La vie vaut d'être vécue

PROLOGUE

    PDV MIA

    Du plus loin que je m'en souvienne, j'ai toujours tout fait pour que personne ne s'attache à moi. J'ai appris que j'étais malade à 9 ans. Et donc que je mourrais surement avant de souffler mes 25 bougies. Notre monde a découvert le virus de Mannay il y a environ 30 ans. Les médecins voyaient des milliers de morts sans vraiment pouvoir expliquer ce qu'ils avaient. Ils ont d'abord cru que c'était un nouveau virus qui attaquait le monde. Mais il s'est avéré que ce n'était pas contagieux. Les médecins n'ont pas encore compris comment cette nouvelle maladie est arrivée sur notre terre, meme au moment ou j'écris ca. Tous le monde a beaucoup paniqué, c'était comme une nouvelle sorte de cancer. Personne ne savait comment le guérir, nous pouvions juste repousser un petit peu le moment inévitable de la mort du patient.

    C'était en tout cas le cas quand j'ai été diagnostiquée. Plusieurs années après, les médecins ont trouvé ce qu'ils ont appelé « le sérum anti-Mannay ». Sauf que c'est presque impossible d'en obtenir une dose. Ils ont donc donné de l'espoir a des millions de personnes malades, pour leur enlever la seconde d'après. Enfin bref, nous reparlerons de ca en temps voulu.

    Le jour de mon diagnostic, en voyant ma mère dévastée, j'ai compris qu'elle pleurait a cause de moi. Pour une enfant de neuf ans, c'est compliqué de comprendre que le virus touchait n'importe qui. En réalité, ce n'était pas de ma faute et je ne devais pas me le reprocher mais plutôt apprendre à vivre avec. Mais ca je l'ai compris bien plus tard.

    A cette époque, alors que je ne savais rien de la vie, j'ai commencé à m'en vouloir. Je me suis rendu compte que je ne pourrais pas supporter d'attrister de nouvelle personne. Mon entourage actuelle suffisait amplement. Pourquoi faire souffrir d'avantage ? Alors, je ne m'autorisais pas à avoir de nouveaux amis, ou même à prendre des risques. Manquerait plus que je meurs encore plus tot, laissant seul les gens que j'aime. Ca pourrait sembler très mature pour une petite fille de neuf ans. Mais croyez moi, c'était une grave erreur.

    Quand j'ai grandit, je ne voulais jamais sortir. Voir les autres enfants de mon âge ne faisait que de me rappeler que je ne pourrait jamais etre comme eux. Rencontrer de nouvelles personnes ne ferrait que de blesser encore plus de monde quand je partirai.

     Mais une adolescente qui ne vois que sa famille se renferme vite sur elle-même. Je n'avais jamais appris à vivre ma vie. Je n'avais jamais enfreint les règles imposaient pas mes parents. Je ne vivais pas comme une personne de 17 ans devrait le faire.

    Bien sur, je ne m'en étais jamais rendu compte. Pour moi, c'était normal. Mon entourage essayer de me faire remarquer mon erreur. Mais je n'écoutais personne. Persuadée que je ne pouvais pas me permettre d'ouvrir mon coeur a qui que ce soit. Je repoussais tout ceux qui tenté de me connaître un peu plus.

    Mais Charlie est arrivé dans ma vie. Et il a tout changé. Il m'a appris qu'il fallait mieux mourrir plus tôt sans aucun regret, que de mourir sans rien n'avoir vécu.