LE LIVREUR [TOME 1/BTS, V, LEMON]

#60

DE SON POINT DE VUE À ELLE

- Je vais te les bouffer.

Mais...

Le taré referme ses lèvres sur mon téton droit, et je pousse un cri de surprise.

Je tire sur mes bras pour libérer mes poignets bloqués au-dessus de ma tête, mais Taehyung résiste.

Sa main ne se desserre pas le moins du monde. Au contraire, il grogne et raffermit aussitôt son emprise. 

- Mais c'est pas juste...

Je me sens un peu faible et nauséeuse, mais j'adore l'idée de pouvoir tripoter ce que j'ai envie, sans être censurée par ma foutue conscience de vierge.

Et ce connard m'empêche d'en profiter.

- C'est moi qui voulais te toucher..., je gémis, extrêmement frustrée à l'idée d'être aussi proche de ce corps parfait, sans pouvoir y faire glisser mes doigts. Tae-Ta...

Un coup de langue bien placé me coupe net la respiration, et je me tais aussi sec en me cambrant encore davantage.

Oh...

Le muscle rose et humide du taré se met à tracer de petits cercles sur la pointe de mon sein... De manière bien trop habile pour que je reste silencieuse.

Incapable de les retenir, je me mets à pousser de petits gémissements, tandis que sa respiration à lui s'accélère.

- Bordel... T'as bon goût, poupée.

Il embrasse langoureusement mon mamelon, le lèche avec avidité.

Celle de ses mains qui s'occupe d'immobiliser mon ventre, quitte sa position et vient pétrir mon deuxième sein.

Doucement d'abord, puis de plus en plus fort.

Les mouvements de sa bouche chaude se font aussi plus rapides, plus intenses, tandis que la tension sexuelle qui émane de lui s'infiltre en moi par chacun de mes pores.

- Je...

Je deviens folle.

Je perds encore du contrôle sur mon propre esprit et mon propre corps. Et cette fois, la faute ne revient pas à l'excès de morphine...

Je sursaute soudain et me recroqueville, par pur réflexe :

Le taré vient de mordre mon téton.

- Vengeance..., il murmure en abandonnant mes seins pour tourner son visage vers moi.

Je baisse les yeux sur ma poitrine : la zone sensible est devenue rouge à cause de l'assaut qu'y ont porté ses dents.

- Aïe...

Ses yeux sombres sont mi-clos, ses paupières alourdies par le désir.

Il envoie une petite tape sèche sur chacun de mes mamelons, et je gémis encore plus fort en sentant ma peau s'échauffer légèrement.

- Tellement sensible..., il souffle en passant sa langue sur ses canines.

Puis, grognant de contentement, il plonge à nouveau sur ma poitrine et se remet à la dévorer.

C'est tellement bon...

Je serre les cuisses. Mon sexe ne parvient plus à contenir à l'intérieur de lui ses fluides d'excitation. Je le sens.

J'ai encore le sentiment de devenir folle... mais je ne suis pas la seule à perdre le contrôle :

Porté par ses propres pulsions sexuelles, Taehyung lâche mes poignets sans s'en rendre compte.

Il peut ainsi malaxer mes seins de ses deux mains, et moi, je suis à nouveau en mesure de bouger normalement.

Je ramène mes bras le long de mon corps, lentement, pour ne pas qu'il remarque trop rapidement qu'il m'a libérée.

Mais j'ai beau me tenir sagement l'espace de quelques secondes, je n'ai pas oublié le booty musclé que je rêve toujours de tripoter...

Le taré est concentré sur son festin.

Il est plié sur le plan de travail, sur moi.

En relevant un peu la tête, je peux clairement voir les muscles de son dos et de ses épaules rouler sur sa peau parfaitement lisse.

Je me retiens au dernier moment d'y poser les doigts, et approche plutôt une main discrète de son beau postérieur.

Je le survole un instant et, avec une lenteur infinie, je viens appliquer ma paume contre le galbe de son jean.

Omo...

Je lâche un soupire d'extase, et caresse son postérieur avec une douceur toute admirative.

Je vais mourir... C'est vraiment aussi ferme que je l'avais imaginé.

Je pousse l'audace à le presser légèrement, et l'un de ses muscles fessiers tressaute.

Je comprends aussitôt que je suis repérée.

Mince.

Je retire vivement ma main, mais Taehyung m'attrape le poignet avant que j'ai le temps de faire quoi que ce soit.

Il manipule mon bras de façon à ce que ma main quitte ses fesses, et qu'elle vienne plutôt se plaquer contre...

Son entre-jambe.

J'ouvre grand la bouche, alors que sa main recouvre la mienne, et qu'il se met à masser la bosse sous sa braguette avec ma propre paume.

- Tu sens, idiote ?

Aussi shootée que je puisse l'être, je me sens rougir jusqu'aux oreilles.

Oui.

Et c'est dur comme la pierre.

- Je voulais pas que tu touches à tout ce qui se trouve en dessous de ma ceinture, pour que je perde pas le contrôle. Mais maintenant que tu m'as tripoté le cul, je peux plus me retenir. Je vais devoir te baiser.

Sa bouche forme un O, alors qu'il joue du bassin pour que son membre comprimé vienne frotter ma main. 

- Tu vois ? Tu vois l'effet que tu me fais ?