- Moi aussi, poupée, je suis content de te revoir, je raille en l'observant un instant détourner les yeux, aussi amusé qu'excité par sa timidité.
Je me décale légèrement et la presse encore davantage contre la carrosserie, pour qu'elle réalise à quel point mon corps pense ce que je dis.
Elle laisse échapper un petit gémissement en me sentant contre son abdomen, et la façon dont elle s'affaisse contre mon torse, me fait comprendre que c'en est un de plaisir.
- Ah... Je..., elle se met à bafouiller, et je me demande si c'est parce qu'elle vient de réaliser qu'elle est sur le point de se faire prendre sur le capot derrière elle. Recule, pervers !
Elle a enfin le courage de lever les yeux vers mon visage, et ils ont beau être voilés de désir, j'y lis aussi...
De l'agressivité ?
Et bah dis donc, c'est qu'elle mordrait presque, la petite vierge... Intéressant.
À moins que ce soit mon imagination.
- Ne me regarde pas comme si t'allais me frapper, je la gronde en fronçant les sourcils, sans pour autant arriver à cacher son amusement. C'est moi qui devrait avoir la rage contre la sauvage que t'es...
Je me penche en avant et elle tourne aussitôt la tête sur le côté, histoire de garder le plus à distance possible ses lèvres alléchantes des miennes.
- Après tout, poupée, c'est à moi d'être en colère... Je t'ai peut-être abandonnée ici, mais je suis revenu te chercher dès que j'ai su quel genre de connards risquaient de te tomber dessus ici. Si je suis là avec toi, c'est que ça m'a vraiment foutu les jetons qu'il puisse t'arriver un truc pas bien. Mais de ton côté, la seule chose que t'as fait pour me remercier de me préoccuper de toi, c'est essayer de me briser le cou...
Elle pousse un petit cri lorsque je lui attrape le poignet, et la force à passer le bras par-dessus mon épaule, pour venir lui fourrer la main dans mes cheveux.
- Qu'est-ce que tu fais !? elle s'insurge en tirant sur son bras, alors que ses doigts se crispent dans mes mèches. Ne me force pas à te toucher, où je te jure que je...
- Que tu quoi ? je la coupe en haussant un sourcil volontairement arrogant. T'as vu la différence de taille entre nous deux ? Tu fais pas le poids, connasse. Alors lance pas de menaces si t'es pas capable d'en assumer les conséquences.
- Je sais me défendre, qu'est-ce tu... Omo !
Cette fois, c'est sa main que je fais descendre sur ma nuque, qui lui rabat le clapet.
- Du calme, idiote. Ferme-la et touche plutôt aux dégâts que t'as fait à mon corps. Sens comme c'est endolori.
Elle m'a pas raté, la conne, avec son putain de bout de bois.
Je grimace en faisant passer sa main sur la plaie à l'arrière de mon cou, et elle sursaute en la sentant sous ses doigts.
- C'est moche, hein ?
- Je... J'ai eu peur, elle commence alors à se justifier. Tu m'as droguée, kidnappée pour me... m'abandonner ici. Alors quand je t'ai vu revenir, j'ai paniqué !
Elle lève soudain vers moi des yeux suppliants.
Et je suis décontenancé, le temps d'une foutue seconde, par le désespoir que je lis dans ses yeux.
- Je suis désolée..., elle geint alors. Tu dis être revenu parce que tu as eu peur pour moi, mais maintenant que je vais bien est-ce que...
Elle la ferme un instant.
Son regard se fait doux.
Sa main quitte mon cou, glisse sur mon épaule, puis descend le long de mon bras, où elle s'arrête avant de presser doucement mon biceps en me regardant droit dans les yeux.
- ...tu veux bien me laisser partir ? elle achève, d'une voix bien trop douce.
Ces derniers mots me tirent de la torpeur dans laquelle sa caresse m'a plongée.
Je retire sans douceur sa main de mon bras, et ma réponse se fait pas attendre :
- Non, je laisse tomber. Je peux pas faire ça, poupée. Plus maintenant. Pas la peine de me faire ton putain de numéro de charme.
Je lui lance mon sourire le plus sadique, alors que son visage se décompose.
Oh, ouais...
C'est tellement jouissif de la voir réaliser qu'elle est incapable de m'amadouer même si, je dois bien l'avouer, je me suis laissé distraire un instant par le mouvement de ses doigts sur le cuir de mon blouson.
Je me penche et frôle son oreille de mes lèvres :
- Pour qui tu me prends ? Je devrais te baiser ici, maintenant, pour que tu comprennes à qui t'as aff...
Je ne vois absolument pas venir le coup de genou que cette salope m'envoie tout à coup dans les boules, me coupant soudain la parole, en même temps que tout espoir d'avoir un jour des gosses.
- Je t'ai dit de me laisser partir, connard ! elle s'écrit, alors que je me plie en deux en me tenant le sexe. Tu aurais dû m'écouter, je t'ai prévenu, je sais me défendre !
Bordel de merde, comment c'est possible de passer de chaton à tigresse aussi rapidement !?
Aucun doute maintenant. C'est bien de l'agressivité que j'ai vu plus tôt dans son regard. Et la peste sait où frapper pour faire un max de dégâts.
- Oh, bordel, la garce..., je grince en titubant à reculons, la bite en feu et les larmes aux yeux.
***
(la meilleure rime de ma carrière 😂😂😂)
La suite du fight avec V-baby demain ! 🔥😅
Sarang on you SP ❤️~
***
Insta : @tulismoname
Et par ici les perversouilles : Reine_des_SP
VOUS LISEZ
LE LIVREUR [TOME 1/BTS, V, LEMON]
FanficTaehyung est livreur... mais pas de pizzas. Tu le sais, car tu es son prochain colis. Et tu es enfermée là, en ce moment-même, dans le coffre de sa voiture. *** Je republie enfin le début de ma fanfiction ! Enjoy, mes SUCRETTES 🔥 Avec au programme...