La vie vaut d'être vécue

Chapitre 45

PDV MIA

    Je suis entrain de prendre mon livre de maths dans mon casier quand la porte se ferme violemment. J'ai a peine le temps d'enlever ma main pour éviter qu'elle se fasse broyer.

    -Hey ! Mais tu es folle Cass !
    -Attend-tend ! Ecoute la nouvelle. J'étais tranquillement assise a la bibliothèque entrain de lire.
    -Tu lisais toi tranquillement toi ?

    Je rigole et elle me lance un regard noir.

    -HAHA, très drôle. En tout cas j'étais dans la bibliothèque. Et d'un coup Matthew arrive.
    -Matthew ?
    -Oui ! Matthew Taylor ! Genre le beau gosse de l'école.

    C'est vrai que ce garçon est vraiment pas mal. Je ne lui ai jamais vraiment parlé, mais apparemment il est gentil. Bien sur, comme tous beau gosse qui se respecte, il est dans l'équipe de foot du lycée. Le cliché type des garçons qui plaisent a Cassie. Je hoche la tete pour qu'elle continue son histoire.

    -Alors il s'assoit a coté de moi et prend un livre. LE livre. Mon livre préféré.
    -Le Petit Prince.
    -Ouiii ! Tu te rend compte !
    -Oui je me rend surtout compte que ce garcon est peut etre un peu plus intelligent que je pensais.

    Je commence a avancer dans le couloir pour rejoindre notre salle. Cass leve les yeux au ciel sur ma remarque par rapport a l'intelligence de ce si beau garçon. Elle me rattrape et continue a me raconter son histoire complètement excité.

    -Et c'est pas finit. Ses amis du foot sont arrivés et ont commencé a le charrier sur ce qu'il lisait.
    -Il a reposer le livre et fait genre il n'en avait rien a faire. Pas très étonnant.

    Elle souffle et me force a m'arrête en me tenant pas les épaules.

    -Tu n'y es pas du tout Mia. C'est tout l'inverse. Il leur a dit que c'était un livre génial. Et encore mieux qu'il y avait plein de citation hyper intéressantes.
    -Humhum. Continue, parce que il peut bien dire qu'il y a de belles citations. Si il n'en connaît aucune ça sert a rien.
    -« C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »

    Je hausse un sourcil étonnée. Je me dégage de ses bras et reprend a marcher.

    -Il a vraiment dit ca ?
    -Je te jure ! Il a meme rajouter « Fait de ta vie un reve., et d'un reve, une réalité ». Bien sur ses amis se sont moqué de lui en disant que ca ne voulait rien dire. Mais eux n'y connaissent rien. Et la ! Il a tourné la tête vers moi et m'a souri !
    -Waouh, Matthew Taylor t'a sourit. C'est un signe du destin Cassie. Fonce !
    -Très drôle. En tout cas moi je te dis j'ai ressenti un truc.

    Je rigole en secouant la tête et sors mon portable. J'ai un message de Charlie. Je le lis et souris.

    -Charlie va à une soirée samedi et il m'invite. Il m'a dit que je pouvais venir avec quelques copine ! Ça te dis ? Jeanne et Juliette pourrait aussi venir.
    -Grave ! Et Sophie aussi. Ça fera la bande au complet.
    -Non pas Sophie. Il a dit que trois personnes maximum.

    Elle me regarde du coin de l'œil. Elle a très bien compris que Charlie n'avait imposé aucun chiffre. C'est juste que depuis ce week-end je n'arrive vraiment plus a parler avec Sophie. J'ai l'impression que sur mon front il y a marqué « m'approche pas je suis contagieuse » à chaque fois que je la croise.

    -Bon, ok. Pas Sophie, dit Cass à mon plus grand soulagement.

    On arrive enfin devant la salle et on se pose contre le mur pour attendre le début du cours. Je vois Julia passer devant et je lui souris discrètement. Je n'ai toujours pas dis à Cass que j'étais de nouveau amie avec elle. Encore plus même, puisque c'est la seul autre personne a savoir pour le virus. J'ai peur de comment va réagir ma meilleure amie. Alors comme d'habitude quand je dois dire quelque chose d'important, je repousse le moment.

    -Elle c'est sur qu'on ne doit pas souvent l'inviter au fête.

    Je tourne la tête vers Cass pour voir de qui elle parle. De Julia, forcément. Quand elle parle méchamment c'est forcément de Julia. Sinon elle est adorable avec tous le monde. C'est aussi pour ça que j'ai peur de lui dire que je suis amie avec Julia. Elle l'a déteste tellement.

    -Pourquoi tu dis ca, dis-je en rentrant dans la salle après le professeur ?
    -Ca crève les yeux que c'est une fausse populaire.
    -Oulha, c'est quoi ca encore ?
    -En gros, dit-elle en s'asseyant a une table, on a l'impression qu'elle a plein d'amis. Mais enfaite elle est obligé de s'incruster partout car personne n'est vraiment attaché a elle. Tu comprends ?
    -Je ne vois pas ce qui te fait dire ca.
    -Depuis qu'elle n'est plus avec Greg, elle arrive seul en cours. A chaque fois ! Quand elle arrivait que avec son copain je pensais que c'était parce qu'ils aimaient etre que tous les deux. Mais enfaite c'est parce qu'elle n'a personne d'autre.

    Je réfléchis a ce que dit Cass pendant toutes l'heure de cours. C'est vrai que je n'avais jamais remarqué. Julia semble si aimé dans le lycée. Mais au final elle n'est jamais avec les memes personnes, ou alors elle est seul. Elle n'a aucun véritables amis. Personne sur qui compter.

    A la fin du cours je dis a Cass que je la rejoint plus tard et cours après Julia qui est déjà parti.

    -Hey, ca va ?
    -Oh salut Mia. Ca va et toi ? Tu n'es pas avec Cassiopée ? Elle risque de ne pas apprécié de nous voir ensemble.
    -Pas grave, je vais bien devoir lui dire que nous sommes de nouveau amies toutes les deux.

    Elle sourit en regardant le sol quand je mentionne le mot « amie ». J'ai trouvé le moyens de dire a Cass que je reparle avec Julia. Et si tous se passe comme prévu, elles pourraient meme être réconciliées.

    -Il y a une soirée samedi. C'est Charlie qui m'a invité. Il m'a dit d'amener quelques amis. Tu veux venir ?
    -Il y aura Cassie ?
    -Oui. Ca te dérange ? Comme ca je pourrais lui dire que nous reparlons.

    Elle semble réfléchir au différents scénarios qui pourraient se produire. Moi j'essaye de ne pas me les imaginer parce qu'il y a beaucoup trop de chance que ça dégénère.

    -C'est d'accord. Mais a une condition. On ne parle pas de ma mère. Meme avec Cassiopée. Surtout avec Cassiopée.
    -Pas de problème. Alors on ne parle pas de moi non plus.
    -Ca marche, dit-elle en souriant. Alors a samedi.
    -Je t'enverrai l'adresse.