Chapitre 29: Une prison dorée

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Hello à vous!! un petit mot pour vous prévenir que la première partie du chapitre sera écrite sous le pronom "je" afin que vous puissiez profiter d'une meilleure immersion dans l'esprit de Lucy. ; )

Le début et la fin du passage sera marqué pas un (*)

"Tu as 30 minutes, pas une de plus." Avait gronder Acnologia pendant que Zeleph examinait les lieux tout en réfléchissant.

Profitant de cette occasion elle sortie sans se faire prier... (*)

Le temps, brumeux, paralyse le moindre de mes sens.

Cette humiditée qui m'empêche de respirer correctement, me fait inspirer et expirer une nuée de vapeurs chaudes qui gèle instantanément au contacte du froid et donc la blancheur donne un "visage" à l'aire qui m'entoure.

La terre sous mes pieds est bien trop meuble pour que je marche normalement. Le bruit que fait la boue au contacte de mes pieds et du poids de mon corps ne me dégoûte pas.

Au contraire je m'en délecte. Il m'amuse. Alors je continue d'avancer, faisant parler la terre à mon bon vouloir.

Sans doute dois-je ressembler à une folle à marcher ainsi dans ce jardin, seule sous la pluie?

Le sol est instable et aucun point d'accroche n'est présent pour ne pas que je glisse.

Mais, alors que j'avance encore, mon pied droit glisse par mégarde et je me retrouve assise les fesses à terre, les mains plongé dans la boue.

J'entends un rire et je frissonne, non pas à cause de la moquerie, mais en sentant la substance visqueuse imprégner mon pantalon et tremper mes manches en coton.

Mes doigts glacés se figent au contacte du liquide froid, je décide de les sortir lentement de l'eau épaisse et granuleuse.

La brise provoque une série de picotement sur le bout de mes doigts et de mon nez, qui passent du rouge au bleu. J'éternue vivement, après quoi une nouvelle salve de rire moqueur en provenance de derrière moi ne résonne. Je continue de l'ignorer.

Un grondement menaçant remplace le son précédent mais malgré la peur qu'il m'inspire je ne m'en préoccupe pas.

A la place, j'avise maladroitement des appuies plus stables. Idiotement, je pose mes mains sur deux rochers saillant prostré de part et d'autre de mon corps tels des crocs acérés.

Grossière erreur! A peine ais-je tenté de prendre appuie sur ces derniers que je sens un tranchant me fendre les paumes. La douleur vive et surprenante me fait monter les larmes aux yeux mais aucune plainte ne sort de ma bouche.

La pluie s'intensifie, or je ne tente toujours pas de me relever. Une fatigue lasse qui me serre le coeur, rend insignifiant le simple fait de vouloir m'abriter du mauvais temps.

De plus, l'impossibilité de prendre désormais appui sur mes mains ne m'aide pas à me motiver à sortir de ma torpeur. Le froid prend peut à peu tout ce qu'il me reste de conscience. Je ravale mes larmes douloureuses et prend de profondes et lentes inspirations.

Distraitement, les yeux voilés, je regarde sans les voirs mes mains.

Elles ressemblent, à mes yeux, plus à une forme pâle moucheté de brun, scindé en deux par un filet rouge dilué par la pluie, qu'a un membre destiné à servir des actions tel que : manger, écrire, utiliser la magie...

Tuer.

Le voile s'obscurcit, et le paysage se fait de plus en plus indiscernable. A moins que ce ne soit ces larmes traîtresses qui se sont mises contre mon grès à couler, qui parasites ainsi la vision?

Choix: Vivre ou mourir ? Tome 1: Les Clés Du Temps. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant