Chapitre 21

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Deux mois sont passés depuis la découverte des preuves contre les deux réfugiés. Le plan ayant était fait, Alex retourna en France sous la protection anonyme de Jabbar. Il reprit contact avec les ravisseurs mais ces derniers semblaient avoir disparues de la circulation. Le plan semblait être un échec total car même les autorités des pays contactaient par le roi ne donnèrent aucune nouvelle.
C'est fou de rage que Jabbar se réveilla matin là.

_ Je n'arrive pas à croire qu'ils sont toujours en liberté!

Mirý écoutait son mari et semble elle aussi inquiète de la situation.

_ Peut-être est ce parce que nous ne cherchons pas dans les bons pays. Lui répondit sa femme.

Jabbar se calma aussitôt en réalisant les paroles de son épouse.

_ Tu veux dire que ... peut-être sont ils revenus ici?

_ Cela n'est pas impossible.

_ Et par quel moyen? Leurs photos sont placardées partout. Les autorités savent et connaissent la situation.

_ Eh bien. Il n'est pas impossible qu'ils sont rentrés au pays mais pas par avion ni bateau.

_ Que veux-tu dire ?

_ Je veux dire qu'ils peuvent avoir prit le ferry comme beaucoup de clandestin sous d'autres noms et sont rentrés ici sans pour autant habiter dans un endroit où une propriété qu'ils ont et qu'ils n'ont pas forcément déclarer en être les possesseurs. Ce n'est ni l'argent ni les moyens financiers qui leurs manques. Et puis ils ont des personnes qui les soutiennent à priori, donc rien est impossible.

Le roi analysa les paroles de sa femme en silence pendant de longues minutes tandis qu'elle se rendit à la salle d'eau pour prendre son bain. Il quitta ainsi leur chambre pour se rendre à son bureau et faire part de cette "peut-être" possible situation à son cousin.

*******************

Dans la salle de bain, après avoir entendu la porte de la chambre se refermait, la reine regarda attentivement son ventre déjà rebondi après sa douche. Elle venait de passer depuis quelques semaines son premier trimestre de grossesse et le stree accumulé par l'abscence des fugitifs en prison ne l'aida guère. Un gros et long soupir passa le bagarre de ses lèvres.

_ Coeur qui soupire n'a pas ce quil désire.

Elle sursauta en se retournant pour faire face à sa belle-sœur qui la regarda tendrement au pas de la porte. Elle restera les pans de son peignoir avant de lui rendre son sourire.

_ Tu es la depuis longtemps? Je ne t'ai pas entendu arriver.

_ Non pas si longtemps. Juste assez pour admirer ton magnifique ventre prendre forme et entendre ton soupir. Dis moi, qu'y a-t-il ?

Elle lui prit la main et l'entraîna dans la chambre. Cette dernière prit place sur le lit pendant que la reine entrait dans son dressings pour s'habiller.

_ Eh bien je sais pas. Enfin si, j'ai peur à vrai dire. Sahara et son père sont introuvables. J'ai peur qu'ils n'agissent dans lombre et soient déjà au pays à notre insu pour attenter  à nos vies.

Amina se leva pour prendre sa sœur dans se bras et frotta son dos en un geste de réconfort.

_ Je te comprends. Moi aussi je suis inquiète mais cela ne veut pas dire que tu dois cesser de vivre pour autant. Si tu agis ainsi, ils auront gagnés !

Elle méditait quelques instants sur les sages paroles de sa belle sœur avant de lui adresser un sourire ravi et la prendre à son tour dans ses bras.

_ Tu as raison!

_ J'ai toujours raison!

_ Qu'est ce que je ferai sans tou uhn?

_ Rien ! Maintenant allons déjeuner!

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Alex se baladait dans les rues de Paris  lorsqu'un homme le tira brusquement à un croisement et posa un couteau dans son dos lui retirant ainsi la possibilité de se retourner pour voir le visage de son assaillant.

_ Nous avons un message pour toi.

Alex tremblait mais réussit à articuler.

_ Qui ça nous?

_ Les ennemis de la royauté de Jôhar.

_ Et quel est ce message ?

_ Au prochain coup bas, vous mourriez tous. Vous et votre famille. D'ailleurs, un petit cadeau vous attend chez vous.

Puis l'homme disparut aussi brusquement qu'il apparut. Alex ne perdit pas de temps et prit un taxi pour se rendre chez lui.

Arrivée à destination, plusieurs voitures de police étaient déjà garées dans l'allée remontant à la maison de ses parents.
Une crainte l'envahit et il se mit à courir zigzaguant entre les policiers pour découvrir lui-même l'horreur sous ses yeux.
Son père ou plutôt le corps de ce dernier, inanimé et entourait de son propre sang. Sur le mur du hall était écrit avec le même sang "Cela ne fait que commencer, aidez-nous ou mourrez".

Il s'effondra sur le corps de son père lui demandant pardon avant qu'un hommene l'approche.

_ Nos sincères condoléances Mr Gordon.

Il se retourna et rencontra le regard compatissant de Steve, un des gardes engagés par Jabbar.

_ Comment est-ce arrivé ?

_ Nous l'ignorons. Votre sœur avait crié de la cuisine et pendant que nous nous sonnes rués là bas, ils en ont profité pour assassiner votre père.

_ Bien. Faîtes part de cet événement funeste à qui vous savez. Je ne parlerai pas directement avec eux, qui sait s'ils ont réussi à mettre mon nouveau portable sur écoute.

_ Bien. Encore désolé.

Il hocha la tête et alla retrouver les autres membres de sa famille tandis que les ambulanciers prirent le corps de son père pour l'emmener à la morgue.

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Après avoir reçu le coups de fil de Steve lui expliquant les événements qui se sont déroulés en France.  C'est horrifié que Jabbar, Mirý, Miguel, Amina et Jamel plongent tous dans un silence de mort. Puis Jamel rompt ce lourd moment et annonça de but en blanc l'évidence même que tous pensaient au moment mais n'osaient dire.

_ Nous avons un traître dans le palais ...

Le Roi Du Désert  (Deux Naufragés De L'amour ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant