Après cinquante-trois boutiques et notre compte bancaire presque dans le négatif, les filles et moi choisissons d'arrêter notre session magasins. Etant donné qu'il n'est pas encore l'heure à laquelle Thomas doit me retrouver, nous nous posons sur la Promenade des Anglais, en face de la plage.
—Je suis épuisée, déclaré-je en posant enfin mon fessier sur un banc.
—Je n'en peux plus, ajoute Naomie en soupirant. Il s'agit de loin de notre après-midi shopping la plus épuisante.
Ambre et moi confirmons le propos de Naomie et profitons simplement du soleil. C'est ce que j'apprécie avec Nice. On est à la fois en ville, mais à la fois il y a la plage. Je ne m'imagine pas vivre dans une grande ville où je ne pourrais pas profiter de ce second avantage, ou au contraire dans un petit village paumé, où il n'y a strictement rien à faire. Je me souviens ensuite que je devrai m'habituer à voir de moins en moins souvent la plage, si mon dossier pour New-York est retenu pour l'année prochaine.
—Ça va ? me demande Ambre en relevant ma baisse de morale.
Je balaye ces pensées de ma tête. Aujourd'hui, c'est mon dix-huitième anniversaire. Et tout est parfait. Je n'ai pas le droit de gâcher cette magnifique journée avec des pensées négatives.
Je retrouve mon sourire et lance à mes amies :
—Oui, super ! Merci infiniment pour cette journée.
—De rien, me répond Naomie. Mais c'est Thomas qu'il faut remercier. C'est lui qui a tout prévu.
En parlant du loup, ce dernier approche. Je fais de grands signes avec mes bras, afin de capter son attention. Lorsqu'il arrive à notre niveau, il m'assure :
—Pas besoin de tout ça chérie. Ça fait des kilomètres que je ne vois que toi.
J'adore les avalanches de compliments que m'offre Thomas. Cela me change de Lisandro, très radin sur les compliments et les attentions romantiques.
—On va vous laisser les amoureux, déclare Ambre en se levant.
Je serre fort mes amies dans mes bras et les remercie pour la énième fois de ce superbe moment partagé entre filles. Puis avec Thomas, nous partons dans la direction opposée de celle choisie par mes amies.
Nous marchons un bout de temps le long de la plage, puis arrivons dans un coin très charmant de Nice, que je ne connaissais pas.
—C'est super mignon, remarqué-je.
—Oui, acquiesce Thomas. Et nous, nous allons là.
Il me désigne du doigt un restaurant, qui est sur la plage et illuminé par des guirlandes lumineuses, bien que le soleil ne soit pas encore couché. Nous sommes installés à une table sur la plage. Je retire mes sandales et plonge mes pieds dans le sable chaud.
—J'adore ! m'exclamé-je. C'est génial !
—Ce que j'adore, c'est de te voir heureuse.
Je pense qu'il est difficile de rougir plus que je ne le fais actuellement. J'ignore pourquoi parfois je rougis et parfois non. Mais cette fois-ci, mon sang a décidé d'affluer dans mes joues, ce qui fait bien rire Thomas. Mon copain me raille :
—Alors je te fais rougir ?
—Pas du tout, me défends-je. J'ai seulement une bouffée de chaleur.
—C'est ça la ménopause...
Thomas explose de rire à sa propre blague, tandis que je lui balance ma serviette au visage, tout en essayant de retenir mes éclats de rire. Mais j'échoue et rigole aussi fort que lui.
—J'adore le son de ton rire, me complimente Thomas à nouveau.
Je lui tire la langue et le préviens :
—Désolée, mais je ne rougirai pas cette fois.
—J'aurais essayé.
Nous commandons ensuite notre dîner, tout en admirant le coucher du soleil. C'est magnifique, nous voyons clairement le soleil disparaître à l'horizon et le ciel passer d'une couleur rosée, à une couleur bleue nuit. Malheureusement, on est en ville et qui dit ville, dit pollution lumineuse. Ainsi, nous ne pouvons pas admirer les étoiles. Peu m'importe, j'admire Thomas qui me suffit largement à mes yeux.
Après notre dîner romantique, nous marchons tranquillement sur la plage, les pieds dans l'eau. Nous arrivons à un endroit de la plage désert et nous retrouvons vraiment que tous les deux, pour la première fois de la journée.
—C'était une superbe journée, remercié-je Thomas. Je n'aurais pas pu espérer mieux.
—Tu le mérites.
Nous nous embrassons tendrement, contrairement à mon cœur qui se balance dans tous les sens.
—On va se baigner ? me questionne Thomas lorsque nous nous séparons.
—Pardon ? Tu rigoles ?
J'analyse son visage, grâce à la lumière du clair de Lune et constate qu'il est sérieux. Son sourire et ses yeux pétillants le trahissent.
Avant même que je ne réponde, Thomas retire son tee-shirt. Je tente de m'opposer :
—Je n'ai pas de maillot de bain.
—Moi non plus.
—On fait comment alors ?
Thomas me lance ce regard remplis de sous-entendus. Ce même regard qu'au début de l'année. Je me mords la lèvre inférieure, un peu gênée. Thomas me rassure, en me prenant par la taille :
—Tu sais Cassandra, je t'ai déjà vue dans ton plus simple appareil.
—Je sais, ricané-je. Mais je me souciais surtout si des gens venaient...
Thomas tourne la tête et conclut :
—Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de monde qui passe ici.
Thomas me tend la main en attendant ma réponse. Je jette un coup d'œil autour nous. C'est vrai, l'endroit où nous sommes est totalement désert. Cela m'étonnerait que quelqu'un vienne. Je donne alors ma main à Thomas et le suis. Nous nous déshabillons, puis allons à la mer. Cette dernière n'est pas aussi froide que je le pensais. A vrai dire, la chaleur d'aujourd'hui a permis de la réchauffer.
—C'est froid, dis-je lorsque l'eau atteint mon nombril.
Thomas passe ses bras autour de moi et colle son torse nu à mon dos. Sa chaleur corporelle me réchauffe.
Je sens son cœur battre, plus doucement que le mien. Il a l'air si serein. Je lève la tête vers lui et constate qu'il regarde la pleine Lune. Je l'interroge :
—A quoi penses-tu ?
Il hausse les épaules et me répond honnêtement :
—A la chance que j'ai d'être avec toi.
Heureusement pour moi, Thomas ne peut voir que je rougis. Mais il le devine :
—Ne rougis pas devant moi Chérie.
—Je ne le contrôle pas.
Thomas ricane et attire doucement mon visage vers le sien.
—Je ne te jugerai jamais, murmure-t-il. Aies confiance en moi.
—Je te fais entièrement confiance.
Un sourire étire nos lèvres respectives, avant de les rejoindre et les unir dans le plus beau baiser du monde.
***
Salut ! Tout va bien chez vous ?
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📌Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, n'est-ce pas ?
📌La question est : est-ce que ça va durer ?
Merci de voter, commenter et d'être là demain !
xoxo❤️
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Les flammes de la passion | 1
RomanceL'amour : un étrange sentiment qui obsède des millions de personnes, dans la quête du bonheur. Je pensais cela de l'amour, avant que celui-ci me blesse profondément. Depuis, je masque ma douleur omniprésente, chaque matin avec une seule crainte qui...