"Elle me rendait une veste"

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Quand nous rentrâmes chez nous, Sarah s'était calmée et avait retrouvé pour quelque peu le sourire. Laïla avait essayé d'attirer mon attention maintes fois durant le reste de l'après-midi, sans succès. Je n'avais d'yeux que pour ma petite amie.
May enleva sa veste avant de nous annoncer en baillant :

- Bon, je suis suis claquée je vais dormir. Faites pas trop de bruit.

Sarah esquissa un sourire puis serra ma soeur dans ses bras. Je lui pris la mains, mêlant mes doigts aux siens et l'emmenai dans ma chambre.

⚠️ Innocence en travaux ⚠️

Nous entrâmes le coeur battant. À peine eus-je franchi le seuil que Sarah me tourna vers elle, scellant ses lèvres aux miennes avec force. Je fermai mentalement la porte à clef, condamnant toute entrée improvisée. Notre baiser devint de plus en plus avide, mes mains qui empoignaient ses hanches me suppliaient de les laisser s'aventurer. Sarah soupira contre mes lèvres et tira sur mon tee-shirt comme demande d'accès à mon corps. Je me détachai d'elle pour ôter mon haut, ce qu'elle fit en même temps que moi pour ne pas avoir à nous arrêter une fois de plus. Mes yeux se délectaient de sa silhouette qui, petit à petit, se dévoilait. Elle prit mon visage en coupole pour trouver la peau de mon cou, haletante de désir. Mes doigts tracèrent ses côtes puis remontèrent en effleurant les pourtours de son soutien-gorge. Je la sentis me mordiller le cou et je gémis faiblement. La poussant peu à peu vers ma couche, je sentai sa peau devenir brûlante, ses hanches se hâter contre mon bassin. Quand nous arrivâmes au niveau de mon lit je la fis s'y asseoir avec maladresse. Elle rit faiblement, sans doute gênée par la situation, sachant très bien ce qui allait s'ensuivre. Sarah écarta les jambes et plaça ses mains sur mes hanches pour me tirer à elle. De ses lèvres, elle enflamma le bas de mon ventre en y déposant une multitude de baisers. Je renversai la tête en arrière, passant une main dans ses boucles brunes. La saison hivernale faisait que la pièce était dans une douce obscurité, nous permettant de mettre de côté cette pudeur envahissante. D'une main innocente, elle déboutonna mon jean en faisant glisser lentement la fermeture éclair. Tellement doucement que ça en devenait un appel au désir. Mes doigts se resserrèrent autour de ses mèches foncées quand son autre main remonta le long de ma cuisse, par dessus ce tissu qui était de trop. Quand elle arriva à ma ceinture, elle passa ses doigts sous mon jean pour le descendre sur mes hanches puis mes mollets, me permettant de l'enlever. Quand il ne me resta plus que mes sous-vêtements, je m'assieds à califourchon sur les cuisses de Sarah qui posa directement ses mains sur mes hanches, détaillant mon buste de ses yeux. Je pris son visage pour l'embrasser passionnément en laissant mon bassin s'abandonner peu à peu à des vas-et-viens réguliers. Sarah commençait à respirer de plus en plus fort ce qui fit monter le désir. Elle remonta ses doigts le long de mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge qui glissa sur mes bras. Je me sentis d'abord gênée mais elle me murmura des paroles rassurantes, me donnant confiance en moi. Je la fis s'allonger sur le lit après avoir ôté la lingerie de sa poitrine, lui arrachant un soupir. Je m'attachai les cheveux et entamai une parsemée de baisers sur ses clavicules, descendant sur sa poitirne. Je sentis les doigts de Sarah se resserrer dans mes cheveux, m'indiquant que j'avais atteint une zone érogène. Laissant une trace violacée à la naissance de ses seins, je continuai à descendre mes lèvres sur son ventre. Ma petite amie laissa échapper un faible gémissement quand je fis glisser son pantalon sur ses jambes. Elle dû ôter ses mains de mes cheveux, se raccrochant aux draps. Je n'attendis pas plus longtemps pour faire glisser la seconde pièce de sa lingerie sur ses cuisses. Je la regardai : elle avait la tête renversée en arrière, le souffle court. Sa poitrine se soulevait au rythme de ma bouche qui courait sur l'intérieur de ses cuisses. D'elle-même, elle plia les jambes et les écarta pour laisser place à mon visage. Mes doigts tracèrent des sillons ardents sur ses côtes, descendant vers ses cuisses, sur son aine. Elle poussa un gémissement rauque communicatif. Je soupirai contre son intimité, adorant l'entendre perdre ses moyens. Elle semblait de plus en plus agitée et je n'attendis pas plus pour descendre deux doigts entre ses jambes, titillant son point sensible. Un grand soupir d'aise franchit ses lèvres et au fur et à mesure que j'accelérai la cadence de mes doigts contre elle, son dos se soulevait. J'appuyai ou ralentissai selon ses réactions, provoquant chez elle un début de transe. Je voulais la voir se finir de mes propres yeux. Je passai ma langue le long de son intimité en attrapant ses jambes. Elle plaqua une main contre sa bouche pour ne pas gémir, sachant pertinemment que ma sœur était à l'étage. Elle dû résister en se mordant le poignet quand son orgasme se présenta. Je sentis ses jambes trembler faiblement entre mes mains, sa respiration la rendait belle. Soudain, elle attrapa mes cheveux en soulevant une ultime fois son bassin pour atteindre l'orgasme. Je la devinai mordre sa main d'une intensité qui lui laisserait un bleu.
Elle laissa mollement retomber ses bras en croix sur le matelas, haletante et ferma les yeux. Je remontai vers elle, non sans laisser quelques baisers au hasard sur son corps. Elle était magnifique, je ne pouvais pas espérer mieux. Ma conscience tentait de me convaincre.
Je passai un bras autour de ses épaules et elle vint se blottir contre moi, encore dans les vapes. Le septième ciel lui faisait visiter ses plus belles constellations jusqu'à ce qu'elle s'assoupisse quelques heures sans bruit, après m'avoir chuchoté un "je t'aime" plein de sincérité.

Un(lim)itedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant