Les flammes de la passion | 1

Chapitre 43 | Projets divergents (2)

Je baisse la tête dépitée, mais Thomas me la relève du bout des doigts. Il me sourit légèrement, mais cela suffit largement à éclairer la pièce blanche.

—Ce n'est pas ta faute Chérie. Ce n'est de la faute de personne. En fait, nous sommes trop jeunes et immatures pour pouvoir contrôler cette passion. Ce sentiment nous dépasse. Déjà que les adolescents de notre âge galèrent avec l'amour, comment pouvons-nous dompter ce sentiment plus puissant ?

Je hoche la tête. Thomas a raison, notre jeunesse et notre immaturité est la cause de nos problèmes et de nos disputes. Peut-être que si nous avions eu cinq ans de plus, nous vivrions une belle histoire d'amour passionnel, sans problème.

—Que faisons-nous alors ? demandé-je d'une voix faible.

Thomas prend mon visage en coupe et me sourit sincèrement.

—Vivons notre relation jusqu'à ce que tu quittes la France. Après, gardons contact, en tant qu'amis. Un jour, peut-être, nous retrouverons et nos cœurs sauront ce que nous aurons à faire.

Un rictus élargit mes lèvres. J'aime cette proposition. Je suis persuadée que Thomas et moi avons encore pleins de choses à vivre ensemble. Que ce soit en couple, ou en tant qu'amis.

—Deal, dis-je en tendant ma main.

Thomas explose de rire, en repoussant ma main, me laissant perplexe.

—On est encore en couple, pas de ça entre nous.

Il m'attire à lui et m'embrasse passionnellement. Ce baiser me fait sincèrement douter sur une amitié possible entre Thomas et moi. Mais qui sait ? Qui ne tente rien n'a rien ? Je vais simplement vivre ma vie et laisser mon prendre mes décisions. Fini d'écouter ma raison.

—Alors, qu'allons-nous faire du temps qu'il nous reste, future meilleure amie ? m'interroge Thomas.

—Je t'en prie, je préférais lorsque tu m'appelais Chérie. Et pour commencer, si nous révisions le Bac ?

Thomas ricane et se moque de moi :

—Géniale la façon dont tu veux profiter des derniers jours avec moi, en tant que petit-ami.

—Que veux-tu ? Bossons peu, mais bossons bien.

Un sourire en coin s'affiche sur le visage de Thomas. Je le connais trop bien ce sourire. Je sais exactement ce qu'il cache : toutes les pensées perverses de mon copain. Avant qu'il ne puisse les exprimer à voix hautes, je m'esclaffe :

—Non Thomas. Il faut vraiment que l'on travaille. On a une tonne de chapitres à réviser en économie et je ne parle même pas de l'histoire et de la géographie !

—Et moi je préfère bosser mon programme de SVT avec toi...

Thomas m'attire doucement à lui et je me laisse faire. J'avoue être séduite par cette proposition.

Me voyant hésiter, Thomas me poste devant lui, tandis qu'il est assis sur le canapé. Doucement, il glisse ses mains sous mon tee-shirt et les remonte lentement le long de mon buste.

—Allez Chérie, murmure-t-il de sa voix suave.

Je ferme les yeux pour ne pas me laisser corrompre. Je dois résister de tout mon être, mais cela s'avère être très compliqué dès lors que Thomas approche ses lèvres de mon abdomen.

Il y dépose des centaines de baiser, tout en chuchotant :

—Tu ne tiendras pas longtemps, je le sais.

Je mords la lèvre inférieure, craignant de me blesser. La tentation est si forte. Je passe mes doigts dans les cheveux de mon amant et essaye d'éloigner sa tête de moi.

—Tu n'y arrivera pas Chérie, me nargue Thomas tout en continuant ses baisers sur ma peau.

C'est incroyable comment il peut être coriace, d'autant plus lorsqu'il s'agit de sexe.

Alors que Thomas se rapproche du bas de mon ventre, je sens que je vais flancher, or je ne veux pas lui offrir cette victoire. Du moins, pas tout de suite.

Je parviens à me défaire de son emprise et fais un pas en arrière. Je plonge ensuite mon regard, dans celui de Thomas, rempli d'incompréhension, mais de désir aussi. Je lui indique :

—D'abord on bosse. Après, j'aurais tout mon temps pour toi. Je pars mi-août.

—Au même moment, où je déménage à Paris.

J'avoue que parler de notre futur m'angoisse un peu, mais c'est une étape obligatoire. Thomas et moi avons eu de bons moments tous les deux. Probablement, les meilleurs de ma vie. Je suis sincèrement persuadée que nos chemins se recroiseront, je n'ai pas de doutes là-dessus.

***

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Je poste l'épilogue demain avec quelques infos et tout...

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A demain !

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