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- Donc tu vas sincèrement me faire la tête à cause de ça ?
- Bref. On est pas venu ici pour se reposer on doit travailler. Je le regarde désespérément. Il me fatigue.
- Si c'est ce que tu désires... murmurais je. Alors, j'attrape ma tablette. Nous devons allez chez Jays Taylor pour récupérer nos costumes. Ce soir nous avons un défilé à 18h vers le Louvre. Demain matin Rencontre Place Vendôme avec la maison Vuitton. Demain soir rien de prévu sauf un rendez vous avec le directeur des Galeries Lafayette. Mon supérieur note tous mes dires pendant que je les dictes. Mais je reste exaspéré par son air je m'en foutiste, je doute de plus en plus de son amour, je ne sais pas si mes sentiments sont partagés. Je ne sais pas ce qu'on est lui et moi. Je ne sais pas ce que signifie cette crise de jalousie de tout à l'heure. Je ne sais plus rien du tout. Et à dire vrai j'en ai un peu marre d'aimer depuis 5 mois dans le vide.
Voilà pourquoi je n'aime pas aimer et je n'aime pas l'amour. Je ne suis pas un grand parleur, je suis un timide et un assez réservé, il faut que j'apprenne à connaître la personne avant de me dévoiler, mais la personne qui me fait face est encore plus fermée et plus mystérieuse que moi. Hors, je ne veux ni la forcer ni la brusquer. Je ne veux pas m'imposer et je veux plus continuer à passer des nuits à cogité sur le fait de me confesser. Jimin a toujours des actes qui sont ambigus avec beaucoup de mondes. Ambigu dans le sens: est il gay/bi ou pas ? S'il il est intéressé par moi ou quelqu'un d'autre... Je me protège avant tout.
Je ne veux plus souffrir.
Je le regarde une dernière fois, et je repense à cette fois dans son bureau, où je pensais que quelque chose allait débuter, je pensais qu'on allait avancer, je pensais que ma déclaration l'avait touché en plein milieu de son cœur. Je pensais que mon speech l'avait fait prendre conscience que je l'aimais irrémédiablement.
Je le croyais.
Mais aujourd'hui mes espoirs ne volent plus si haut, heureusement,mieux ne vaut pas qu'ils se cassent la figure.
Donc je le regarde une dernier fois, je prend mon téléphone et mon portefeuille, le regard que je lui adresse est triste, éteint, je ne le vois plus comme une statue grecque auréolée de lumière. Je ne le vois uniquement que comme une statue qui a perdu sa tête et ses jambes. Cette fois ci et pour la deuxième fois, le regard qu'il m'adresse ne m'électrocute pas. Il ne dégage rien. Il ne me fait pas frissonner. J'ai peur parce que je l'aime Pourquoi mon cerveau engloutit autant mon cœur ? Pourquoi ai-je aussi mal ? Je veux lui crier « ô combien je l'aime » et « ô combien je le veux » Pourquoi suis je entrain pleurer ?
Je tente de dissimuler tant bien que mal mes larmes qui sont lourdes et qui coulent sur mes joues. Je le regarde en détresse parce que je cherche de l'aide, je cherche de la lumière. Il se lève et me prend dans ses bras. Ça y'est mon cœur a gagné. Je l'aime. Je l'aime. J'aime. A son contact je ne pleure plus, comme s'il était un mouchoir enchanté. Il m'embrasse le cou, je suis si bien dans ses bras, dans cette étreinte j'ai un peu plus chaud, je ne me sens plus seul. Je l'aime.
- Je suis là, ne pleure pas. Quand tu pleures je me sens coupable. Me susurre t'il dans l'oreille. Je frissonne, j'en veux plus, je veux toucher ses lèvres, je veux lui montrer mon amour. J'ouvre mes yeux et lui aussi les ouvrent. Le regard profond j'analyse ses traits du visage. Nous sommes vraiment très proches, je sens son souffle sur mon nez.
- Vas y. Il me dit. Comme s'il avait lu dans ma tête. J'aime quand il joue le magicien d'Oz. Je touche ses délicates lèvres rosées et pulpeuses, j'y ai rêvé mainte fois. Je les ai réellement rien que pour moi, j'hallucine, je n'y crois plus, je suis déréglé, tout doit être faux. Jimin sens que je ralentis la cadence du baiser - Qu'est ce qui y'a ? Murmure au dessus de mes lèvres - Est ce vrai ? - Bien sû- Il finit sa réplique dans ma bouche, nos langues se rejoignent et je comprends que non je ne rêve. Le baiser devient vite fougueux, aucuns de nous deux ne veux le stopper alors on essaye de trouver le lit par tâtonnement, puis une fois qu'on le trouve on tombe dessus tel de gros dictionnaire sur une pille de plumes. Jimin sort un juron et j'étouffe ce qu'il dit. La chambre autrefois calme est désormais plongée dans le bruit de nos salives et de nos bouches qui s'entrechoquent. On est allongé collé l'un contre l'autre, quand on a besoin d'un peu d'air on se détache et on respire essoufflé bruyamment puis on reprend de plus belle avec encore plus d'entrain. Tout ceci va mal finir.
Jimin se retrouve au dessus de moi. Il pose ses cuisses de part et d'autre de mon corps et s'allonge sur moi encore tout essoufflé. Je passe ma main dans ses cheveux doux. Il gémit tellement que ça lui fait du bien et peu à peu je ressens des baisers humides dans mon cou. Il deviennent de plus en plus intenses. Je croyais qu'il s'était calmé. - J'ai faim. Dit il de façon saccadé - Alors mange moi. Ses lèvres entourent la peau de mon cou, elles gobent mon épiderme et la suçote. Il me fait des suçons puis remonte vers ma mâchoire qu'il lèche. Je deviens fou. La main en pleine friction lui tire un peu les cheveux: je suis aux anges. - Je t'aime Jeon Jungkook et je suis désolé pour tout à l'heure, je n'aurai pas du réagir comme ça. Il me sourit. Son sourire est en dualité avec ses actes. - Apprend moi à t'aimer. - C'est ta façon de me dire « je t'aime » n'est ce pas ? Il rigole. J'aime cette mélodie, j'adore ce rire pure et sincère. - Oui, j'apprends à t'aimer. Lui dis Je en le prenant un peu plus fort dans mes bras. - Je t'aime. Me répond il.