Chapitre 37

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-Hoooo vraiment ? Félicitation alors... mais... j'ai une question.

Je la regarde dubitative, sa réaction enjouée face à ma remarque est légèrement déstabilisante, on passe de Mathilda la personne qui voulait mon âme-soeur et qui avait rejetée la sienne, à Mathilda la jeune fille qui à perdu la mémoire. J'étais partagée entre deux émotions, perdue et méfiante. Je vois qu'elle m'observe, attendant ma réponse, alors je ne la fait pas attendre plus longtemps.

-Oui qu'est-ce qu'il y as ?

Ma voix était hésitante, mal assurer, on pouvait ressentir ma méfiance dans celle-ci. Mathilda baissa les yeux sur ses mains et repris, éclairant ainsi le mystère sur la question qu'elle voulait me poser.

-Et bien tu... tu as l'air de... bien... me connaître et du coup tu peux peut-être... sa.. savoir donc est... est-ce que... moi... moi aussi j'ai...

-Une âme-soeur ?

La voyant hésiter, ayant du mal à poser sa question, elle avait l'air gêné. J'avais fini sa phrase pour l'aider à finir sa phrase, suite à quoi, elle relève la tête, les yeux rond durant quelques secondes, avant de m'offrir un timide sourire et hocha la tête pour confirmer ce que je pensais.

Que pouvais-je bien lui répondre sachant qu'elle avait rejeté mon frère qui lui en souffrait. Je tournais toutes les réponses possible dans ma tête, cherchant une réponse qui pourrait lui convenir, ayant perdu la mémoire je suppose qu'elle voudrait la vérité mais... si la vérité fait mal... est-il nécessaire de le lui dire ?

J'essaye de me mettre à sa place, réfléchissant au faite de ce qui s'était passer, est-ce que moi, même si cela me blesse, je voudrais le savoir ?

Je cherchais moi-même la réponse à une question qu'elle se posait, ou plutôt, qu'elle me posait... je lui répond alors, la seule réponse que je trouve juste et normal.

-Oui

Mon ton était doux, je lui fit un grand sourire, elle mit ses mains devant son visage et se mît à rire comme une adolescente. Juste de la voir aujourd'hui différente et heureuse même si elle à perdu la mémoire, je pense à mon frère et en suis heureuse, il auras sûrement droit au bonheur et peut-être... je pourrait peut-être m'entendre avec Mathilda.

Mathilda commença un monologue, ne cessant de poser des questions toutes plus farfelues les unes que les autres, elle répondait à ses propres questions, je la voyais s'agiter dans tout les sens, imaginant d'innombrables scénarios, comme une adolescente, elle papillonais dans tout les sens du terme, agitais ses mains pour donner vie à ses paroles.

Son monologue ne cessait de changer de sens, ses joues rougies par ses pensées qu'elle exprimais à voix haute, son sourire béat imaginant son cher et tendre, son air enfantin croyant encore au compte de fée, je ne cessais d'admirer sa joie face à cette événement.

Mathilda me rappelait alors moi-même, oui, je me voyais en elle, au travers de mon regard, je pouvais me voir moi. J'avais été heureuse d'apprendre chaques jours à connaître seth, chaques moments partager ensemble, ce lien ne définissait pas les sentiments, il unissait deux âmes, et aux travers de ce lien, chaques battements de paupières, chaques palpitations cardiaques, chaques sourires étirant nos lèvres, chaques souffles s'extirpant de nos poumons étaient destinées à l'autre.

Je voyais bien plus qu'un simple lien, j'y voyais mon passé, ou plutôt, il était mon passé, il est mon présent mais surtout et à jamais, il sera mon avenir. J'avais fait bien plus qu'apprendre à le connaître, le découvrir, j'avais commencer à vivre.

L'amour est un livre, traversant les âges, les histoires, on ne peux le définir par de simple mots. Il peux être puissant, doux, mélancolique, on ne le vie pas tous de la même façon. Mais toutes les histoires ont deux point commun. Le premier est comme un chemin, il commence, s'allonge puis se termine. Le second... je l'ai découvert au fil du temps, un amour qu'il soit petit ou grand par la durée ou l'intensité, qu'il soit premier ou dernier restera à jamais, inoubliables.

Ce lien nous avaient rapprocher, mais nous avions appris à nous découvrir nous-mêmes. Alors pour moi l'amour peut-être défini avec le seul mot qui reste assez puissant, le seul mot qui lui donne un sens, celui qui vous dira qui il est, et ce mot c'est... éternel.

The Eyes Of The Death Tome 2 (EN CORRECTION) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant