lewis se place derrière le fauteuil mais je l'arrête, il me regarde, se décale, je prend place derrière et pose mes mains sur le les poignées, je commence à le pousser, aucune réaction, lewis ouvre la porte pour nous laisser passer, avec le fauteuil je m'engouffre dans le couloir, lewis referme la porte, les gardes nous inspecte rapidement du regard.

Il nous salue avant de se replacer devant la porte de métal. Je pousse alors le fauteuil jusqu'à l'ascenseur, il s'ouvre et nous montons dedans. Je réagis comme un automate, sans sentiments, de simples actions dictées par le cerveau, qui nous permettes de nous dirigés et d'effectuer des gestes sans que la réflexion neuronales n'interviennent dans cet équation.

Le bruit de l'ascenseur arrivant au rez de chaussée me fît reprendre mes esprits, les portes s'ouvrent, je me retrouve face à.... ma famille, ils me regardent, il est vrai que depuis ma dernière visite je ne les avaient pas vues, malgré les incessantes demandes de ma mère concernant le faite d'aller voir mon frère, et de mes innombrables refus concernant ce faite.

Ils se poussent et me laissent passer, j'emmène le fauteuil à l'extérieur, je ne prononce pas un mot, je vois ma soeur qui veux tenter un geste mais lewis s'interpose, ils les retients, tandis que j'avance, je l'entend même prononcé quelques mots.

-Elle à besoin d'être un peu avec lui, justement elle se sens responsable...

Et ma mère lui répondre.

-Mais... mais ce n'est même pas sa faute...

J'entends quelques sanglots derrière moi, mais je ne m'arrête pas, je passe les portes de l'hôpital, et je me dirige vers le jardin, la où repos fleurs et fontaines, donnant un peu de couleur à cet endroit froid et sans vie.

un corps neutre, comme ayant perdu son âme, poussant un fauteuil, contenant un corps quand à lui, sans mouvement, sans joie, sans vie.

Voilà le tableau de la mort

The Eyes Of The Death Tome 2 (EN CORRECTION) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant