Bonjour!
Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais apparement, les modifications apportées à ce chapitre ne sont pas visibles par tous les lecteurs... Il y a dû avoir un bug :) . Du coup, pour être sûre que tout le monde ait bien la bonne version, je la publie carrément sous ce nouveau chapitre :)
Comme vous le savez, c'est surtout la deuxième moitié qui a changé, du coup, si pour vous, l'autre version se termine toujours par "Keir réalise qu'il est un connard" et "on ne sait pas ce qui arrive à Soléna", il faut lire celle-ci :) :) . Sinon, vous n'aurez pas la bonne fin!
Avec, encore une fois, toutes mes excuses! Bonne lecture!
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Putain de bordel de merde !
C'était le juron préféré de mes deux mamies. Je me l'étais approprié vers l'âge de douze ans, mais ne l'utilisais que rarement car je le jugeais réservé à des situations exceptionnelles. Or, dans mon monde, peu de choses étaient capables de m'impressionner (à part moi-même, évidemment). La plupart du temps je me contentais donc d'un « putain ! » ,d'un « bordel ! » ou d'un « merde ! » .Il m'arrivait aussi – lors de certains évènements inhabituels – d'aller jusqu'à proférer un « putain de merde ! » bien senti. Mais je pouvais compter mes « putain de bordel de merde ! » sur les doigts d'une main. Keir O'Connor n'était pas quelqu'un d'impressionnable. Et, oui, je parlais parfois de moi à la troisième personne.
Tout ça pour dire qu'outre le fait d'être en colère (en colère, bordel ! ) contre cette... fille, ce que j'étais en train de voir sur cet écran n'arrangeait en rien mon état d'esprit belliqueux. Car cette vision était incontestablement un fait que je pouvais classer parmi les situations exceptionnelles.
Heureusement, j'avais au moins eu la présence d'esprit de ne pas proférer ce juron à voix haute.
Les bribes d'émotions que j'avais laissé filtrer devant Teaghan étaient déjà une énorme erreur. Je m'en voulais de m'être laissé avoir par l'attrait de la nouveauté (et d'un joli visage). Mais j'en voulais également aux membres de mon clan d'être trop orgueilleux pour se rendre à l'évidence. Les Draoid'hean avaient appris de leurs échecs passés. Ils avaient évolués. Teaghan avait réussi à lire dans mes pensées et j'avais perdu mon sang-froid. Moi ! C'était... Je ne savais même pas comment j'avais réussi à me retenir de ne pas la tuer à ce moment-là. Enfin si. La douleur cuisante que je ressentais toujours sur le bras était là pour me rappeler que, même au bord de l'évanouissement, cette fille n'était pas du genre à se laisser éliminer si facilement.
Je lui avais dit n'avoir senti aucune magie. Ce n'était pas entièrement la vérité. Mais le type de pouvoir qui m'avait effleuré n'avait strictement rien à voir avec celui des Draoid'hean que je connaissais. Non pas que je sois un spécialiste des plantes vertes, cela dit. Mais... c'était difficile à expliquer. Nous savions tous que la magie utilisée par nos ennemis était une sorte de magie... « blanche », faute de trouver un terme plus adéquat. Du moins, une magie issue de la nature, des éléments, du soleil, des roches, des... bref, de « trucs naturels », quoi. Elle n'était ni « bonne », ni « mauvaise », mais les pouvoirs qu'utilisaient les Draoid'hean laissaient toujours une sorte de trace... comment dire... « lumineuse » ? Encore une fois, c'était surtout l'image qui s'imposait à moi quand je pensais à leur magie ou que je les voyais l'utiliser. Il n'y avait pas réellement de paillettes scintillantes ou de jolis arcs-en-ciel dans le sillage des Andrasta bien sûr, mais une sorte de lumière difficilement définissable (même pour un génie comme moi), ça oui.
Cependant, le pouvoir qu'avait utilisé Teaghan pour forcer mes pensées était très différent. Il était... l'inverse. Sombre, froid, presque flippant.
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Héritiers des Bannis - Tome 1 : Clans ennemis
FantasyJe m'appelle Teaghan et j'appartiens au clan d'Andrasta. Mes ancêtres - les Draoid'hean - croyaient aux Dieux tout-puissants et à leur magie. Il s'appelle Keir et appartient au clan O'Connor. Ses ancêtres - les Scienteks - misaient sur la science e...