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Ses lèvres rosées et glossy, contrastaient avec sa peau pâle, elles étaient très pulpeuses et si juteuses. Ses yeux étaient fins et délicats, froid et foudroyant et si mystérieux, comme le regard d'une statue. Ses cheveux étaient coiffés ou décoiffés je ne sais plus, et tombaient avec ordre et justesse sur son front. Et la forme de son visage avait été calculé au millimètre près. Il s'était levé me foudroyant, son corps correspondant à celui de mon rêve.
Impossible.
Mon patron était là statue grecque dont je rêvais ?
Tout bonnement impossible.
Il me reluquait avec insistance et se mordait la lèvre. Je voyais en lui la continuité de la vision que j'avais tout les soirs. - interessant ce que nous avons là. Souris t'il sournoisement. Nous nous asseyons, moi en face de lui, me sentant écraser sous sa prestance et son charisme me surplombant en sa grandeur.
- Je suis Jeon Jungkook monsieur Park. Je suis votre nouvel assistant. Il hocha la tête, et posa ses coudes sur le bureau, il me fixa, comme pour m'élucider. - Et moi je suis Park Jimin, créateur d'un futur empire, travaillons bien tout les deux. Me sourit il. Son sourire caractérise sa dualité que j'ai bien cerné. Ses dents blanches purifient son visage, il ressemble à un petit ange.
- Alors Jungkook parle moi de toi. M'annonce t'il en rangeant de la paperasse sur son grand bureau got de prix. - Je-je j'aime l'art. J'aime la peinture et le dessin. - Ça je le sais ton père tient une des plus grandes galerie d'art de Corée. J'attend ta précision, et ton... détail pour embellir chaque choses que tu touches, il passe ses mains dans ses cheveux toujours en me fixant.
Dès maintenant je porterais des visières. Il ne faut pas que la tentation me submerge.
- Si tu travailles bien, nous pourrons pourquoi pas utiliser tes idées dans une collection, qui pourrait être à ton nom, tu sais. Mais il faut que je sois satisfait. Il fit une courte pause Bon et bien! Maintenant prend ce classeur et viens t'asseoir dans mon bureau pour aujourd'hui. Les meubles pour ton bureau à côté n'ont pas été livré. Et tu m'apportera un café allongé s'il te plaît. Pas nespresso mais Lavazza avec un peu de lait et de caramel et pourquoi pas de la crème fouettée. Dit il le nez dans ses papiers.
Mais- je suis pas son serveur n'ont plus et comment je vais faire pour faire de la crème fouettée. Je vais sûrement devoir l'acheter. Ceci n'était pas signaler dans mes taches mais bon il faut que monsieur Park ai une bonne image de moi pour le début, j'agirai en conséquence plus tard.
Je m'assois et commence à feuilleter le classeur puis je comprends très vite qu'il n'y a que des règles comme quoi je dois préparer le bureau du PDG avant qu'il n'arrive à 9h au travail petante et que les rapports de la veille corrigées doivent figurer sur sa table de travail dès le lendemain matin, le nom d'employés comme Kim Namjoon par exemple y figure , les préférences de Monsieur Park tel que son fameux café Lavazza et ainsi que des personnes importantes dans l'entreprise ou des collaborateurs et investisseurs importants.
Je ne sais pas comment je vais faire pour me concentrer sans le bouffer du regard ou tout simplement comment je vais parvenir à retenir ce gros classeur mais je devrais trouver des stratagèmes. Jimin est encore mieux que dans mes rêves. C'est très étrange de me le dire car je ne le connais pas, il ne me connaît pas, on ne sait jamais vu d'avant (sinon je m'en serai souvenu) mais quand je l'observe, et que mes yeux capturent un détail de son visage, j'ai l'impression de le connaître, de le connaître depuis des années et aussi étrange soit il je sais que à ce moment précis il va toucher ses cheveux et les rabattre vers l'arrière. Je ne me sens pas bien. Je sais ce qu'il va faire dans la seconde d'après. Je l'ai calculé et au fond de moi j'ai l'impression que l'on se connaît, qu'on est similaire, parce que le frisson qui prend mon corps et m'électrocute la colonne vertébrale ne met jamais parvenu avant. Ce frisson parcourt mon cou et mes cuisses, je sens sa jambe posé contre la mienne, lui reste indifférent, concentré et imperturbable. Je relève ma tête brusquement par peur de recevoir une autre décharge électrique, je l'observe de plus près, en détail, j'observe ses cheveux, la précision de chacun de ses traits, mon coeurs ne veut pas arrêter sa course effrénée.
Je deviens fou, ce sentiment de déjà vu utopique ne veut pas laisser. Comme si l'univers tentait de me dire que je connaissais déjà Park Jimin.
Alors que je ne le connais pas et il ne me connaît pas non plus.
Sa prestance, son charisme, sa sensualité, et son aura mystérieuse que je détecte du coin de mes yeux me fascine.J'ai l'impression que ça fait 10 ans que l'on ne s'est pas vu.
Mais lui, assit en face de moi doit pensé chiffre et pourcentage, nouvelle collection et tissus.
Comme si dieux avait écouté ma liste de l'homme idéal.
- Mon café Jeon. Il coupe ce dilemme entre moi et mon âme d'une voix tranchante.
Je prend mon sac puis attrape un billet de dix euros et m'éclipse à grandes enjambées du vaste et moderne bureau afin d'acheté un café pour monsieur Park Lunatique.
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- Tenez Il ne me dit même pas merci et commence à boire goulûment sa boisson sans même me prêter un regard. C'est même mieux comme ça. Connard. - La prochaine fois moins de crème ça gâche le goût du café. Il ne faut surtout pas que je grossisse. Ouais ça serait dommage hein. - De rien. Saleté de statue grecque qui me hante.
