Chapitre 22: S'ignorer.

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Samedi, 01 Mars. 12h25

-Est-ce qu'elle va bien?

Honnêtement Hinata...ça sert à quoi de dire une chose aussi stupide. La voyant aussi maigrichonne et faible fait d'elle une personne qui va se rétablir?

-Je vais bien Hanabi. Je vais bien.

Je grimaçai de dégoût. Le fait de voir sa peau collée autant à son squelette me donnai une impression de malnutrition que je'n souhaitais à personne.

-Je'n suis pas stupide. Déclara Hanabi.

Combien de jours? Combien de semaine? Combien de mois?

Lui restait-il....

-Hinata ça va? Me demanda-t-elle.

-Oui ça va. Déclarais-je d'une petite voix en avançant vers son lit.

Lorsque je la pris dans mes bras, je tressautai légèrement les épaules...

C'est comme si j'avais un jouet dans les bras tellement elle était maigre.

-Et ton ami là? Sasuke...il va bien.

-Oui. Murmurais-je.

Le fait même que ma tante prononçait son nom.

C'est bizarre mais il y avait une grande douleur au niveau de la poitrine.

Je lui ai laissé un délai de trois jours.

Trois jours pour qu'il vienne m'expliquer la situation face à face entre lui et moi.

Passer ce délai, Dieu seul sait si j'aurais encore la force de lui pardonner.

Je pense quand même que oui.

C'est comme ça que je suis et je pense que je'n pourrais pas changer ce défaut.

Je pardonne toujours aussi facilement.

-J'ai pas envie d'aller à l'école Lundi.

J'ai dit ça...sans même me rendre compte qu'une autre personne l'avait dit ce matin.

14h32.

Si vous alliez au nord de la ville, près des lycées français, vous verrez surement une superette du nom de Shigiku. Où les propriétaires vivaient à l'arrière même de la boutique. Eux même étant des personnages singulier.

L'homme âgé d'une soixantaine d'année, était un japonais à la peau pale et aux cheveux noir de jais avec des yeux de la même couleur. Il était légèrement hyperactif mais la vieillesse l'avait calmé un peu.

La femme quand à elle était une indienne albinos légèrement dodue à cause de son gabarit. Ses cheveux était blanc, virant légèrement aux jaunes, ainsi que ses poils et ses sourcils, bref comme tout albinos, elle avait les yeux colorés, des taches de rousseur et une peau plus que blanche.

Et surtout sensible.

Bref, je vous présente mes grand-parents ainsi que la maison et la boutique qu'a fréquenté ma mère il y a des années de celà.

-Ça tu vois...ce jour là, lors de la photo je'n savais même pas que ta mère était enceinte de toi. C'est fou c'qu'elle a été maligne Hikari. Dit mamie en me souriant.

Elle me montra la photo et bien effectivement, si on faisait attention à ses boutons sur le visage et sa peau qui brillait, on aurait put deviner à n'importe quel moment qu'elle était enceinte.

Et c'est fou c'qu'elle me ressemble.

-Elle a eut son bac, elle avait à peine quinze ans. Ah celle là n'a jamais aimé vivre dans ce mode de vie...elle a toujours rêvé. Mais bon, elle n'est pas orgueilleuse au point d'oublier ce qu'elle avait été avant d'ouvrir son cabinet.

La vie d'une adolescente, solitaire. (version 2.0)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant