Chapitre n°14 :

1.5K 85 36
                                    

Ladybug fend l'air, sautant, courant, volant de toit en toit jusqu'à chez elle. Elle n'a jamais été aussi rapide et pourtant, elle a l'impression de n'avoir jamais mis autant de temps, chaque seconde est une torture pour elle de ne pas savoir si Chat Noir va mieux ou pas. Et s'il y avait eu un problème ? Et si ses blessures étaient tellement graves que même les coccinelles magiques n'avaient rien pu faire. Tout au long du combat elle a tout fait pour rester concentrée mais elle n'a pas entièrement jouée la comédie face au méchant. Ce qu'elle lui a dit au début était sincère, sauf le fait qu'il pouvait tenir debout évidemment, et quand elle a crié, elle a pensé à son partenaire et au fait qu'il ait succombé, faisant que son cri était pour le moins sincère. Il n'était vraiment pas bien, s'il venait à ne pas survivre, elle ne pourrait jamais se le pardonner de ne pas avoir été présente pour le protéger, de l'avoir laisser face à cet akumatisé et son armée. Mais aussi de n'avoir jamais répondu à ses sentiments alors qu'elle l'aime maintenant, s'il mourait en pensant qu'elle ne l'aimait pas, en ayant le cœur brisé par sa faute, elle le regretterait toute sa vie. Elle ne parvient pas à retenir ses larmes dans sa course. Elle arrive dans une ruelle, se détransforme et cours jusqu'à son immeuble, monte quatre par quatre les marches, en chutant un peu mais sans en avoir à faire. Elle ouvre la porte, rentre vite et referme la porte en faisant quand même attention de ne pas réveiller ses parents. Elle monte dans sa chambre, soulève la trappe et la referme. Elle lève immédiatement la tête et les dernières barrières retenant le torrent de larmes se brisent devant le spectacle devant elle. Chat Noir est debout, devant le sofa, la lettre dans les mains, la regardant, avec de gros yeux. Elle reste immobile quelques secondes avant de courir vers lui et de le serrer dans ses bras en éclatant en sanglot.

« Chat Noir ! Oh mon dieu ! Tu vas bien ! J'ai eu tellement peur ! Il reste quelques secondes interdit avant de sourire, de la serrer contre lui en passant un bras autour de sa taille.

_ Bah dis donc Princesse, je ne pensais pas que tu tenais autant à moi. Fait-il remarquer en l'embrassant sur le front.

_ Bien sûr que si espèce d'idiot ! Tu es ce que j'ai de plus précieux ! Chat Noir ouvre de grands yeux avant de retenir un fou rire face à cette jeune fille qui le fait craquer de plus en plus et qui a la tête posée sur son torse pour entendre les battements de son cœur.

_ J'en prend note princesse. Alors voyons voir ce que ma plus grande admiratrice m'a écrit. Il pose son menton sur sa tête et lève la lettre pour la lire. "Chat Noir ! Tu es tombé sur ma table basse, inconscient, je t'ai mis à l'abri de l'akuma et je t'ai soigné. J'ai fermé la trappe de la terrasse, les volets et les rideaux pour pas qu'il te trouve. J'ai aussi pris ton miraculous pour qu'il ne s'attaque pas à toi et pour le combattre. J'ai fait attention à ne pas te voir. Promis je te le rends après et je t'en supplie, soit en vie quand je reviens. Marinette." Lit à voix haute le blond.

_ Ah oui ta bague, tiens. Tu ne m'en veux pas de l'avoir prise ? Demande la brune en se reculant pour lui donner le miraculous.

_ Bien sûr que non, dans l'état dans lequel j'étais c'était plus prudent et judicieux. Merci Marinette...

_ Oh tes blessures ! Est-ce qu'elles sont guéries ! Elle s'empresse de retirer les bandages et verse de nouvelles larmes en voyant qu'il n'y a plus la moindre trace de l'affrontement. Il... Il n'y a plus rien... Elle caresse instinctivement l'endroit où elles étaient, peinant à réaliser. »

Progressivement, elle réalise la situation, Chat Noir est torse nu, dans sa chambre et elle est en train de lui caresser les tablettes de chocolat divinement sculptées et dont la peau est particulièrement chaude. Soudain, elle sent une main se poser doucement sur sa joue et relever délicatement sa tête.

_ Allons Princesse... Ne pleure pas... Il essuie une larme avec son pouce en lui souriant. Tu es tellement plus jolie quand tu souries... Il rapproche son visage et leurs lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètres.

_ Chat Noir... Marinette regarde ses lèvres et le souffle chaud caresse le cou du blond.

_ Marinette... elle frémit au souffle chaud qui vient la caresser et ce qui fit céder le peu de raison qui restait à la brune. »


Attention! Le prochain chapitre est vraiment pour adulte et long, je tiens à le préciser.

Au-delà du masqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant