La vie vaut d'être vécue

Chapitre 76

PDV MIA

Vers la fin d'après midi, Gabin est arrivé en sortant de son travail. Nous lui avons montré la nouvelle décoration de la chambre. Ca lui a beaucoup plu, il était ému de voir les photos de lui et son fils. Nous avons alors passé le reste de l'aprem midi a parlé de notre passé, des choses que l'on avait reussi a entreprendre, et des choses que l'on avait jamais faite. Puis nous avons parlé du futur bien sur.

Cassie est partie vers 17h et ma mère vient juste d'arriver pour me ramener alors qu'il est 19h. Comme a son habitude, Gabin est sortie de la pièce pour me laisser un peu seul avec Charlie. Il a vraiment été génial avec moi depuis le début, alors qu'au final, on ne se connaissait pas depuis tres longtemps.

Je m'approche du lit et prend la main de Charlie dans la mienne. Les médecins ont dit qu'il allait très surement se réveillé sans les prochaines 24 heures. Ça me soulage de savoir qu'ils sont presque sur que Charlie revienne un jour.

-Je sais que tu as entendu ce qu'on a dit cette après-midi. Enfin, j'en suis presque sur. Alors peut etre que tu t'ai fait la meme réflexion que moi. En tout cas, cette pensée ne sort pas de ma tete depuis 15h.

Je marque une pose le temps de choisir les bons mots. Je ne sais pas si je parle pour Charlie ou pour moi. Mais ca me fait du bien.

-Tu vois, repris-je, quand Cassie et Gabin parlait de leur vie, leur aventures, ce qu'ils étaient fière d'avoir fait, je me disais que c'était normal. Ils ne sont pas malade, ils ont toutes les occasions pour faire ce genre de choses.

Je souris en repensant a ce que nous a raconté Gabin.

-Mais quand ton pere a parler de ce que tu as fais, tout est aller beaucoup trop vite dans ma tete. Ton pere avait l'air tellement fière de ta manière de penser. Tout ce que tu as accomplis alors que tu es exactement dans la même situation que moi. En réalité, cette apres midi, j'ai enfin compris ce que tout le monde essayer de me dire depuis presque dix ans. J'ai toujours tout fait pour ne pas vivre, ne pas m'amuser, et maintenant je ne comprend meme plus pour quoi. J'aurai du faire comme toi, vivre a fond. J'ai toujours cru que j'agissais comme ca par altruisme, pour ne pas blesser plus de gens quand je partirai. Mais enfaite, j'étais simplement morte de peur.

J'ai maintenant les larmes aux yeux. Je regarde la visage de Charlie, qui a l'air tellement détendu.

-Mais j'ai compris maintenant, je vais vivre. Alors je t'en supplie mon amour, réveille toi, et vie avec moi, apprend moi a ne plus avoir peur.

Je pose ma tete sur le bord du lit et souffle quelques instants. Ce calme me fait un bien fou. J'ai l'impression de voir mes pensées tres clairement. Je sais ce que je veux. Je sens mon coeur libérer d'un telle poids. Je ne m'étais pas rendu compte que le fait d'être renfermer sur moi meme me pesait autant.

Je me leve lentement et pose mes lèvre sur le front de Charlie. Il me répond en me serrant la main. Un pression si faible qu'elle me parait etre une illusion pendant un instant. Je reste bouche bée, fixant le visage de Charlie. Ce n'est pas possible. Je sens mon coeur se serrer, réalisant que ce n'est surement pas arrivé. Je repose sa main sur le lit et comme a reculer. D'un coup, je vois les trait de visage de Charlie se crisper, il fronce les sourcils.

Je tremble de tout mon corps, ne sachant pas comment réagir. Je n'ai pas rêvé. Je reprend sa main le plus vite possible et passe lentement mes doigts sur son front pour lui détendre le visage.

-Vas-y, refait le Charlie. Serre-moi la main, je t'en prie.

Je ne peux pas le lâcher des yeux, alors que les quelques secondes qui défilent me semble être les plus longues de ma vie. Puis, je ressens une pression.

-Oh, merde alors. Charlie c'est pas vrai, hurle-je dans la chambre.

Je me leve et tourne en rond dans la chambre. Charlie a toujours les yeux fermé, il n'a pas bougé d'un centimètre. Il n'y a aucune preuve qu'il a réellement montrer un signe de son réveil. Et si ils ne me croyaient pas ? Je me tape le front de penser a ca alors que je n'ai encore prévenu personne.

-Maman ! Gabin ! Vite !

Il entre en furi dans la chambre et se ru vers le lit de son fils. Il touche tous les fils et regarde l'appareil qui montre ses constantes. Il croit surement que Charlie a un problème. Je me dirige vers lui et le prend par les épaules pour le calmer.

-Non, Gabin. Tout va bien.

Je souris en me tournant vers Charlie.

-Il ma serrer la main, deux fois.

Gabin ouvre grand les yeux, choqué.

-Tu es sur ?
-Puisque je le dis.

Ma mere se tourne vers Charlie et crie d'un coup.

-Il fronce les sourcils Gabin ! Regarde. Mia a raison, Charlie se réveille.

Gabin cours en dehors de la chambre et hurle le prénom de Marion. Bien sur, il ajoute aussi que son fils fronce les sourcils. Si une seul personne de cette hôpital ne sait pas que Charlie est en train de se réveiller en ce moment, c'est qu'il est sourd.