Chapitre 12

68 7 0
                                    

Et merde !
Ils me regardent en se tenant de rire.

- Moquez-vous de moi …
K: désolé je n’aurai jamais cru que ce jour arrive. Et il s'éclate de rire
S: vas lui parler.
- Tu ne comprends pas, elle ne veut plus rien avec moi !

K: si elle ne veut plus parler avec toi, qui seras avec elle ? Je ne vois jamais d'autre personne avec que toi, n'importe où elle est.

S: comme tu l’as bien dit, t’étais son seul ami.
- Et je l'ai perdu.
S: mais toi tu peux la montrer qu'elle ne t’a pas perdu.
- Mais comment ?

S: soit toujours avec elle, comme avant soyez front, organiser des sorties, des soirées ou des voyages même.

Je me lève et je le regarde.
- Qu'est-ce que tu n’as pas compris dans "elle ne veut plus rien avoir avec moi que professionnel" rien.

S: force-la.
K: c'était ton spécialité au lycée non ?
L: on est dans un lycée là ?

Il rigole encore, il a besoin d’une autre baffe ou quoi, j'en ai marre.
- Je me casse, vous ne m’aider pas beaucoup du tout.
S: non ! Sérieusement fonce et regagne sa confiance.
L: je vais voir.

En sortant tout le monde me regarde.
- Quoi !
- Heureusement que t'es anti-blouse blanche, sors de mon service sinon je te jette avec les vigiles.
- Tu veux que je te casse encore plus ta figure ?
- Moi aussi je t'aime mon choupinou.
- T'es chelou toi, j'me casse.

En me dirigeant vers mon service, je vois Marinà .pile au moment, j'ai besoin d'elle
- Marinà !
- Lucas ? Tu vas à une classe verte ou ? Avec ma blessure et la tâche de sang sur ma main, c’est sûr qu’elle ne me ratera pas avec ses remarques.
- Je peux te parler ?
- C’est ce qu'on fait là.
- De Annick.
- Non.
- S'il te plaît, j'ai vraiment merdé.
- Oui et je ne t’aiderai à rien.
- Mais  tu es la seule personne qui peut m'aider.
- Et pourquoi ?
- Tu es sa seule amie à  présent… je crois.
- Et alors ?
- J'aimerai la récupérer.
- La blague du siècle, dégage de mon chemin.

Mais je la suis dans son bureau, même si ça la rend encore plus furax je m'en fou.

- Ici, on peut parler tranquillement.
- Et moi je n’ai pas envie.
- S'il te plaît, je te promets que je ne la laisserai plus tomber. Et elle laisse tout ce qu’elle vient de faire et se dirige droit vers moi.
- Tu sais pourquoi j'ai accepté que tu travailles ici ?
- Parce que je suis un bon médecin et… Mais elle m’arrête dans mon élan avec plus de colère.

- Car elle a insisté, elle a même voulut refuser d'inclure votre association ici si je n'acceptais pas que tu travailles ici avec elle. Certes, t'es un très bon médecin, mais insolent, un abruti fini qui ne pense qu'à lui et qui s'en fou de la hiérarchie car Monsieur est très riche et s'en fou complètement de son travail. Alors qu'elle, elle ne voulait qu'être avec toi.
Et toi tu n'en avais rien à faire d'elle !

- Et j'aimerai me rattraper.
- N’attend rien de moi, tu as fichu en l'air 8 années qu'elle croyait d'amitié, je ne sais même pas comment tu le feras.

- Je ne te demande juste que son adresse.
- Tu me déçois de seconde en seconde, vous couchez ensemble et tout le tralala mais tu ne connais pas son adresse ?

- Disant que notre relation était atypique. Et maintenant je veux changer ça, reprendre bien les choses.

- Tu sais bien plus que moi qu’elle en a trop souffert dans la vie ? Alors je ne vais pas te permettre de la briser encore plus.
- Mais je t'ai dit que je veux…

- Non ! Je ne peux pas et je ne veux pas t'aider. Débrouille-toi, je ne veux rien savoir de tes motivations ni de tes raisons.
- Pourquoi ?
- Tu t'es fourré tout seul dans ta merde, alors…
- Ok, j'ai saisi, aller vous tous vous faire foutre.

Stay StrongOù les histoires vivent. Découvrez maintenant