Le blond salue le Gorille puis monte les deux étages et sonne. Il s'est permis d'apporter un bouquet de fleur, des roses blanches pour quand même exprimer discrètement son amour pour sa belle, la boîte de chocolat chez un pâtissier étant un peu gênante. Il remet un peu sa cravate quand on ouvre la porte, il relève la tête, s'attendant à être accueilli par Sabine mais ce qu'il s'apprête à dire reste bloquer dans sa gorge. Son cœur rate un battement en voyant Marinette avec ses cheveux relevés, dégageant sa nuque, ses longs cils noirs, ses lèvres rouge pâle entrouvertes, sa blouse moulant légèrement ses seins, le collier qu'il lui a offert, sa jupe noire marquant sa taille et ses hanches, mettant en valeur ses fesses et ses longues jambes fines sublimées par le collant noir fin et ses escarpins finalisant à la perfection sa silhouette. Comment est-ce possible franchement d'être aussi belle ? Adrien se le demande vraiment, d'autant plus que la séance cinéma de cette après-midi, l'ayant à la fois obligé à se contenir et à avoir un avant-goût, n'aide pas. Malgré tout, il doit se contenir, il est en Adrien, l'ancien camarade et ami de Marinette.
« Bonsoir Adrien, tu n'as pas eu de problème sur la route ? Demande Marinette, ignorant complètement le trouble dans lequel elle vient de plonger le jeune homme.
_ Bonsoir, oui j'ai fait bonne route. Parvient-il à répondre sans rien montrer.
_ Oh, tu as acheté des fleurs ?
_ Oui, je me suis dit que c'était la moindre des choses, vous n'étiez vraiment pas obligés de m'accueillir chez vous pour le Réveillon et Noël.
_ Oh c'est normal mais merci. L'apprentie styliste prend le bouquet, effleurant involontairement les mains du jeune adulte. Aïe ! Crie-t- elle se piquant brusquement.
_ Ça va Mar... Il s'inquiète immédiatement pour elle mais sa phrase se stoppe tout nette quand la jeune fille, instinctivement, met son doigt dans la bouche. Adrien avale difficilement sa salive, cette soirée va vraiment être dure pour lui.
_ Oui. Je reviens, je vais dans la salle de bain. Vas-y entre. Elle pose le bouquet et se précipite dans la salle de bain.
_ Bonsoir Adrien, merci pour les fleurs, c'est gentil de ta part. L'accueille à son tour Sabine en récupérant précautionneusement le bouquet et en le mettant dans un vase.
_ Bonsoir Mme. Dupain-Cheng. Bonsoir M. Dupain-Cheng.
_ Bonsoir, ne t'en fais pas Marinette va vite revenir. La concernée sort au même moment, après avoir mis un peu d'alcool dessus pour désinfecter.
_ Pardon d'être partie comme ça, elles sont vraiment très belles tes fleurs.
_ Ce n'est pas grave, c'est normal d'avoir réagi ainsi.
_ D'ailleurs, je te remercie encore pour l'appartement, c'est vraiment incroyable, jamais je n'aurais cru recevoir un jour un appartement pré-payer à Noël. Plaisante Marinette et les deux jeunes gens en rient ensemble.
_ Et tu as déjà choisi la décoration ?
_ Oui, viens je vais te montrer. »
Elle l'emmène dans sa chambre pour lui montrer sur son ordinateur, Adrien regrette sa question car la tentation est encore plus forte, d'autant plus qu'elle se penche au-dessus de son dossier, moulant encore plus ses fesses. Adrien détourne le regard pour ne pas être encore plus tenté. Marinette l'appelle au bout d'une minute et il la rejoint mais cela lui offre une vue plongeante sur la naissance de ses seins et un accès privilégié à sa nuque dont les effluves de son parfum lui parviennent jusqu'aux narines. Il décide alors de se concentrer sur l'écran montrant la décoration de Marinette.
« Ouah... Mon père n'a pas fait les choses à moitié... Comme d'habitude je dirais.
Et encore, tu n'as pas vu les autres propositions. C'est incroyable le nombre d'idées que j'ai reçu de la part de simples inconnus que je ne connais même pas.
Oui mais mon père exige quelque chose et on est obligé de réussir si on ne veut pas voir notre carrière anéantie. C'est ça le problème avec mon père, ça et bien d'autres choses. Marinette ne dit rien mais elle est étonnée de la confession du jeune homme, il ne se plaint jamais sa vie d'habitude. Euh... Désolé. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Critiquer mon père, le jour du Réveillon, alors qu'il vient de t'offrir un logement, qu'il a payé pour l'année à venir, à ma demande.
_ Tu n'as pas à t'excuser. Ce n'est pas parce qu'il t'a accordé une requête que tu dois lui pardonner toutes ces années à gérer ta vie à la minute près, à devoir être parfait en toute circonstance et sans te témoigner la moindre attention._ Merci... J'aimerais bien avoir de nouveau de bons rapports avec lui mais décidément il n'arrive pas oublier ma mère. Moi aussi j'ai souffert quand elle a disparu mais j'ai su passer à autre chose. Cela peut paraître horrible à dire mais je pense que c'est voir mon père plonger dans la froideur et la solitude qui m'a aidé à faire mon deuil, je ne voulais pas finir comme lui. Evidemment, c'est aussi le fait que ma mère n'aurait pas voulu ça qui m'a aidé à avancer.
_ Je comprends... ça n'a vraiment pas dû être évident...
_ Excuse-moi, je parle de ça le Jour du Réveillon.
_ Noël est une période de fête où l'on se réunit en famille, c'est normal d'y repenser en cette période. Et si tu as envie d'en parler, je suis là.
_ Merci Princes... euh... Marinette. Je t'en parlerais une autre fois mais pas cette fois, faisons la fête plus tôt.
_ Ok, allons-y alors. »
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Au-delà du masque
Fiksi PenggemarATTENTION FANFICTION POUR ADULTE AVEC DU SEXE Marinette et Adrien sont maintenant en dernière année de master, ils ont 22 ans, bientôt 23 ans. Les choses ont bien changés, Ladybug est enfin tombée amoureuse de Chat Noir mais doit se retenir de céder...