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DU POINT DE VUE DE V

Un avant-bras passé entre ses jambes et l'autre appuyé sur le carrelage non loin de sa tête, je la surplombe de tout mon long.

Quand elle abandonne toute résistance et écarte les cuisses pour laisser mes doigts pénétrer en elle, je sais que je vais obtenir ce dont je crève d'envie depuis que je l'ai enlevée.

  - Enfin...

Depuis le temps que mes putains pulsions sexuelles m'hurlaient de le faire.

Je glisse la main sur le collier en diamant qui barre sa nuque, et la tire vers moi pour la plaquer au plus près.

Hmm... Parfait.

Mon poignet se met en mouvement, et je retire mes doigts de son sexe avant de les y renfoncer lentement.

Elle pousse un gémissement aigu et se resserre involontairement autour de moi.

  - Ouais, je souffle, fier de l'avoir si réceptive ; comme ça, bébé...

Cette petite peste m'a bien esquinté la joue tout à l'heure, et je vais avoir de sales bleus dans le dos à cause de sa foutue prise de karaté...

Mais là, maintenant, c'est moi qui domine.

Pas en utilisant la force, mais en la séduisant. 

Ouais.

Je reconnais le regard qu'elle pose sur moi, j'ai pu le voir chez toutes les femmes qui ont eu le malheur de m'approcher de trop près :

Ses yeux sont fiévreux, presque vitreux, voilés par un putain de désir qui lui fait déjà perdre la tête.

Leur faire perdre la tête. Ça a toujours été l'effet que je fais aux filles.

Celle-ci a résisté plus longtemps que la plupart des autres.

Elle a bien compris qu'elle perdait le contrôle en ma présence, et a tenté de me repousser.

À bien y penser, cette idiote a été une vraie teigne dès premier rencard.

Si je me souviens bien, elle me mordait déjà la langue jusqu'au sang sur le parking du Blackout...

Mais fini la résistance.

Elle cède enfin.

Et elle s'abandonne à mes attouchements, de la même manière que toutes les autres.

Bordel.

Ça aurait dû m'ennuyer.

Cette imbécile n'aurait dû être qu'une conne de plus qui s'offre à moi, une idiote qui n'est là que pour me faire bander puis soulager mon érection.

Mais non, c'est différent.

Ok, à cause d'elle, j'ai le sexe tellement dur qu'il menace de percer le tissu de mon fut... mais c'est pas le seul effet qu'elle me fait.

Il se passe autre chose dans mon corps.

Dans ma foutue poitrine, pour être précis.

Bordel de merde, j'ai le cœur qui tambourine à mille à l'heure.

Ça cogne si violemment, que ma respiration est devenue saccadée. 

Putain. Mais c'est que je vais me mettre à haleter comme un petit puceau, alors que je suis juste en train de la doigter...

Sans cesser de caresser l'intérieur humide de ma petite prisonnière, je me penche et capture ses lèvres entrouvertes.

Y'a pas de raison que je sois le seul à perdre mon souffle.

Ma langue se fraye un chemin jusqu'à la sienne, et l'entraîne dans un ballet enflammé.

Ma petite idiote se met à gémir dans ma bouche, et ses plaintes s'amplifient quand j'accélère les mouvements de mes phalanges dans son sexe.

Hm...

Elle est toute douce là-dedans. Très douce.

Brûlante aussi, et très serrée.

Je sais pas comment je me démerde pour ne pas jouir en l'imaginant autour de ma queue...

Je libère sa bouche et extrait mes doigts trempés de sa petite chatte, la laissant pantelante.

  - Laisse-moi te retirer ça..., je murmure en saisissant le bas de sa nuisette et le faisant passer par-dessus sa tête. Voilà...

La dentelle lui va à ravir, mais c'est bien mieux de l'avoir comme ça, complètement nue.

Ma petite prisonnière frissonne sur le carrelage glacé, et je regarde avec satisfaction ses jolis tétons se dresser encore plus qu'ils le sont déjà.

Je veux qu'elle ait froid.

Qu'elle doive se serrer contre moi et m'accueillir pour se réchauffer...

C'est d'ailleurs ce qu'elle fait.

Légèrement tremblante, les yeux plantés dans les miens et les paupières toujours aussi lourdes de désir, elle passe les mains sous mon sweat pour pouvoir profiter de la chaleur que dégage mon corps.

Ses doigts se posent de part et d'autre de ma taille, puis remontent lentement le long de mes côtes, entraînant mon sweat vers le haut.

Elle découvre la moitié de mon dos et mon abdomen, puis ses mains s'immobilisent entre mes omoplates.

Elle tremblote l'espace d'une seconde, puis appuie entre mes épaules pour me rapprocher d'elle.

Les avant-bras en appui à côté de sa tête, je plie les coudes pour la laisser me coller à elle.

Mon torse vient écraser sa poitrine, nos ventres se collent peau contre peau, et la bosse de mon érection se cale pile sur sa fente humide.

  - Encore un pantalon que tu souilles..., je grommelle, alors que la douleur dans mon sexe s'intensifie. 

Je vais prendre ta virginité, poupée, ici, sur mon foutu carrelage.

Je souffre trop de pas être en toi.

Je me contrefous du fait qu'elle risque de le regretter plus tard.

Tout comme je me fiche qu'elle s'offre à moi maintenant, parce que mon sex-appeal ou je-ne-sais-quoi lui fait perdre la tête.

Elle est enfin réceptive à mes avances, elle me veut près d'elle, et je lui fais du bien.

Y'a que ça qui compte.

LE LIVREUR [TOME 1/BTS, V, LEMON]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant