Chapitre 6

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Après nos moments de confidence, je crois.On se rhabille enfin et je prépare mes affaires pour rentrer.

- Tu ne travaillais pas aujourd'hui ?
- Repos de garde.

- En tout cas demain, vient un peu en avance pour que tu me repasses mes patients.
- Oui bella.
- Bon on rentre ?
- Non va devant, je pars après. Quoi c'est quoi ce nouveau principe ...
- Pourquoi ?

- Pour éviter les commérages.
- Mais ça ne te dérangeait pas avant.
- C'était avant Annick, beaucoup de chose a changé en 10 mois.
- Oh okey.

Je ne sais pas mais quand je suis avec lui mon masque retombe un peu, et je deviens la fragile il y a des années de cela. Mais bon, faut que je me ressaisie. Arrivant dans le hall devine qui je croise.

Mattias : Annick ? Oh enfin tu es là ? Depuis quand ?
- Aujourd'hui et je suis percé là bonne soirée Mattias.

Arrivant dans le parking en rejoignant ma voiture.
... : C'était quoi ce regard et pourquoi il t'appelle Annick ?

Comment il est descendu si rapidement comme ça et comment il a pu voir ...

- C'est quoi cette question ? Et je croyais que tu sortais qu'après quelques minutes.

- J'ai descendu par l'escalier, alors c'est qui ?
- C'est une famille du dernier patient que je t'ai envoyé.
- Non tout tes patients et sa famille t'appelle Docteur Annick, alors je répète c'est qui lui ?

Je le regarde et je ne comprends pas ce qu'il lui prend et je monte dans ma voiture.
- Eh ! Cette discussion n'est pas finie ANNICK !
Et je démarre en grande vitesse.

Arrivé chez moi après une bonne douche et quelques grignotages je suis tombé dans le bras de Morphée.

Le lendemain je me lève très tôt pour être prêt pour tout ce qui m'attend.

J'attends mon équipe dans la salle de réunion qui est séparé du salle des patients par un grand vitre, donc on peut voir tout ce qui se passe, mais eux non.
J'ai utilisé ce moyen car j'aime bien regarder l'évolution de mes patients tout le temps. S'ils ne veulent pas il y a quand même des rideaux à chaque lit.
J'ai classé la salle par leur langue comme ça au moins ils se comprennent entre eux.

Après une heure de lecture j'ai fini moi-même le compte rendu que mon équipe devait me donner aujourd'hui à propos des patients. Maintenant je suis à jour, d'ailleurs où sont-ils ?

Aux alentours de midi, personne n'est pas encore là, même ce gros con.
Donc je vais commencer la visite tant pis pour eux.

2h30 plus tard visite terminée, en même temps j'enseignais les étudiants stagiaires.

Presque 15h il se pointe enfin.

- Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "venir en avance demain" ?

- D'après ce que je vois tu n'avais pas besoin de moi, tu as fini le travail sans moi alors ne m'engueule pas de sitôt.

- Quoi ! Mais il est plus de 8h de notre rendez-vous, tu étais où ?
- J'ai dormis.... Très... J'hallucine...
- Et où sont mes équipes, les internes ?

- Je les ai donnés une semaine de vacances, ils doivent revenir dans 5 jours.

- Mais tu es fou ou quoi ? Et pourquoi ?
- Fou de toi oui... Dit-il en s'approchant de moi comme un prédateur...Et ils ont trop travailler, ils le méritent. Et moi je te fais confiance pour diriger ce qui sont là... Dit-il en pointant la salle des patients ... Euh je vois qu'il ne reste que les infirmiers et infirmières.

- Et tu n'as pas pensé que tu as un travail en n'arrivant qu'à cette heure très tardive ?

- Tu n'es pas ma patronne, en plus elle ne m'a pas vu arriver. Elle croit que nous sommes en réunion depuis ce matin.

J'en ai vraiment marre, je sors tout de suite sinon je vais le tuer.
Je vais déjeuner tout d'abord arriver au cafeteria mais il y a du monde aujourd'hui.
.... : Bonjour Docteur, vous êtes revenus !
- Jade, oui et votre mère, comment elle se porte ?
- Elle est entre des bonnes mains, je vous fait entièrement confiance.
- Eh oui, bon je vais déjeuner, passe une bonne journée et salut ta mère de ma part.
- Oui Docteur, merci et à vous aussi.

*** Jade ****

*** Jade ****

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Enfin un peu de calme après des minutes dans la cafeteria. Je sors un peu prendre l'air ou peut-être je vais jeter un œil aux nouveaux Centre de loisir et sport. En arrivant je vois Marinà donner les directives de la décoration de la salle pour l'innovation.

Marinà : hey ... Alors comment tu le trouves ?
- Très attirant et apaisant ;
- ça te plaît ?

- Bien sûr, c'est au-dessus de mes attentes.
- Ouai...La cérémonie d'ouverture se déroulera vendredi, tenu correct exiger et dit ça à ton cher ami.

- Il a beaucoup d'ami Marinà dit leur aussi.
- T'as vu ce qu'il portait aujourd'hui, on dirait qu'il va dealer ou faire du skateboard.

... : Mais je suis beau ! Je n'y crois pas, après notre engueulade il ose encore pointer son nez ici.
- L'espoir fait vivre les imbéciles. Et c'est repartie les disputes de d'habitude entre eux.

- Coucou boss ! Grande remarque, ce bâtiment c'est mon préféré de l'hôpital.

- Normal c'est assorti à ton look de tous les jours, félicitation t'as enfin trouvé un chez toi.

- Evidemment, c'est quand l'ouverture officielle ?
- Vendredi et la direction a exigé un tenu correct ;

- La direction ? Vous êtes sérieux. Dit directement la directrice, je suis habitué de ses exigences tu sais ?
- Mais tu t'en fous toujours

- Mais à quoi ça sert , on met du blouse blanche tout au long de la journée, et particulièrement moi en tant que chirurgien, je porte les tenus de bloc alors ça sert quoi ses habits chics difficiles à enlever ?

- Mais ton image Lucas, tu es un grand et talentueux médecin et...
- Merci du compliment, arrête ça me fait pleurer, tu sais je suis très fragile.

En tout cas leur discussion ne finira jamais quand c'est parti comme ça, donc je vais me retirer.

- Je vous laisse dans vos chamailleries sans fin.
- Non c'est lui qui est têtu comme une mule. Et cette remarque lui fait marrer comme un fou.

- Je serai correct vendredi t'inquiète.
- okey.

- Mais...tu me laisse l'après-midi puisque je dois acheter une tenue donc ...

- Non ! personne n'a eu du jour de repos pour ça donc tu te débrouilles, va plutôt faire des consultations en urgence il y a tes potes qui sont en galère là-bas
- Oh ! De la bonne compagnie. Encore plus amusant.

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