PDV MIA
Cela fait deux semaines que nos parents se sont réconciliés et tout se passe a merveille. Quand ils sont rentrés du restaurant, j'étais deja rentré de chez Charlie. Je n'ai pas pu m'empêcher de descendre pour savoir comment ca c'était passé. Meme si l'heure tardive etait un gros indice, je voulais tout les détails.
Ma mère m'a alors raconté qu'ils avaient longuement discuté et qu'ils se sont raconté leur propre version de l'histoire. Ils en sont arrivés a la simple conclusion que tout ca n'était qu'un mal entendu. Puis un voil si rapide que je me suis demandé si je ne l'avais pas rêvé a assombri le regard de ma mère. J'ai tout de suite compris pourquoi quand elle m'a dit qu'il avait parlé de Camille, la mère de Charlie. Ils ont donc appris ce qui lui etait arrivé. Elle a repris le sourire quand elle m'a dit qu'ils s'était quitté sur une accolade en se promettant de se revoir au plus vite. Ce qu'ils ont fait.
Charlie et son père sont venus dînez un soir. Noah a donc pu enfin mettre un visage sur Gabin. Nous en parlions depuis plusieurs semaines maintenant, et ça agacé mon frère de ne pas savoir de qui nous parlions.
Aujourd'hui je vais au centre du virus. Comme la semaine dernière d'ailleurs.
La dernière fois nous avons beaucoup discuté avec Julia. Sans aucune animosité bizarrement. Nous avons parlé de l'association. Bien sur je ne lui est pas avoué que j'avais le virus, mais nous savons toutes les deux que nous sommes lié a cette maladie indirectement ou pas. Nous ne nous faisons pas encore assez confiance pour parler de chose aussi personnelles. Après tout, c'était la première fois que l'on échangé deux mots sans se sauté dessus depuis des années.
Je suis un peu stressé d'y retourner. J'espère vraiment que je pourrais de nouveau parler avec Julia de cette manière la. C'est bizarre a dire, mais mon amie m'avait manqué. Et je sais qu'au fond, elle est très gentille. Peut etre que de parler de ma maladie avec quelqu'un d'autre que mes parents ou Cass pourrait me faire du bien.
Quand j'arrive, je croise directement Julia dans le couloir. Nos chien ont l'air de l'apprécié autant que la semaine dernière. Quand je croise le regarde de mon ancienne amie, elle me fait un petit sourire timide. Je ne sais pas trop comment réagir alors je me dirige vers elle et nous nous disons bonjour. C'est un petit peu malaisant entre nous.
-Écoute Mia, commence Julia a mon grand soulagement. C'est bizarre a dire mais j'ai bien aimé discuté avec toi la dernière fois. Et je ne voudrais pas que l'on s'éloigne a nouveau. Je ne sais pas si tu es de mon avis mais ce qu'on fait ici est plus agréable si on est avec nos amis.
Je m'attendais a un peu plus froid venant de sa part. Mais je suis très contente, ca veut dire qu'on pourrait redevenir de véritable amie. Elle pense exactement comme moi. Je la regarde et lui souris.
-Et si on parler un peu de ce qui s'est passé, dis-je.
Depuis que nous nous étions éloigné, j'avais toujours voulu en savoir la raison. Nous asseyons dans la salle de repos des bénévoles et commençons a discuté.
-J'étais dans une phase très difficile de ma vie quand j'ai arrêté de vous parler. Il se passait plein de chose dans ma famille. J'étais incapable de l'assumer et encore moins d'en parler, meme avec vous. Alors j'ai préféré m'éloigner. Puisque vous n'avez pas réagit plus que ca je vous en ai beaucoup voulu.
Je la regarde bouche bée. C'était de notre faute. A Cass et moi. Nous n'avions pas été de bonnes amies.
-Je suis désolée Julia. On aurait du venir te parler, savoir ce qui se passait dans ta tete. Au lieux de ca on a laissé les choses s'envenimer. Tu veux me parler de ce qui t'es arrivé ?
-Ne t'inquiètes pas Mia, c'est aussi de ma faute. Vous ne pouviez pas savoir ce qui m'arrivais si je ne vous le disais pas.Elle baisse les yeux et je vois bien qu'elle est triste.
-Est ce que ca va mieux maintenant Julia ?
-Disons que j'ai appris a vivre avec.Elle hésite, puis reprend.
-Quand j'avais 11 ans, nous avons appris que ma mère avait le virus. Voila ce qui se passait dans ma vie. Tu es une des premières personne a qui j'en parle. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que je peux de nouveau te faire confiance.
-Je suis vraiment désolée Julia. Pour ta mère et parce que nous n'avons pas été l'a pour toi alors que tu avais besoin de nous. Je comprend ce que tu ressens.
-Nous étions jeune, meme si je vous avez parlé ca n'aurait rien changé. Je n'arrivais pas à l'accepter alors je ne vois pas comment j'aurais pu vous l'avouer.
Nous avons encore discuté de sa mère. Comment elle allait, si ils voyaient des signes de dégradations ou pas, etc.. Dans l'ensemble elle avait l'air de bien allé. Elle peux encore espérer 10 ans d'existence minimum. A ce moment de notre conversation j'hesité vraiment a lui dire pour moi. Mais ca impliquerait beaucoup de chose. Un nouveau regard de pitié sur moi, une nouvelle personne a me dire qu'elle est desolé pour moi.Mais bizarrement, je sens que Julia ne réagirait pas comme ca. C'est peut etre parce que sa mère est malade aussi. Ou parce que c'est la seul personne que je connaisse qui connaît une autre personne malade. Je ne sais pas mais en tout cas, j'ai envie de lui raconté ce qui se passe dans ma vie.
-Écoute Julia... Moi aussi j'ai quelque chose d'important qui se passe dans ma vie. Et j'aimerai t'en parlais parce que j'ai l'impression que je peux de nouveau te faire confiance.
Elle me fixe, avec un regard triste. Vu notre sujet de conversation, elle a surement compris ce que je voulais lui annoncer.
-Voilà, j'ai le virus.
-Je sais.
-Ne soit pas désolée, je ne veux pas de...Je m'arrête en plein milieu de ma phrase et réalise ce qu'elle vient de dire. J'ai du mal entendre parce que ce n'est pas possible. Il y a très peu de personne qui savent. Même mes amies n'en n'ont aucune idées, alors Julia encore moins.
-Qu'est ce que t'as dis ?
-Je le savais déjà.
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La vie vaut d'être vécue
Teen FictionMia et Charlie ont un point commun: tous les deux sont atteints du virus de Mannay. Ce « virus » n'est même pas contagieux mais il est apparu sur terre il y a 30 ans et a déjà tué des millions de personnes. Ils sont donc presque sûrs de mourrir pré...