LE LIVREUR [TOME 1/BTS, V, LEMON]

#86

Résumons la situation, mes Sucrettes adorées :

On est enfermée dans la salle de surveillance, alors que Jungkook et Taehyung sont en train de se battre dans la maison.

Jungkook se bat pour nous récupérer et Taehyung, lui, pour nous garder à ses côtés...🔥

Problème : Jimin est ici lui-aussi 😨

Bloqué à l'extérieur depuis qu'il est arrivé, il vient de se rendre compte que la porte-fenêtre est ouverte... et qu'il peut nous atteindre ! 😱 

C'est partiiiiiiii !! Enjoy la suite ❤

***

DE SON POINT DE VUE À ELLE

Le taré qui veut me tuer entre dans la salle sans perdre de temps.

J'ai à peine le temps de voir son visage, d'en remarquer la beauté terrifiante, qu'il referme les doigts sur mon sweat.

J'hurle de terreur en lâchant le téléphone de Taehyung, alors qu'il tire sur mon vêtement, m'extirpant avec violence de sous le bureau.

Dans ma détresse, je fais l'erreur de lever le regard vers lui :

Mes yeux écarquillés croisent les siens, réduits à deux fentes minces.

Et c'est aussitôt une vague glaciale que je sens s'infiltrer en moi, me transir jusqu'à la moelle. 

Mon dieu...

Un regard.

Un foutu regard.

C'est tout ce qu'il me faut, pour comprendre à quel point j'avais tort d'avoir peur de Taehyung... 

Taehyung n'est pas comme lui.

Ce gars-là, qui se tient devant moi, est pire.

Bien pire.

Il n'a rien d'humain.

Il me lâche sans prévenir.

Puis me gifle.

Et ma tête est brutalement déviée sur le côté.

- Qu'est-ce que tu regardes comme ça, salope ?

Sa bouche, pourtant si bien dessinée, est tordue en un rictus horriblement méprisant. Et cet horrible sourire déformé qu'il arbore, le rend laid.

Je baisse mes yeux remplis de larmes vers le sol, la mâchoire en feu.

- On va aller trouver ton propriétaire, Pupute, il crache. Je veux te déchiqueter sous ses yeux pour lui apprendre à s'approprier la marchandise...

Il attrape de nouveau mon sweat, par la capuche cette fois.

L'habit remonte jusque sur mon ventre et col du vêtement m'étrangle, lorsque le fou se met à me traîner sur le sol, derrière lui, à travers la pièce.

Je laisse faire, suffocante, impuissante.

Déjà trop faible pour marcher, je suis bien loin d'avoir la force nécessaire pour me battre.

Oui...

Je crois qu'après tout ce qu'il a subit au cours de ces douze dernières heures, mon corps a enfin atteint ses limites.

Je laisse les détonations me percer les tympans, quand le salopard se sert de sa main libre pour exploser le système de verrouillage de la porte à l'aide d'un énième revolver, qu'il sort de nulle part.