Chapitre 24

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PDV MIA

-Nous sommes arrivés, dit-il au bout de dix minutes de voiture.

Je sors de la voiture et regarde ce qui nous entoure. Nous sommes dans une sorte de zone industrielle. Devant nous, il y a un hangar. Comme me l'a dit Charlie. Il me regarde avec un sourire timide. Puis commence a marché vers la porte. Je le suis curieuse.

-Est ce qu'il est a toi ?
-Non. Il est a personne. Pas mal de gens viennent par ici. Il y a tellement de hangar que je suis presque sur de ne pas être dérangé par d'autre personne.
-On entre ?
-Tu es sure de vouloir.
-Bah, ouais. Tu ne veux plus me montrer ce qu'il y a dans ca fameux hangar ?
-Si. Viens.

Il me prend la main et reste devant le grand bâtiment. Charlie ouvre une sorte de porte métallique. Elle va surement tombé d'un jour a l'autre vu la tronche qu'elle a. On doit choper toutes les maladies du monde rien qu'en la touchant tellement elle est sale. Mais tout ca me passe au dessus de la tete quand je vois ce qu'il y a dedans. Sur chacun des 4 murs, il y a des dessins. Partout. Meme en cherchant bien, je suis sure de ne pas trouver un bout de mur vierge. Puis je réalise.

-Charlie. C'est toi qui a dessiné tout ca.
-C'est plutot du tag enfaite, mais oui, c'est moi.
-Mais tu n'es pas là depuis tres longtemps ! Comment a tu pu aller aussi vite.
-Avant de te rencontrer, je passais le plus clair de mon temps ici. Tout l'été, tous les jours apres les cours, tous les mercredis après-midi.
-Désolée d'avoir ralentit monsieur dans son travail. 
-Ca va, c'était plutôt agréable, dit-il en rigolant.
-Tu m'expliques ? Je veux savoir chaques signification de ces dessins.

Nous passons bien vingt minutes a parler de ce que représenter pour lui chaques œuvre qu'il avait fait. Car oui nous pouvons appelé ca des « oeuvres ». Charlie avait vraiment un talent incroyable. Il me raconte alors comment été sa vie avant. Dans son ancienne ville. Apparement il profitais bien, meme un peu trop. Ce qui ne plaisait pas vraiment a son père. Encore moins a son bulletin scolaire. Mais je sens qu'il ne me dit pas tout. De plus, nous n'avons parlé que de trois murs. Mais j'ai bien remarqué qu'il en a éviter un.

Il se tourne vers ce fameux mur. Il est tout en noir et blanc. Aucune couleur. Alors que sur les trois autres, il n'y a que ca.

-Nous en venons au troisième point.
-C'est que tu voulais me raconter c'est ca ?
-Oui... Je n'en jamais vraiment parler. Enfin pas avec d'autre personne que mon père et mon frère. Et encore, ce n'était pas de grande discution.

Je sens que ca lui pèse sur le coeur. Ca me fait un peu peur j'avoue. J'ai l'impression qu'il va m'annoncer un truc horrible.

-Comment je te l'avais dis, ma mere est morte.
-Je... oui. Tu me l'avais dit.
-Désole, je pourris un peu l'ambiance.
-Non non, t'inquiète. Je suis contente que tu veuilles bien m'en parler.
-Je t'aime vraiment bien. En parlais avec toi me parait logique.

Je lui souris tendrement. Ca me fait vraiment plaisir ce qu'il me dit.

-Elle est décédé quand j'avais 9 ans, ca fait 10 ans et je m'en rappelle comme si c'était hier. Ou nous habitions avant, ma mere était gérante d'une bijouterie. J'adorai aller avec elle. Souvent elle venait me chercher a l'ecole pendant sa pause puis je rester avec elle jusqu'à la fermeture. J'avais inventé un jeu pour passer le temps plus vite. Je devais deviner ce que le client venait chercher et pour qui. Un jour, un monsieur est entré. J'ai commencé a vouloir deviner ce qu'il voulait comme bijoux. Il avait l'air stressé et souvent cela signifier qu'il venait pour une bague de fiançailles. Mais pas lui.

Le petit sourire qu'il a en parlant de ses souvenirs de la bijouterie s'éteint a sa dernière phrase.

-Ma mere l'a accueilli comme n'importe quel client. Elle avait toujours un grand sourire. Je m'en souvient. Chaques fois qu'elle souriait je me disais « j'ai vraiment de la chance d'avoir une si jolie maman ».  Mais cette homme la avait une idée bien précise. Il ne voulait pas une simple bague pour sa copine. Il voulait bien plus.

Il s'arrête de parle. Ses yeux sont remplis de larme. Il fixe sur le mur en noir et blanc.

Je ne sais meme pas comment le décrire d'ailleurs. Il y a beaucoup de petits dessins, qui entourait un énorme portrait. Je suppose que c'est celui de sa mère. Tout autour, ce qu'avait dessiner Charlie represente un souvenirs bien précis avec sa mère. Je sais la suite de l'histoire. Et je sais que ce serai dur a raconter pour lui. Je lui prend la main, et d'un sourire, je lui fais comprendre qu'il peut continuer.

-J'étais la Mia. J'ai tout vu. Cette homme a sorti son pistolet, braqué sur ma mere. Il voulait le plus de bijoux possible. Ma mere a fait le tour du comptoir a couru, puis j'ai entendu le coup de feu. Il croyait qu'elle voulait s'enfuir ou l'attaquer pour protéger ses bijoux. Mais ce qu'il ne savait pas c'est que les bijoux elle s'en moquait. Tout ce qu'elle voulait c'est me rejoindre pour me protéger. Bizarrement, le garcon n'a pas bougé. Il est resté figé sur le corps inerte de ma mere. Il s'est fait arrêter tres peu de temps apres. On a appris que son casier était totalement vierge. Il y a eu un procès, ou il a jurer que ca avait dégénéré, qu'il n'avait pas prévu ca comme ca, qu'il regretter, qu'il etait désolé. Mon père m'a raconter le procès il n'y a pas tres longtemps. J'ai mis des années a le convaincre de me dire ce que ce taré avait dit. J'en avait besoin pour essayer de passer a autre chose.

Je ne sais pas quoi dire. Je ne pensais pas qu'une chose aussi terrible lui etait arrivé.

Qui pourrait penser a des chose aussi horrible ?

-Tu te rend compte qu'il n'a pris que 10ans de prison. C'est tellement peu, pour une vie. La vie de ma mere.
-Je suis désolée Charlie.

Je ne vois pas ce que je peux ajouter qui définirai vraiment le ressentit que j'ai en ce moment. Je suis triste, en colère, et des tas d'autre émotion. Je ne fais pas vraiment la remarque a Charlie car ce serait un peu déplacé vu la situation, mais si ce gars a vraiment pris que 10 ans de prison, il devrait sortir dans pas longtemps non ?
-Depuis ce jour la, je fais tout le temps le meme cauchemar. Je revois la scène, en boucle. Jusqu'à ce que je me réveille. Alors, ce matin, quand je me suis réveillé en sursaut apres le coup de feu, j'ai décidé que j'allais t'en parler. Parce que le jour ou je t'ai rencontrer, c'était la premiere fois depuis 10 ans que je ne rêvait pas de ce jour. J'ai passé une bonne nuit, sans meme savoir ton nom, tu étais deja dans mes rêves Mia. Je ne peux meme pas l'expliquer, mais c'est a se moment que j'ai compris que se serait différent avec toi. Et j'avais raison.

Euh. Je panique. Ca y est. Il me fait une mini-déclaration et je suis incapable de lui répondre. Je devrais dire quelque chose comme « moi aussi je t'aime beaucoup Charlie ! Je ressens pareille que toi ! ». Mais non rien ne sort. Je le regarde, avec de gros yeux surement. Puis je baisse la tete car je sens que je rougis.

Il rigole, m'attrape la tete et pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Je n'ai jamais fais ca. Pourtant, tout me semble simple avec lui. Je me laisse allé et nos lèvres commence a s'accélérer. Je passe ma main derrière sa nuque et lui les pose au creux de mes reins. Nous nous arrêtons que quand nous manquons cruellement de souffle.

-Waouh, je ne m'y attendais pas.
-Euh ouais. Je n'aurai peut etre pas du te sauter dessus comme ca. C'est sous le coup de l'émotion.

Je me mets sur la pointe des pied et le fait un petit bisous sur le coin de la bouche.

-Tu n'as pas eu l'impression que je te l'ai rendu ce bisou, imbécile.
Charlie rigole et passe sa main dans ses cheveux. Il faut vraiment qu'il arrête de faire ca ou je risque de lui ressauter dessus a tout moment. Je lache Charlie du regard difficilement pour voir quelle heure il est. 17H50.

Quoi ?!

Comment c'est possible ! Nous sommes arrivé à 16h45 ! Ca ne peux pas faire une heure qu'on est la !

-Charlie. Je ne voudrais pas casser ce magnifique moment, mais la je suis très en retard. Si tu veux qu'un jour on se revoit, il vaudrait mieux que tu me ramène le plus vite possible chez moi. Sinon, ma mere risque de m'enfermer a jamais dans ma chambre.
-Vos désir sont des ordres. Je ne voudrais pas etre obligé de venir te sauver.

La vie vaut d'être vécueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant