{ Chapitre 1 - Le départ }

15.3K 240 77
                                    




Jeme réveille avec sursaut en entendant ma mère criait depuis lacuisine, me menaçant de me tuer si je ne me lève pas dans lessecondes qui suivent. En voyant que je ne me lève pas directement,ma mère marchant avec le pas lourd, arrive dans ma chambre habilléecomme à son habitude : classe. En tant que manager d'une grossesociété de prêt-à-porter, je ne vois ma mère jamais habiller enjogging. Même ses pyjamas sont d'une élégance ! Ma mère est trèsélégante, son carré blond polaire et ses yeux noisettes ne l'arende que plus magnifique. Mais malgré son apparence, ma mère estquelqu'un de plutôt simple. Même très simple.

-Hailey! Dépêche-toi. Ton avion part dans trois heures et nous devons aumoins être à l'avance de deux heures.

-Ouioui, je me dépêche.

Elleme remercie et repart dans la cuisine pour finir de préparer notrenourriture pour l'avion parce qu'on va pas se cacher que lanourriture dans l'avion c'est plutôt...infecte.

Jecommence donc à réunir mes affaires pour ensuite aller à la sallede bain. Dans la salle de bain je remarque un post-it sur le miroir,disant: «Viens me dire au revoir avant de partir Hailey..», çac'est Mia. Ma petite sœur, elle et moi sommes vraiment très proche,c'est tout pour moi même si parfois..sa tête serait mieux dans deschiottes.

Jefinis ma douche, m'habille, me maquille un tout petit peu (juste pourcacher cette de cadavre déterré) et file manger des céréales encompagnie de ma mère.

-Tuas vu le petit mot de Mia..?

-Oui.Je vais lui dire au revoir juste avant qu'on parte.

-Tuvas lui manquer...

-Jesais, maman. Et elle aussi.

Nouscommençons à discuter des petites malheurs qui pourraient arriverdurant mon voyage et deux points très importants sont mit enlumière : mon ex et mon père. Mon premier amour avec qui jesuis restée pendant deux ans et demi, a déménagé à Los Angelesun an après notre rupture. Je ne pense pas le voir, ni qu'il soit à lamême université. Cela fait deux ans que nous sommes séparés et jepense honnêtement qu'il a du déménager quelque part d'autres àcause de ses parents qui font des voyages d'affaire de longue durée.Et ensuite vient le deuxième problème : mon père...l'éventualité que je le croise estprobable, mais sincèrement je m'en fou. Je changerai de trottoir oudirais que je ne sais pas qui il est si je le croise. Je me suislonguement demander si étudier à Los Angeles était une bonne idéemais c'est mon rêve de petite fille alors mon père ne gâchera aumoins pas l'une des seules choses qui me restent.

-Chérie..ila toujours voulu des nouvelles de toi alors si tu le croises, soitavenante.

-Avenante ? Enverslui ? Tu rigoles j'espère.

-Hailey,s'il te plaît.

-Maman ne soit pas imbécile. J'ai 18 ans, bientôt 19. Tu ne peux pas me contrôler comme tu le fais avec Mia.

Mamère me regarde avec insistance comme pour me dire : «Hailey, tuabuses. Tu devrais faire des efforts envers ton père». C'est cequ'elle me répète toutes le fois où l'on parle de lui, donc jeconnais plutôt le discours maintenant. En fait, c'est plutôtpositif puisque je peux trouver de bonne répartie sur ce discoursqui lui coupera le sifflet.

-Bon.Va dire au revoir à ta sœur, il est l'heure qu'on parte.

Lemoment que je redoute le plus va se produire...Dire au revoir à masœur, c'est l'étape qui me fait le plus flipper parce que sans elleje sais pas ce que je ferais. J'ai mes amies et ma meilleure amiebien sûr, mais ma sœur c'est quelqu'un de bien plus important àmes yeux. Jem'avance avec la boule au ventre et les larmes qui montent, de saporte de chambre. Et quand je rentre dans sa chambre, je la vois,assise en tailleur sur son lit me regardant avec un regardaccusateur.

-J'aicru que tu ne viendrais pas me dire au revoir, murmure-t-elle.

Avecquelques larmes sur ma joue je m'avance vers elle et m'assied pourl'enlacer. Ma sœur est plutôt quelqu'un qui ne montre pas sesfaiblesses, qui ne montre sa sensibilité, sa susceptibilité, satimidité. Elle est réservée finalement, mais avec moi c'estdifférent. C'est pour ça que nous sommes autant proche; car nousnous aidons mutuellement.

-Jevais pas réussir sans toi Hailey.

-Maissi, t'es une battante ! Je veux que tu prennes soin de toi, que tuprennes bien tes médicaments, et que au lycée tu sortes avec ce Sam.

-Nonmais ça va pas, dit-elle dans un petit rire.

Masœur a une maladie épileptique depuis que mon père est parti, jecrois que c'est l'une des raisons à laquelle pardonner mon pèrem'est impossible. Il a rendu ma sœur malade. Et j'ai toujoursl'impression que son cœur va lâcher et que je ne la reverrai jamaisquand elle fait des crises. Les médecins nous ont dit que ses crisesétaient dû à une trop grosse source de stresse, nous avions toutde suite comprit d'où venait ce stress, et puis ce stress n'estjamais parti..Je pense que ma sœur ne se rend pas compte de lagravité des choses puisque parfois elle se permet de ne pas prendreses médicaments. Et oublier juste un cacheton peut être fatidique.

Miame sort dans mes pensées en me serrant vraiment fort, jusqu'à mefaire mal.

-Tuviendras à mon anniversaire j'espère Hailey ?

-Jesuis désolée mais non...

-Tune peux pas rater mes 16 ans.

-DésoléeMia, mais je te l'ai dit je ne reviendrais pas souvent.

Mamère toque à la porte de ma sœur et me prévient qu'il faut quel'on parte tout de suite pour ne pas être en retard. Elle prévientma sœur de ne pas oublier son médicament, sinon ça se passeraitmal. Heureusement sa dernière épilepsie était il y a 4 mois et lacause de son épilepsie était un oubli de médicament... Je dis aurevoir et lui fait un bisou sur le front pour enfin partir de maville, Houston. Partir en réalité ce n'est pas si simple. Houstonest ma ville d'enfance, ma ville natale. Et j'ai tellement de bonssouvenirs ici, avec ma famille, avec mes amies qui eux aussi vont memanquer très fort. Mais tous mes amis restent à Houston, sauf mameilleure amie Anna. Houston n'est pas fait pour elle, plus rien nel'a retient ici de toute façon puisque je pars. Ses parents ne sontpas vraiment très familial avec elle alors il est temps pour elle departir de cette ville.

       

Jeregarde une dernière fois Houston à travers ma fenêtre, et oui, çava me manquer.

—-
Salut ! C'est KylieMoon. Je voulais vous informez que dans plusieurs chapitres, jusqu'au 15 je crois bien, il manque des espaces entre les mots. Je m'en excuse profondément et vous souhaite malgré tout une bonne lecture.

And Now...?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant