Le Roi Du Désert (Deux Naufragés De L'amour )

Chapitre 14

Après avoir prononcer sa phrase qu'il ponctua d'un mauvais regard envers les concernés, le roi reprit la parole:

_ Ici parmi nous-mêmes se tient un individu qui a fait preuve de manque de respect envers ma personne ainsi qu'envers votre reine ma femme.

Un silence de glace régnait durant qu'il parlait.

_ Veuillez vous lever cheikh Mohammed et Mademoiselle Sahara.

Ces derniers se levèrent difficilement attendant non sans peur la suite du discours du roi. Ce dernier appela un garde et lui dit de bien vouloir demander à sa femme qui attendait dans la pièce adjacente de les rejoindre pour cette réunion. Le garde s'inclina et repartit aussitôt. Après quelques minutes d'attente, la porte s'ouvrit sur la reine qui faisait son entrée, elle qui ne savait même pas de quoi cette réunion avait pour sujet . Mais en voyant Sahara et son père debout, ainsi que le regard complice que son mari lui renvoyait, elle de douta que cette assemblée aurait des impacts négatifs sur ces deux-là. C'est donc la tête haute qu'elle rejoignit son mari. Les cheikhs se sont tous levés en signe de respect puis reprirent leurs places. Une fois arrivée à sa hauteur, elle se tient droite à sa gauche et son mari continua son discours :

_ Comme vous êtes tous réunis ici j'en profite pour vous faire part d'une merveilleuse nouvelle. Ma femme, votre reine ici présente porte le fruit de notre amour en elle.

Sur ces paroles tous se levèrent et applaudirent en félicitant les futurs parents. Après ce moment chaleureux, Jabbar reprit là où il setait arrêté.

_ Mademoiselle Sahara, veuillez vous lever.

Cette dernière se leva en tremblant légèrement.

_ Vous êtes accuser de manque de respect envers votre reine ici présente. Je vais vous expliquer, alors que Mademoiselle Sahara séjournait ici dans notre palais, nous lui avons fait part de cette merveilleuse nouvelle et au lieu de nous féliciter, elle s'était mise à accuser la reine d'infidélité envers ma personne en disant que ce bébé n'était peut-être pas le mien. Cela évidemment sans preuve et par pure jalousie car elle convoitait sa place.

Tous furent choqués par de tels actes qui évidemment méritaient punition surtout s'ils ont été formulés à l'encontre d'une personne de la royauté.

_ Donc, par rapport à cela, nous exigeons qu'elle organise une conférence de presse et adresse publiquement des excuses à ma femme et je laisserai à ma reine de choisir la punition qu'elle décidera.  Maintenant Cheikh Mohamme veuillez vous lever également. Cet homme ici présent a quant à lui fait manque de respect envers ma personne. Après que j'ai renvoyé sa fille chez lui, il s'est permis de m'envoyer une lettre m'informant qu'il arrêtait tout affaire avec moi et ceci bien évidement car j'ai renvoyé sa fille après que cette dernière n'ait pas pu me plaire. Aussi Cheikh Mohammed, je vous enlève votre titre ainsi que tous les privilèges s'y afférents et comme compensation vous me paierez une amende s'élèvera à la moitié de votre fortune.
Que tous ceux qui sont d'accord avec leur sanction lèvent la main.

Tous sans exception levèrent la main sous les regards désespérés du père et de la fille. Jamel se leva alors et prit la parole en même temps que son cousin et sa femme s'assirent.

_ Bien. Mademoiselle Sahara, vous avez jusqu'à après-demain midi pour faire vos excuses publiquement à la reine. Cheikh Mohammed, de même pour vous. Passer outre ces délais, vous seriez emprisonner en trainer en justice. Votre titre de Cheikh vous est enlevé dès maintenant et le compte à rebours sur le temps qui vous est donné à tous les deux commencent dès maintenant. Sur ce, la réunion est levée. Bonne continuation à tous.

Tous se lèvent et allèrent dire au revoir au couple royal et à Jamel et les refeliciterèrent. Les deux concernés se rapprochèrent également du couple royal.  Le Cheikh destitué prit la parole:

_ Vos majesté, pourrions-nous nous entretenir avec vous s'il vous plaît.

Jabbar les regardait de haut en bas avant de regarder sa femme et d'acquiescer.
Le couple le précédèrent pour rejoindre le bureau du roi. Une fois arrivée dedans, le couple prirent place sur le canapé et le père et la fille s'installèrent en face d'eux.

_ Eh bien, dite mon cher Mohammed. Pourquoi voulez-vous me dire?

Ce dernier se racla la gorge visiblement mal à l'aise face à la situation.

_ Eh bien, nous voudrions vous demander clémence vos majesté.

Avant que son mari ne prenne parole, Mirý parla.

_ Clémence ? Excusez-moi mais je refuse, du moins pour le cas de votre fille. Bien avant qu'elle ne le dise en public, cette très chère Sahara dès le jour de son arrivée a eut le toupet de me menacer en me disant qu'elle revenait prendre sa place qui est la mienne. J'avais préféré me taire car elle était une bonne amie de mon mari mais durant les un mois où elle avait séjourné dans notre demeure elle n'avait de cesse de me chercher la petite bête. Mais ses dernières paroles furent la goutte d'eau qui a fait débordé le vase et je ne passerai pas outre. Concernant sa punition, j'ai décidé que pendant toute une année et cela cinq jours par semaine, elle devra faire du bénévolat dans l'orphelinat du centre.

Jabbar prit directement la parole après sa femme.

_ Et vous concernant je regrette mais je suis du même avis que ma femme, ma décision est irrévocable. Puis aucun autre Cheikh n'a voulu vous soutenir et je suppose qu'ils ont leur raison, aussi je ne vois pas l'utilité de continuer cette discussion. Les résultats resteront les mêmes. Maintenant veuillez nous excuser mais étant les souverains de ce pays nous avons plusieurs responsabilités à assumer. Bonne journée.

Le couple royal sortirent et au même moment un garde entra et escorta les renégats dehors.

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Une fois arrivée dans nos appartements je me retourne vers mon mari.

_ Merci pour ce que tu as fait pour moi mais j'aurais quand même aimé que tu me préviennes à l'avance la prochaine fois. D'accord ?

Il se rapprocha et enlaca tendrement sa femme.

_ Promis Habibti. J'y ai pas pensé à vrai dire. Sinon comment vont les merveilles de mon monde? Lui dit-il en posant sa main sur le ventre encore plat de sa femme.

_ Nous allons merveilleusement bien mon amour. Lui répondit - elle en l'embrassant amoureusement.

_ Penses-tu qu'ils suivront sans rechigner leurs punitions ?

Le visage de Jabbar se durcit.

_ Ils ont en intérêt sinon leurs sanctions n'en seront que plus durs.

_ Et à quoi penses-tu?

Il se retourna vers sa femme et l'embrassa fougueusement jusqu'à en perdre son souffle puis planta son regard dans le sien avant de déclarer :

_ L'exil ...