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De légers rayons de soleil me picotaient les jambes, j'étais assis dans l'herbe de la cour intérieur. En dessous de l'arbre sous lequel j'étais assis, je sentais une légère chaleur et petite brise apaisante. J'aimais ce temps calme et reposant. Il n'y avait que come ça que je pouvais me concentré et me connecter avec le dessin que je voulais réaliser. J'avais à coter de moi, un de mes nombreux carnet de dessin, j'en avais bien une cinquantaine tous remplit de croquis au crayons fin ou gras, foncé ou plus clair, de couleurs vive, de peinture à l'huile, de gouache ou d'aquarelle. Chacun de ces dessins représentant une époque bien précise de ma vie, un moment où mes émotions flottaient, un temps où j'étais insouciant, un temps où mes peurs rythmaient le cour de mes journées, un temps où j'étais vulnérable. Certaines feuilles on bien vieillit, elles ont -comme j'aime le dire- vieillit avec moi. De dessins brouillons à plus méticuleux, des portraits, des paysages, de l'abstrait et d'autres conneries de mes potes.
Je touche chacune de ces pages avec nostalgie, tristesse et amertume. Un drôle de sourire formé d'un mélange d'émotions dont je ne pourrais poser une étiquette étire mes lèvres. Ce sourire particulier continue à déformer mon visage alors que mon crayon se pose sur le papier frais et vierge. Des traits difformes mais précis prennent place par millième de secondes, je suis moins stressé, je n'ai plus peur, je suis dans ma bulle. Une fine brise m'apaise et me rappelle que je dois garder les pieds sur Terre.
- Bien sur.
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Je ne voyais plus Séoul, je ne voyais plus ses lumières et sa dynamique, je ne voyais que les nuages, le ciel et les rayons du soleil, nous étions en fin de journée. Et j'étais déjà dans l'avion pour l'Italie.
Tout c'était passé tellement vite, j'avais à peine eu le temps de dire au revoir à mes parents et mes amis, Jackson n'avait pas pu être là il était parti la veille. Comme si, je n'avais pas été proche d'eux et que deux jours avant nous ne nous étions pas vu.
Quelque chose en moi s'était détaché, brisé, j'avais eu peur. Loin, beaucoup trop loin pour être sauvé, déjà enfermé dans une boucle infernale. J'avais regardé les yeux obscurcis de mes proches, cette force et ce courage j'avais puisé.
5 minutes.
C'était le temps qui m'avait fallu pour leur dire au revoir, comme si c'était la dernière fois. Comme si cette vision était la dernière. Pourquoi étais-Je ainsi ? Qu'allait-il se passer maintenant ?
Je regardai à travers le hublot, le ciel, l'immensité de l'univers, cette horizon qui ne se finit jamais, infini. Ce soleil si loin mais qui parait si proche. Ses rayons parvenait et je me laissait bercer dans mes illusions et mes rêves. J'aimais tellement le soleil. Ses couleurs, ses rayons, son utilité, et sa forme.
- Dites, vous dessinez ? Je me retourna brusquement vers la voix qui m'avait interpellé. Un jeune homme me souriait, ses yeux disparaissait de son visage et son sourire était éclatant et très blanc. Nos sièges étant un peu délimités par un espace je ne pus lui serré la main. - Oh, en fait je suis parti aux toilettes et quand je suis passé j'ai vu votre carnet de dessin ouvert, alors j'ai vu un tigre, c'est vraiment dessiné avec soin, j'adore les détails, vous.... Oh excusez moi je parle trop... le jeune homme aux cheveux ébène se gratta l'arrière de la tête. Je l'observa un fin sourire déformant mes lèvres. -Non ne vous inquiétez pas ! Lui assurais-je - Je suis Lee Dong Min, enchanté... il a une expression tellement mignonne quand il sourit, elle est douce, calme et reposante, cette homme est juste magnifique, les dimensions de son visage ont étés calculé au micromètre près, il est éblouissant. - Enchanté de même, je suis Jeon Jungkook. Je retira mon bob noir que j'avais gardé sur ma tête jusqu'à présent. - Vous êtes LE Jeon Jungkook ? - parce qu'il y'en a combien comme moi ? Dis Je pour rigoler. - Vous êtes le fils du conservateur de la galerie d'art de Séoul ? - Eh bien... oui dis Je en me grattant l'arrière de la tête, peu habitué qu'on me remarque à cause du métier de mon père. Lee Dong Min devait s'y connaître en art, c'était certain, je sentais une sensibilité à travers ses gestes et son regard.
- WoW alors le talent est vraiment de famille, dites à votre père que sa nouvelle collection printanière est sublime. - Je ne manquerai pas Dong Min- Je cherchais un moyen de l'appeler - Je suis ton hyung du coup. - Lee Dong Min Hyung, vous travailler dans l'art ? Vous aussi ? Il posa des lunettes rondes, dorées et fines sur son nez, étrangement elles le rajeunissaient. - Je suis le peintre Eunwoo... dit-il en trifouillant ses doigts entre eux. What- J'adore cet artiste, c'est un de mes modèles, mes favoris. - Vous êtes Eunwoo ? - Oui oui, dit il en souriant. Oh son sourire... - Mais je suis votre fan, toutes les œuvres que vous faites, vos vernissages, je les ai tous vu, et même à la galerie de mon père je les ai toutes vues. J'adore votre manière de trans-peindre vos émotions sur les toiles, j'aime la précision, la patiente que vous avez pour rendre l'oeuvre réaliste ET VOTRE SENSIBILITÉ ! - Eh bien Jungkook je ne pensais pas qu'en rentrant dans cette avion. J'allais rencontrer un futur prodige et un fan. Merci des compliments. - MAIS C'EST TOUT À FAIT MÉRITÉ ! M'écriais- Je, alors que toute la première classe se retourna en ma direction. - Désolé, pardon, désolé. Puis mon regard se reposa sur Eunwoo. - Mais comment se fait il que je ne vous ai jamais vu et reconnu Eunwoo hyung ? - Ah ça...je n'ai jamais divulgué à personne mon identité, ton père et d'autre directeur son dans la confidence, c'est un peu mon secret. Peindre pour moi est un jardin secret où personne ne peut pénétrer mais comme j'ai toujours voulu partagé ce qui me rend heureux... me voici mais s'il te- - Ouais vous inquiétez pas je ne dirait rien à personne. Et comme si nous partagions un même esprit je lui rétorqua cette dernière. Je ne veux pas d'ennuis. - D'ailleurs... ou est ce que vous allez ? - Aish tutoie moi c'est mieux Hahahaha, je vais à Milan, j'habite là bas la plupart de l'année et c'est la bas qu'est ma famille en ce moment. - DAEBAK ! Je- Je vais aussi à Milan. - Tiens Jungkook prend ma carte de visite au cas où dans milan, t'as besoin d'aide. Compte sur moi ! Me dit-il amicalement en me tendant sa carte ceux à quoi je me courba respectueusement.
Et c'est comme ça que ces 11 heures de vols c'étaient déroulées, j'apprenais beaucoup sur lui et sa personnalité était pareil à celle que je m'étais imaginée. Je suis comblé. Je remarquai avec étonnement que malgré notre écart d'âge on était plutôt similaire sur certains points.Parler avec lui était une bouffée d'air frais, un changement dans ma vie, une réel ouverture sur le monde.
C'était de cette façon que ma vie changeait. Eunwoo avait réussi à me faire oublier pour quelques heures ma peur.