Chapitre 29

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Je pose le fauteuil près d'un banc devant une fontaine, je m'assieds sur le banc, le regard poser sur la fontaine, je ne bouge pas, j'observe, je regard, le calme de ce jardin, ce silence qui pourtant devrait être agréable, n'est enfaite que pesant et affreux.

Je ne sais plus quoi faire, je l'ai sortie, et maintenant, que dois je faire ? Il ne réagissait pas, toujours aucuns mouvements, aucunes paroles, aucuns sons, rien, en somme, aucuns changements. Je désespérais, j'aimais l'entendre me sortir une vanne ou un pique concernant ma tenue ou encore ma coiffure, il me le disait souvent, tu ne ressemble à rien...

-Tu sais j'ai beau paraître forte, mais... en vérité... je suis seule... perdue... triste... mal... et si je continue je peux aussi te faire plein d'adjectifs qualificatifs qui concernent ce que je pense et ce que je ressent...

À la fin de ma phrase, je lâchais un vague petit rire désespérer.

-Tu te souviens quand j'avais 5 ans et qu'on est aller dans la forêt ?

Je regardais devant moi, songeuse, repensant à cette époque qui fût autrefois.

-On venait de créer la cabane et il fallait la peindre...

Mes yeux s'embuèrent de larmes, tandis qu'elles dévalaient mes joues, je continue mon récit, toujours avec une voix emplis d'émotions.

-Je me souviens de la tête de maman, quand on lui avait fait la surprise... sachant qu'on avait utilisé ses peintures spéciales....

D'un revers de la main j'essuie mes larmes, et renifle, lâche un petit rire, et prend une grande inspiration.

-Tu sais... je te déteste de te laisser mourir... je ne vois même plus une seule trace de... vie qui émane de toi... mais si tu veux partir...

Je savais qu'en continuant cette phrase, j'allais craquer, mes larmes, telle des couteaux aiguisé, me lacèrent la peau, tomberont, pour venir s'écraser sur le sol, laissant à jamais, mes sentiments transmettre à travers celle-ci, une empreinte de peine et de tristesse dans mon coeur.

-Alors je te laisserai partir... sache juste que... je ne te déteste pas... malgré tout ce qui c'est passer... tu n'y est pour rien... mais moi... moi je suis désoler... désoler de ne pas être venue... désoler de ne pas t'avoir soutenue... désoler de ne pas t'avoir aider... désoler de... de t'avoir... abandonner...

N'en pouvant plus le flots de sentiments que j'avais contenue, cette barrière que j'avais créé, scellant ainsi mes émotions au plus profond de moi, venait d'éclater en milles morceaux, elle venait de se briser, tout comme moi à ce moment la, j'étais brisée... détruite...

Mon visage dans mes mains, mes larmes, ne cessanr de déferler sur mes joues, la peine et la tristesse submergent toutes traces de bonheur. Les nerfs, la fatigues, la peur, le choque, tout ce que j'avais contenue durant c'est un mois, venait de voler en éclat. Mes épaules tremblaient, sûrement due au spasmes de mes sanglots.

Je sentis alors une main, venir sécher une larme, lewis devait m'avoir rejoint.

-Ne... me... tue pas... avant... l'heure....

Cette phrase dite comme dans un murmure à peine audible, ce n'était pas lewis, je lève mon regard, et vois mon frère, pour la première fois, il me regarde, pour la première fois, il me répond, il est... la... vivant...

N'en pouvant plus je le prend dans mes bras, et je me lâche, je pleure comme jamais je n'avais encore pleurer avant cela. Je le serre tellement fort, comme si il revenait d'un long coma, comme si il revenais... de chez les morts...

-Tu t'habilles toujours aussi mal....

Il peinait à respirer, mais son léger sourire moqueur me fît rire.

-Et tu t'es vue ? En plus je te dit pas l'odeur...

Je mettais boucher le nez, mon frère se mit à rire.

-Tu verra quand j'irais mieux, t'as intérêt à courir ma vieille...

Suite à cela nous avons rie, en s'envoyant des piques.

-Ça te dirait de rentrer ? Enfin pas ici mais... chez toi ?

Il me regarde durant un petit moment il semble réfléchir au pour et au contre avant de me regarder, je sentais qu'il voulait s'opposer mais je pris les devants.

-Enfaite non, tu n'as pas le choix, j'en ai marre, tu vas rentrer, te raser, prendre une douche, manger, et aller te faire couper les cheveux, car le style hippie ça suffit, déjà que t'es pas un mannequin alors la c'est pire...

J'avais dit cette phrase d'une voix autoritaire que moi-même je ne me connaissais pas, mon frère me regarde avant de lâcher sa phrase.

-Oui chef.

The Eyes Of The Death Tome 2 (EN CORRECTION) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant