Times like these

Chapitre 32

Felicity s'est changée dès qu'ils sont rentrés dans sa chambre, sachant qu'elle devrait porter autre chose qu'une simple jupe et un haut pour le dîner. Mais c'était à des heures et la chemise d'Oliver et son lit avaient l'air très tentants.

Elle s'assoupit avec sa tablette sur ses genoux pendant qu'il s'allonge sur le matelas à côté d'elle en regardant un match de basket avec une main derrière la tête. La voix du présentateur et le bourdonnement constant de la foule étaient faciles à bloquer et elle ne remarqua même pas quand il glissa la tablette de sa prise lâche et la fit descendre plus bas sur les oreillers.

Ce fut la chaleur et le plaisir qui la réveillèrent au lieu d'un cauchemar et elle soupir, n'ouvrant pas encore les yeux alors qu'elle sentait des touchers doux effleurer son abdomen et remonter le centre de sa poitrine.

Le toucher d'Oliver. Elle le savait par le frisson qui la traversait, retournant dans le matelas et tournant la tête vers la droite où elle pouvait sentir sa présence.

Il était à peine en contact avec sa peau, la faisant frissonner alors qu'il traînait ses doigts où il voulait. Elle ferma les yeux, l'inconnu de l'endroit où le prochain contact viendrait faisant monter la chaleur en elle.

Son ventre s'est contracté involontairement alors qu'il passait le dos de ses phalanges sur son abdomen, traçant des motifs insignifiants qui mettaient son corps tout entier sur le bord.

Sa main se leva de sa taille et son souffle s'accéléra alors qu'elle anticipait où elle le sentirait ensuite. Quand elle le sentit à peine frôler l'extérieur de son genou, elle sursauta, ne s'y attendant pas. Le lit plongea sous eux alors qu'il se rapprochait et elle l'entendit faire un petit bruit d'amusement du fond de sa gorge. Si elle pouvait le voir, elle savait qu'il aurait un sourire narquois sur le visage.

Lentement, il a permis aux coussinets rugueux de seulement deux doigts de suivre légèrement la ligne de sa cuisse, de haut en bas, se déplaçant progressivement de plus en plus jusqu'à ce qu'il touche l'ourlet de la chemise où il était enroulé autour de sa taille, puis il a continué.

C'était un toucher calme, un toucher facile, et pourtant cela faisait attraper l'air dans sa poitrine et sa main empoignée les draps en dessous d'eux. C'est audacieux et décisif, qu'Oliver avait disparu depuis son retour et elle était très heureuse qu'il soit de retour. C'était l'Oliver qui l'avait taquinée sans relâche, qui avait été ravi de la faire se tortiller, qui l'avait presque amenée au bord du gouffre avec juste ses mains et sa bouche sur son cou.

Elle savait qu'il était conscient qu'elle était réveillée, mais il y avait quelque chose d'électrique à garder les yeux fermés qu'elle ne voulait pas perturber. Lorsque son doigt suivit le bord de ses sous-vêtements, puis plongea soudainement en dessous pour caresser l'os de sa hanche, ses lèvres s'ouvrirent sur un halètement respirant qu'elle ne pouvait contenir.

Il resta immobile pendant une seconde avant que son pouce ne s'accroche à la fine bande et ne la tire juste assez loin pour qu'il puisse continuer à caresser la chair sensible. Chaque tourbillon la faisait tressaillir, alors que de petites secousses de chaleur faisaient la courte piste jusqu'à son cœur.

Ses dents ont trouvé sa lèvre inférieure dans une faible tentative de se taire. Elle baissa la tête et arrondit légèrement son dos, mais cela ne fit que l'empêcher de se cambrer ; de pousser ses hanches dans ses mains et son corps comme elle le voulait.

Le sang battait à travers ses veines chaud et rapide alors que son pouls augmentait. Lorsque l'agression sur sa hanche a soudainement cessé, elle lui en a presque été reconnaissante, jusqu'à ce qu'elle ait senti son contact avec son coude, puis remontant l'arrière de son bras.