Un entrainement particulier

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Je suis rentré à la maison tremblante de peur et avant même que mon père puisse prononcer le moindre mot, je me suis mise à pleurer. Toutefois, Tamara avait raison, dire la vérité était la meilleure solution. Mon père est extrêmement déçu mais il n'a rien fait de plus que de retourner dans son atelier et demander à Constance de commander une nouvelle robe pour le prochain bal. Madame Evergreen s'est débrouillée pour obtenir une invitation pour la prochaine réception dans une famille riche d'Oaklane. Elle ne m'a cependant pas adressée la parole depuis mon retour et j'ai tout essayer pour non seulement une réponse ou une réaction de sa part. Toutes les fois, les résultats variait entre un simple signe de tête ou être complètement ignorer. Je doute que ce soit lier à mon refus d'épouser Ezra. Une occasion en or pour une jeune femme de mon âge et elle me sert un traitement de silence pour me démontrer sa déception. Cela m'importe peu, j'ai écouté mon cœur et celui-ci n'appartient pas au prince.

Après le diner, je me suis enfermée dans ma chambre et j'ai repenser a tout ce qu'avait fait la vieille gitane pour moi. Je sais qu'elle ne met pas de prix sur les services qu'elle rend mais j'aimerais lui offrir quelque chose pour la remercier. J'ai repensé au châle en lambeau qu'elle porte toujours sur ses épaules. On dit que les meilleurs présents viennent du cœur, je me suis donc mise a tricoté avec les pelotes de laine qu'utilise Constance pour les moufles. Je l'ai mise sur mes épaule afin de vérifier qu'il était suffisamment grand pour elle. Une fois terminer, je lui aie écrit un petit mot de remerciement et me suis mise au lit.

Le lendemain matin, j'ai été au marché chercher des matériaux pour père et ait profité de l'après-midi pour me rendre au camps. Avant que le soleil se couche le camps est généralement moins agité. Chaque individu en profite pour ramasser des ressources ou préparer le repas du soir. A mon arrivé, le campement est ce qu'il y a de plus tranquille. Je descends de mon cheval et le laisse brouter l'herbe non loin de la tente coloré de la bohémienne. Tamara est absente, son panier l'est également. Elle doit être partie dans les bois pour chercher certaines plantes qu'elle utilise pour ses pommades. Ce qui me fait penser aux horribles plaies d'Aaron sur sa poitrine. Je suis curieuse de savoir si notre voleur a écouté mes conseils. Je me mets à sa recherche, avec un peu de chance, je trouverais Tamara également.

Je fais rapidement le tour du camps et de la chapelle en ruine. Aucun signe de Tamara mais Aaron lui, se trouve dans son endroit de prédilection, juste à côté des décombres avec un arc à la main et un vieux glaive rouillé a sa hanche. Je secoue la tête, nous n'avons visiblement pas la même définition de repos. Au moins, il ne se met pas en danger en parcourant la citadelle ou pire, le palais.

K: Pour un homme en possession d'armes de grande qualité je suis surprise de te voir utiliser un glaive aussi endommager.

A: Je n'ai pas volée le épées que ton père a forger dans le but de les utilisés.

K: Permet moi alors de dire que ceci est un gâchis! Des lames aussi bien balancées ne devraient passer leur vie dans un vieux sac.

Aaron se retourne lentement sans se presser. Je le rejoins sur le terrain désert. En face de lui se trouve plusieurs cible transpercer par bon nombre de flèche en leur centre. J'ai déjà vue Aaron tiré à l'arc et se battre à l'épée. Il est très doué avec une lame entre les mains mais avec son arc, il est invincible. Je dois reconnaitre que le talent qu'il a démontrer dans la chapelle m'a grandement impressionné. C'est peu surprenant que les chevaliers n'aient pas encore réussi à lui mettre la main dessus, il se fond dans l'ombre et frappe sans être vu. Avant même qu'on se rende compte de son passage, il est déjà reparti.

K: Comment vont tes blessures.

A: Elles prennent trop de temps à se refermer mais je devrais m'en tirer.

Sherwood StoriesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant