Chapitre 17 | Avancer (1)

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Thomas m'apporte une tasse de chocolat chaud, puis s'assoit sur le canapé à côté de moi. Je souffle doucement sur la tasse brûlante, avant de tremper légèrement mes lèvres dans la boisson.

—C'est chaud, déclaré-je dans un murmure.

Thomas acquiesce avec un léger sourire, puis ramène une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille.

Thomas hésite longuement avant de me demander :

—Ça va ?

Je n'ose pas affronter son regard lorsque je mens :

—Oui...

—Cassandra...

La prononciation de mon prénom me fait frissonner. Thomas est le seul qui arrive à me faire cet effet. Bien que je détestasse cela au début, à ce moment précis, cela me fait le plus grand bien.

Thomas approche doucement sa main de ma cuisse et insiste :

—Tu peux me dire ce qui se passe, je suis là pour toi...

J'esquisse un sourire que je perds rapidement, laissant place à des larmes.

—Je me suis séparée de Lisandro

Je remarque que Thomas retient sa joie et tente d'afficher une mine désolée. Cependant, il me paraît aussi surpris par cette nouvelle. Il m'interroge :

—Et ce n'est pas ce que tu voulais ? Je veux dire, on s'était mis d'accord pour être célibataires, afin qu'on puisse avoir notre... aventure ?

Je perds mon sourire forcé dès qu'il prononce le mot « aventure ». Alors c'est comme ça qu'il voit ce que nous sommes en train de partager ?

Thomas constate immédiatement mon changement d'humeur et prend mon visage en coupe dans ses mains.

—Désolé Chérie, mais je ne sais pas comment nommer ce que nous vivons.

—Oui, je comprends...

Thomas m'embrasse tendrement, ce qui suffit à me faire oublier toutes les émotions négatives par lesquelles je suis passée aujourd'hui.

Thomas se lève ensuite, puis me prend le poignet pour que j'en fasse de même.

—Tu as faim ? me demande-t-il en collant son front sur le mien.

—Carrément !

Mon amant ricane et m'emmène dans la cuisine. Il me fait assoir sur l'îlot central de la pièce, tandis qu'il sort du frigidaire ce dont il a besoin.

—J'espère que tu aimes les lasagnes, car je ne sais rien cuisiner d'autre.

—Parfait !

Je me lèche déjà les babines.

Pendant que Thomas s'applique à préparer sa sauce béchamel, j'en profite pour analyser le lieu. Tout comme le reste de la maison, la cuisine est entièrement blanche et comme toujours, Thomas est habillé en noir. Une question qui m'est trop longtemps restée sur le bout de la langue, sort enfin :

—Thomas ?

—Ouais ?

—Je me demandais... Pourquoi ta maison est entièrement blanche ?

Thomas, qui se mordait les lèvres, concentré jusque-là, rigole franchement. Il lâche ce qu'il est en train de faire et se tourne vers moi. Mes yeux croisent les siens et je sens mon corps entier s'embraser. Mon cœur palpite comme il n'a jamais palpité auparavant, mais je tente de garder ma respiration régulière. Cela est tâche difficile lorsque les deux mains de Thomas se posent sur mes cuisses et qu'un rictus se dessine au coin de ses lèvres.

Doucement, il déclare :

—Quand mon père a été incarcéré, ma mère a voulu redémarrer sa vie à zéro. Et pour commencer, elle a décidé de redécorer la maison entièrement en blanc, comme s'il s'agissait d'une nouvelle page de sa vie.

De la tristesse voile ses yeux, lors de son récit. Cependant, nos pupilles restent accrochées l'une à l'autre.

Thomas poursuit :

—Après sa mort, je n'ai pas voulu changer ce que ma mère avait fait, car moi aussi j'avais besoin d'une page blanche dans ma vie.

Je hoche doucement la tête, ne sachant pas quoi répondre à de telles confessions. Ma gêne se fait rapidement ressentir, car Thomas change de sujet en abordant une mine joyeuse :

—Bon, ces lasagnes ne vont pas se préparer seules ! Tu m'aides ?

J'accepte sa requête et attache mes cheveux en un chinon sur le haut de mon crâne.

J'exécute les ordres que je reçois de Thomas, avec quelques difficultés. La cuisine n'a jamais été une passion pour moi. Les seules fois où je cuisine, c'est à Noël, pour aider ma grand-mère pour le repas festif, autrement, je me contente de réchauffer des plats cuisinés par ma mère.

Dès que notre plat de lasagne sort du four, une bonne odeur envahit la pièce.

—Ça a l'air délicieux, déclaré-je en me léchant les babines.

Thomas ricane et dépose un doux baiser sur mes lèvres. Il se détache doucement de moi, mais je l'en empêche. Maintenant que je ne suis plus avec Lisandro, je veux profiter à cent pour cent de mon histoire avec Thomas, au moins pour me prouver de ne pas avoir fait le mauvais choix.

—Le plat va se refroidir, me chuchote doucement Thomas de sa voix rauque.

Je fais une moue triste, mais l'appel des lasagnes est au moins aussi fort que celui de mon désir envers ce garçon.

***

Hi everybody !

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xoxo❤️

Les flammes de la passion | 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant