LE LIVREUR [TOME 1/BTS, V, LEMON]

#35

Et je suis de retour pour la suite ! Enjoy, mes Sucrettes ❤️

***

- Oh, bordel, la garce..., je grince entre mes dents en titubant à reculons, la bite en feu et les larmes aux yeux.

La peste n'hésite pas une seconde, et profite de mon état de faiblesse pour s'échapper.

Elle se précipite à l'intérieur de ma caisse, se jette sur le siège côté conducteur, claque la portière, et tourne les clés dans le contact.

- Et merde...

Le vrombissement du moteur me donne le courage d'ignorer la douleur lancinante entre mes cuisses.

Je me redresse, au moment où la pétasse écrase la pédale d'accélérateur.

Elle aurait pû se barrer et m'abandonner ici, mais dans sa panique, la conne appuie tellement fort dessus, que les pneus se mettent à patiner en crissant sur le bitume, tournant trop vite pour y accrocher.

Le moteur tire à fond, mais la caisse bouge pas d'un pouce.

Aucun doute : elle a pas le permis. Et heureusement pour moi.

Car je peux profiter de ces quelques secondes de surplace pour agir.

La petite idiote me regarde avec horreur m'élancer dans sa direction, et contourner la bagnole en courant pour rejoindre le côté passager.

Ouais, poupée.

C'est pas le volant qui m'intéresse, mais plutôt ce qu'il y a dans la boîte à gants...

Me voyant approcher sans être capable de me fuir, la conne décide d'abandonner les pédales, pour plutôt chercher comment enclencher la fermeture automatique des portières.

La voiture cale, tandis que son doigt enfonce le bouton de verrouillage centralisé...

Une demi-seconde trop tard.

Dommage.

J'ai déjà actionné la poignée de mon côté. La porte est ouverte.

En un éclair, j'entre dans l'habitacle.

Ses cris stridents me percent aussitôt les tympans.

- Parce qu'en plus de me péter les couilles, tu me casses les oreilles...

J'ouvre la boîte à gants, et en sors mon jouet favori.

Un flingue.

Mon flingue.

Un revolver plutôt lourd, en métal sombre.

Une très belle pièce, si elle veut mon avis, dont j'applique directement le canon sur sa poitrine.

- Fini de jouer, je laisse tomber d'une voix dure.

Elle se tait brusquement et cesse de gesticuler.

- Lâche le volant.

L'imbécile s'exécute lentement : ses mains le quittent en tremblant, et elle vient les lever au-dessus de sa tête.

J'arrache les clés du contact et les fourre dans la poche arrière de mon jean, tandis qu'elle baisse ses yeux écarquillés vers son cœur.

Je me penche sur elle sans déplacer le revolver, et passe mon bras libre devant son visage pour attraper la sangle de la ceinture de sécurité au-dessus de sa tête.

Je tire dessus, et attache ma petite idiote.

- Pas bougé...

Ça l'empêchera pas d'aller bien loin, je m'en doute, mais ça aura au moins le mérite d'entraver ses mouvements.