Times like these

Chapitre 8

Vingt minutes plus tard, elle était prête à partir. Son téléphone était introuvable et elle a supposé qu'il était toujours en possession de Digg. Elle avait eu une autre rencontre un peu maladroite avec Oliver quand il était revenu dans le placard pour une cravate oubliée alors qu'elle enfilait ses chaussures. C'est la familiarité facile et naturelle de l'action qui l'a frappée et elle savait qu'elle n'avait pas pu lui cacher sa réaction. Cependant, il était plus facile ou peut-être plus difficile de ne pas avoir pu masquer son visage non plus.

Ils firent leur chemin silencieusement dans le couloir, des manteaux jetés sur leurs bras, le grand sac qu'elle utilisait pour le travail serré fermement dans sa main droite. Alors qu'ils descendaient les escaliers, sa main flottait près de son coude et elle devait se concentrer plus qu'elle ne devrait avoir à chaque pas pour s'assurer qu'elle ne trébuche pas.

Moira les a rencontrés dans le hall et Felicity a immédiatement ressenti une vague de culpabilité et d'embarras non seulement d'avoir réveillé toute la maison, mais aussi comment elle savait qu'elle avait passé le reste de la nuit dans la chambre d'Oliver.

-Bonjour maman, dit Oliver uniformément, traversant pour lui donner un coup de pied sur la joue.

-Bonjour, chérie, Mme Smoak.

Felicity a réussi à renvoyer la salutation autour d'une langue épaisse et a essayé de regarder partout, mais à l'autre femme.

-Le petit déjeuner est prêt, vous devriez manger avant de vous rendre au bureau.

La façon dont elle a parlé leur a fait savoir qu'il n'y avait vraiment aucune place pour la discussion. Une femme de chambre est sortie de l'ombre et a pris leurs manteaux et le sac de Felicity avant qu'elle ne sache ce qui se passait et Oliver lui a envoyé un regard résigné qui lui a dit de simplement aller avec.

-Le petit déjeuner est parfait, dit-elle avec un sourire serré

-Excellent, Thea et Roy attendent déjà.

Sa main se tendit derrière elle et Felicity vu juste le muscle de la mâchoire d'Oliver qui lui dit qu'il ne voulait pas être là. Sa main retomba sur le bas de son dos et elle pouvait sentir la chaleur à travers le tissu de sa robe. La toucher là-bas semblait être quelque chose qu'il faisait maintenant, quelque chose de si automatique et de normal qu'il ne semblait même pas savoir qu'il le faisait. Mais elle était très consciente.

Elle supposait qu'ils iraient dans la salle à manger. Elle ne l'avait vu qu'une fois, un petit dîner d'investisseurs qu'Oliver avait organisé et il avait insisté sur le fait qu'il avait besoin d'elle pour. Elle a passé la majeure partie de la nuit dans la cuisine à manger des restes avec le personnel supplémentaire qui avait été embauché. Digg avait proposé de la ramener à la maison une fois terminée, elle avait attrapé une bouteille de vin chère du buffet et avait envoyé à Oliver un regard provocant alors qu'elle sortait de là.

Cependant, la salle à manger était sombre et avec une légère pression, il la dirigea dans un couloir à droite qui s'ouvrait sur une grande salle de petit déjeuner lumineuse et ouverte qui donnait sur un jardin à la française.

Thea et Roy étaient déjà assis, Roy ayant l'air légèrement maladroit alors qu'il était assis à regarder les trois autres sièges vides, mais Thea sourit largement lorsqu'elle les vit et Felicity ne put s'empêcher de sourire en retour.

-Assieds-toi ici, dit-elle vivement et tapota la chaise à côté d'elle.

Felicity échangea un petit regard avec Oliver qui lança à sa sœur un regard d'avertissement qu'elle ignora ostensiblement. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il tire la chaise pour elle, ou qu'elle se penche et lui murmure « bonne chance » à l'oreille, la faisant frissonner.